Les leaders syndicaux du secteur Education/Formation sont en attente de convocations pour une rencontre devant se tenir ce samedi 27 juin 2009 à la Présidence. De source proche du cabinet du ministre de l’Education Nationale, l’on s’affaire pour acheminer les convocations aux concernés pour leur participation à cette rencontre avec le Président de la République, qui participe de la recherche de solutions pour sortir les examens de fin d’année de l’impasse.
Vers un nouveau dialogue direct entre le Président de la République et les enseignants du secteur Education/Formation. Cette rencontre, la première élargie à tous les syndicats d’enseignants du secteur Education/Formation, pourrait se tenir aujourd’hui. Si l’on en croit M. Tomé, premier conseiller technique du ministre Bleu L ainé, la rencontre doit en principe avoir lieu ce matin. A cet effet, les services du ministère sont à pied d’œuvre pour acheminer dans les plus brefs délais des convocations aux leaders syndicaux concernés par ce dialogue direct tant réclamé par ceux-ci pour poser leurs revendications. Celles-ci portent essentiellement sur la revalorisation indiciaire et le gel de toutes les mesures prises pour fait de grève. Joint au téléphone, Mesmin Comoé, leader des instituteurs, a noté n’être pas encore entré en possession d’une quelconque convocation même si l’informaztion de la rencontre au Palais présidentiel lui a été signifiée par le cabinet du ministre Bleu Lainé. « Notre informateur, le premier conseiller technique du ministre Bleu Lainé a signifié que les services compétents s’affairent à l’acheminement des convocations », a déclaré le secrétaire général du MIDD. Du côté du Mouvement des enseignants qui regroupe sept associations syndicales du milieu exécutant actuellement sur le terrain un mot d’ordre de boycott des examens, tant au niveau de l’éducation nationale que de l’enseignement technique et professionnel, l’on se montre prudent sur le sujet. « Jusqu’à ce moment, nous ne disposons pas d’éléments matériels nous permettant de dire si oui ou non la rencontre est maintenue ou ajournée. Nous avons reçu l’information d’un haut responsable du ministère de l’Education Nationale, mais cela ne suffit pour la rendre officielle. Nous attendons la confirmation par l’envoi de convocations officielles », a expliqué N’Dri Michel, secrétaire général de la Cesci et membre du Mouvement des 7.
La grille indiciaire
revalorisée au cœur
du dialogue direct
Si la rencontre devant se tenir à la Présidence est maintenant, les travaux sur l’un des points majeurs de revendications des syndicats d’enseignants, à savoir la revalorisation indiciaire, risque d’être houleux. Tant le gouvernement campe sur sa position d’une « grille indiciaire revalorisée raisonnable », qui n’explose pas la masse salariale. A cet effet, les propositions des syndicats taxées jusque là de surenchères ont été rejetées. Là où les enseignants du secondaire et du technique exigent 1375 points pour le A 3, les instituteurs, sous la houlette du MIDD, exigent une bonification de moins vingt cinq (-25) points d’indices. Soit 1350 points. Les rencontres préparatoires avec les ministres de tutelle et techniques ont toutes accouché d’une souris. D’où le grandissime espoir placé en la rencontre d’arbitrage du Président Laurent Gbagbo. « La définition indiciaire des instituteurs dépend de l’indice accordée au grade A3. Actuellement, ce grade est à 1225. Nous réclamons 1200. S’il évolue, nous réclamerons -25, points ce qui lui sera afecté. Le décret a permis la suppression des grades A1 et A2. Donc les enseignants du secondaire ont évolué. Nous aussi, nous devrons évoluer, mais le principe d’une revalorisation indiciaire nous a été accordé. Nous attendons que cela se concrétise dans les faits », conclu Mesmin Comoé. Cette position augure des débats houleux en perspective.
M.Tié Traoré
Vers un nouveau dialogue direct entre le Président de la République et les enseignants du secteur Education/Formation. Cette rencontre, la première élargie à tous les syndicats d’enseignants du secteur Education/Formation, pourrait se tenir aujourd’hui. Si l’on en croit M. Tomé, premier conseiller technique du ministre Bleu L ainé, la rencontre doit en principe avoir lieu ce matin. A cet effet, les services du ministère sont à pied d’œuvre pour acheminer dans les plus brefs délais des convocations aux leaders syndicaux concernés par ce dialogue direct tant réclamé par ceux-ci pour poser leurs revendications. Celles-ci portent essentiellement sur la revalorisation indiciaire et le gel de toutes les mesures prises pour fait de grève. Joint au téléphone, Mesmin Comoé, leader des instituteurs, a noté n’être pas encore entré en possession d’une quelconque convocation même si l’informaztion de la rencontre au Palais présidentiel lui a été signifiée par le cabinet du ministre Bleu Lainé. « Notre informateur, le premier conseiller technique du ministre Bleu Lainé a signifié que les services compétents s’affairent à l’acheminement des convocations », a déclaré le secrétaire général du MIDD. Du côté du Mouvement des enseignants qui regroupe sept associations syndicales du milieu exécutant actuellement sur le terrain un mot d’ordre de boycott des examens, tant au niveau de l’éducation nationale que de l’enseignement technique et professionnel, l’on se montre prudent sur le sujet. « Jusqu’à ce moment, nous ne disposons pas d’éléments matériels nous permettant de dire si oui ou non la rencontre est maintenue ou ajournée. Nous avons reçu l’information d’un haut responsable du ministère de l’Education Nationale, mais cela ne suffit pour la rendre officielle. Nous attendons la confirmation par l’envoi de convocations officielles », a expliqué N’Dri Michel, secrétaire général de la Cesci et membre du Mouvement des 7.
La grille indiciaire
revalorisée au cœur
du dialogue direct
Si la rencontre devant se tenir à la Présidence est maintenant, les travaux sur l’un des points majeurs de revendications des syndicats d’enseignants, à savoir la revalorisation indiciaire, risque d’être houleux. Tant le gouvernement campe sur sa position d’une « grille indiciaire revalorisée raisonnable », qui n’explose pas la masse salariale. A cet effet, les propositions des syndicats taxées jusque là de surenchères ont été rejetées. Là où les enseignants du secondaire et du technique exigent 1375 points pour le A 3, les instituteurs, sous la houlette du MIDD, exigent une bonification de moins vingt cinq (-25) points d’indices. Soit 1350 points. Les rencontres préparatoires avec les ministres de tutelle et techniques ont toutes accouché d’une souris. D’où le grandissime espoir placé en la rencontre d’arbitrage du Président Laurent Gbagbo. « La définition indiciaire des instituteurs dépend de l’indice accordée au grade A3. Actuellement, ce grade est à 1225. Nous réclamons 1200. S’il évolue, nous réclamerons -25, points ce qui lui sera afecté. Le décret a permis la suppression des grades A1 et A2. Donc les enseignants du secondaire ont évolué. Nous aussi, nous devrons évoluer, mais le principe d’une revalorisation indiciaire nous a été accordé. Nous attendons que cela se concrétise dans les faits », conclu Mesmin Comoé. Cette position augure des débats houleux en perspective.
M.Tié Traoré