• Votre club, le CFO, a la particularité de compter de nombreux ivoiriens en son sein. Combien sont-ils ?
Pour moi, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso constituent un même pays. J'ai eu la chance de côtoyer quelques jeunes, dont Koudou Ismaël que j'ai découvert et convaincu de jouer avec les Etalons. Le déclic est parti de là. Je n'hésite plus à donner leur chance à nos frères de la diaspora pour qu'ils aident mon club. Il y a une trentaine de footballeurs ivoiriens dans notre championnat.
• Que vous apportent concrètement ces joueurs ivoiriens ?
Il y a beaucoup de centres de formations en Côte d'Ivoire et la tranche d'âge qui m'intéresse est celle des juniors que je la trouve facilement en Côte d'Ivoire car il n'existe pas un championnat des jeunes ici. Depuis 2005, par exemple, j'ai découvert un jeune du nom de Traoré Moussa qui est né à Bouaké. Je l'ai fait venir ici et il a joué avec les Etalons cadets. Aujourd'hui, il est devenu l'attaquant vedette des juniors burkinabè. Depuis quelques semaines, il a signé au Standard de Liège en Belgique. En général, lorsqu'ils viennent ici, ce n'est pas pour durer. Généralement, après six mois ou un an, je réussis à les placer en Europe.
• Ne le faites-vous pas au détriment des jeunes footballeurs burkinabè ?
(Rires) Non. N'ayant pas de championnat de petites catégories ici, c'est difficile. Mais, je tiens à vous dire que j'ai sorti plusieurs joueurs burkinabè tels que Moumouni Dagano, Bancé Aristide, Mady Panandetiguiri. C'est également moi qui ai convaincu Yssouf Koné de jouer avec les Etalons. Lorsqu'il jouait au Raja, je l'ai approché et convaincu. Je suis fier de ce que j'ai pu faire jusque-là. Je ne regarde pas un pays car même au Mali, j'ai sorti Cheick Diabaté (Prêté par Bordeaux à Ajaccio /France). C'est à la Can des Cadets en 2005, en Gambie, que je l'ai découvert. Mazoo Moussa, lui, je l'ai découvert au Niger. Aujourd'hui, il fait les beaux jours du CSKA Moscou après avoir transité par le CFO. J'aide les talents africains du mieux que je peux sans regarder les nationalités. Lorsqu'un joueur n'a pas de talent, je n'ai pas d'état d'âme. Et je ne serai jamais complaisant.
Entretien réalisé à Ouaga par
Guy-Florentin Yaméogo
Pour moi, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso constituent un même pays. J'ai eu la chance de côtoyer quelques jeunes, dont Koudou Ismaël que j'ai découvert et convaincu de jouer avec les Etalons. Le déclic est parti de là. Je n'hésite plus à donner leur chance à nos frères de la diaspora pour qu'ils aident mon club. Il y a une trentaine de footballeurs ivoiriens dans notre championnat.
• Que vous apportent concrètement ces joueurs ivoiriens ?
Il y a beaucoup de centres de formations en Côte d'Ivoire et la tranche d'âge qui m'intéresse est celle des juniors que je la trouve facilement en Côte d'Ivoire car il n'existe pas un championnat des jeunes ici. Depuis 2005, par exemple, j'ai découvert un jeune du nom de Traoré Moussa qui est né à Bouaké. Je l'ai fait venir ici et il a joué avec les Etalons cadets. Aujourd'hui, il est devenu l'attaquant vedette des juniors burkinabè. Depuis quelques semaines, il a signé au Standard de Liège en Belgique. En général, lorsqu'ils viennent ici, ce n'est pas pour durer. Généralement, après six mois ou un an, je réussis à les placer en Europe.
• Ne le faites-vous pas au détriment des jeunes footballeurs burkinabè ?
(Rires) Non. N'ayant pas de championnat de petites catégories ici, c'est difficile. Mais, je tiens à vous dire que j'ai sorti plusieurs joueurs burkinabè tels que Moumouni Dagano, Bancé Aristide, Mady Panandetiguiri. C'est également moi qui ai convaincu Yssouf Koné de jouer avec les Etalons. Lorsqu'il jouait au Raja, je l'ai approché et convaincu. Je suis fier de ce que j'ai pu faire jusque-là. Je ne regarde pas un pays car même au Mali, j'ai sorti Cheick Diabaté (Prêté par Bordeaux à Ajaccio /France). C'est à la Can des Cadets en 2005, en Gambie, que je l'ai découvert. Mazoo Moussa, lui, je l'ai découvert au Niger. Aujourd'hui, il fait les beaux jours du CSKA Moscou après avoir transité par le CFO. J'aide les talents africains du mieux que je peux sans regarder les nationalités. Lorsqu'un joueur n'a pas de talent, je n'ai pas d'état d'âme. Et je ne serai jamais complaisant.
Entretien réalisé à Ouaga par
Guy-Florentin Yaméogo