Gbagbo préside, aujourd’hui, la cérémonie officielle d’ouverture. A ses côtés, de hautes personnalités africaines.
C’est ce matin que le Chef de l’Etat, le président Laurent Gbagbo ouvre, à la Fondation Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, la cérémonie officielle du cinquantième anniversaire de l’ordre des avocats de Côte d’Ivoire. Hier soir, il a reçu, en audience, le Secrétaire général de l’Organisation intergouvernementale de la Francophonie, Abdou Diouf.
Est aussi arrivé, hier, dans la capitale politique, l’ex-Chef de l’Etat ghanéen, Jerry Rawlings.
Le cinquantenaire du barreau d’Abidjan a ouvert ses portes depuis lundi. Premier acte de cette célébration, les assises de l’Association des jeunes avocats de l’Afrique de l’Ouest (AJA-AO). Elles se sont achevées par l’élection de Me Coulibaly Mathias (Ivoirien) à la tête de la structure.
Les jours suivants furent consacrés à des communications de haut niveau. Au nombre de celles-ci, l’intervention du Pr Mamadou Koulibaly, président du parlement hier, sur la «Contribution des partis politiques dans l’édification de l’Etat de droit, la promotion et la défense de la démocratie». Dans son exposé, le Pr Mamadou Koulibaly a défini le parti politique comme une organisation structurée de personnes dont le but est de faire accéder le chef au pouvoir d’Etat, afin de réaliser un programme politique. Mais pour l’émergence d’un tel Etat de droit, il faut, selon lui, faire fonctionner la démocratie, non seulement à l’intérieur du parti, mais également ne pas permettre l’unanimité autour de lui. Pour l’intervenant donc, il faut une pluralité de partis pour engager la compétition.
Le conférencier a aussi fait savoir que certaines pratiques et valeurs favorisent la promotion de la démocratie libérale. A contrario, les particularismes comme la vanité, l’orgueil, la sottise, etc. contribuent à asseoir une démocratie tribale. A ce propos, parlant des régimes politiques, il a dit sa préférence pour le régime parlementaire à «la britannique» en lieu et place des régimes présidentiels adopté dans la majorité des pays africains. Pour le président de l’Assemblée nationale, le régime parlementaire à la «britannique» permet un contrôle permanent de la gestion. Dans un tel régime aussi, toutes les élections sont organisées le même jour. «Ce système convient mieux aux pays africains», a-t-il dit.
Auparavant, dans la matinée, le Pr Francis Vangah Wodié avait entretenu l’auditoire des avocats sur le «Rôle des cours constitutionnelles dans la mise en œuvre effective des principes et engagements issus de la Déclaration de Bamako». Dans son exposé, l’éminent juriste a non seulement parlé du rôle des cours constitutionnelles mais également du mode de désignation de ses membres. Les débats juridiques qui se sont par la suite engagés ont permis au Pr Wodié d’éclairer la lanterne des uns et des autres sur les questions de légalité, de légitimité, de lois ou de constitutions supposées parfaites ou imparfaites…
Après la cérémonie d’ouverture d’aujourd’hui, un des clous de cette cérémonie du cinquantenaire des avocats sera le panel avec les chefs d’état sur le thème de «Y a-t-il une vie après le palais?»
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
C’est ce matin que le Chef de l’Etat, le président Laurent Gbagbo ouvre, à la Fondation Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, la cérémonie officielle du cinquantième anniversaire de l’ordre des avocats de Côte d’Ivoire. Hier soir, il a reçu, en audience, le Secrétaire général de l’Organisation intergouvernementale de la Francophonie, Abdou Diouf.
Est aussi arrivé, hier, dans la capitale politique, l’ex-Chef de l’Etat ghanéen, Jerry Rawlings.
Le cinquantenaire du barreau d’Abidjan a ouvert ses portes depuis lundi. Premier acte de cette célébration, les assises de l’Association des jeunes avocats de l’Afrique de l’Ouest (AJA-AO). Elles se sont achevées par l’élection de Me Coulibaly Mathias (Ivoirien) à la tête de la structure.
Les jours suivants furent consacrés à des communications de haut niveau. Au nombre de celles-ci, l’intervention du Pr Mamadou Koulibaly, président du parlement hier, sur la «Contribution des partis politiques dans l’édification de l’Etat de droit, la promotion et la défense de la démocratie». Dans son exposé, le Pr Mamadou Koulibaly a défini le parti politique comme une organisation structurée de personnes dont le but est de faire accéder le chef au pouvoir d’Etat, afin de réaliser un programme politique. Mais pour l’émergence d’un tel Etat de droit, il faut, selon lui, faire fonctionner la démocratie, non seulement à l’intérieur du parti, mais également ne pas permettre l’unanimité autour de lui. Pour l’intervenant donc, il faut une pluralité de partis pour engager la compétition.
Le conférencier a aussi fait savoir que certaines pratiques et valeurs favorisent la promotion de la démocratie libérale. A contrario, les particularismes comme la vanité, l’orgueil, la sottise, etc. contribuent à asseoir une démocratie tribale. A ce propos, parlant des régimes politiques, il a dit sa préférence pour le régime parlementaire à «la britannique» en lieu et place des régimes présidentiels adopté dans la majorité des pays africains. Pour le président de l’Assemblée nationale, le régime parlementaire à la «britannique» permet un contrôle permanent de la gestion. Dans un tel régime aussi, toutes les élections sont organisées le même jour. «Ce système convient mieux aux pays africains», a-t-il dit.
Auparavant, dans la matinée, le Pr Francis Vangah Wodié avait entretenu l’auditoire des avocats sur le «Rôle des cours constitutionnelles dans la mise en œuvre effective des principes et engagements issus de la Déclaration de Bamako». Dans son exposé, l’éminent juriste a non seulement parlé du rôle des cours constitutionnelles mais également du mode de désignation de ses membres. Les débats juridiques qui se sont par la suite engagés ont permis au Pr Wodié d’éclairer la lanterne des uns et des autres sur les questions de légalité, de légitimité, de lois ou de constitutions supposées parfaites ou imparfaites…
Après la cérémonie d’ouverture d’aujourd’hui, un des clous de cette cérémonie du cinquantenaire des avocats sera le panel avec les chefs d’état sur le thème de «Y a-t-il une vie après le palais?»
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional