“La mauvaise application de l’outil de gestion de l’environnement, la non exécution du plan national d’action pour l’environnement (PNAE), la mauvaise intégration de l’outil de politique financière, les problèmes entre un outil de contrôle et celui de planification, l’incohérence entre un décret et un arrêté”, sont autant d’incohérences et de faiblesses de la politique environnementale de la Côte d’Ivoire relevées, le 20 juin dernier à la Caistab, au Plateau, par Nadro Dago Félix, expert à l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur), au cours de la journée d’échange du challenge ENSI des élèves de l’école supérieure des travaux publics de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB).
Le diagnostic révèle, selon le conférencier, des insuffisances et des lacunes du cadre institutionnel, juridique et réglementaire en matière de protection de l'environnement et de gestion rationnelle des ressources naturelles. Aussi, la pollution industrielle, la dégradation de la qualité de l'eau, la surexploitation de l'environnement urbain et la faiblesse des capacités en matière de gestion urbaine, ajoutés à une croissance démographique rapide, sont autant de facteurs qui rendent insoluble la problématique environnementale.
Pour l’expert de l’Anasur, les exigences pour une bonne politique environnementale repose sur une continuité relative à l’exploitation et à la valorisation des acquis antérieurs et des actions en cours. Elle doit donc tenir compte des avis des groupes cibles et, si possible, les impliquer dans l’action, ce qui est la meilleure garantie de leur adhésion aux objectifs et de leur acceptation des méthodes, a-t-il conseillé.
Djè Abel
Le diagnostic révèle, selon le conférencier, des insuffisances et des lacunes du cadre institutionnel, juridique et réglementaire en matière de protection de l'environnement et de gestion rationnelle des ressources naturelles. Aussi, la pollution industrielle, la dégradation de la qualité de l'eau, la surexploitation de l'environnement urbain et la faiblesse des capacités en matière de gestion urbaine, ajoutés à une croissance démographique rapide, sont autant de facteurs qui rendent insoluble la problématique environnementale.
Pour l’expert de l’Anasur, les exigences pour une bonne politique environnementale repose sur une continuité relative à l’exploitation et à la valorisation des acquis antérieurs et des actions en cours. Elle doit donc tenir compte des avis des groupes cibles et, si possible, les impliquer dans l’action, ce qui est la meilleure garantie de leur adhésion aux objectifs et de leur acceptation des méthodes, a-t-il conseillé.
Djè Abel