Les enseignants du secondaire sont en train de traduire en acte leur menace de boycott des examens de fin d'année. Après avoir refusé de corriger, lundi, les copies du Brevet de technicien (BP), du Brevet d'étude professionnelle (Bep), du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), les formateurs de l'enseignement technique ont boudé hier les épreuves orales et pratiques du Bac (séries F1, F2, G1, G2). Les candidats ont dû retourner chez eux sans avoir composé, et les centres ont été fermés. Le mouvement a paralysé les 19 centres du pays dont 15 à Abidjan et 4 à l'intérieur. Ce boycott a été annoncé à maintes reprises par le Mouvement des syndicats de l'enseignement général et technique. Les grévistes exigent le décret sur les grilles indiciaires du profil de carrière des employés des secteurs éducation et formation. Les travaux en commission étant terminés, les syndicats veulent absolument rencontrer le chef de l'Etat pour «un dialogue direct» qui va permettre la prise du décret, espèrent-ils. Si rien n'est fait, les épreuves du Bac général qui débutent le 30 juin sont également menacées.
C.S
C.S