La situation des droits de l’homme qui n’était pas reluisante avant la crise s’est davantage détériorée avec de graves atteintes aux dits droits et l’apparition de nouvelles formes de criminalités ». C’est l’un des constats faits par la présidente nationale de la Commission des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), Mme Victorine Wodié, lors de la présentation du rapport annuel 2008 de l’institution qui a eu lieu hier au Conseil économique et social en présence d’éminentes personnalités. Au nombre desquelles M.Kabran Appia, représentant le Président Gbagbo et le Nonce apostolique, Mgr Ambroise Madha.
Parlant de l’adaptation du texte fondateur de la Cndhi, au principe de Paris, Mme Wodié a déclaré que les groupements et les partis politiques devront en être exclus. Elle a cependant souhaité que l’Etat prennent toutes les mesures appropriées pour rendre effectifs l’ensemble des droits proclamés dans la constitution, dans les conventions et traités internationaux auxquels il est partie prenante, ainsi que dans les textes législatifs et réglementaires. L’Etat devra aussi, selon elle, tout mettre en œuvre pour que la matière des droits de l’homme soit enseignée dans les écoles primaires, les lycées et collèges, de sorte à inculquer la culture des droits de l’homme et de la paix aux jeunes, qui sont les adultes de demain. La lutte contre la pauvreté doit aussi, selon elle, être la priorité pour l’Etat. D’où la nécessité d’adapter la formation aux besoins et aux réalités du pays, d’encourager l’accès équitable des jeunes à l’emploi, d’aider les populations et notamment les jeunes à créer des micro-entreprises, de réaliser le projet d’assurance maladie. Mme Victorine Wodié a souligné que la crise qu’a connue le pays, a exacerbé les atteintes aux droits à la vie, aux droits à la santé, au droit au travail, au droit à l’éducation, au droit à la libre circulation, au droit à un environnement sain, etc. A ce tableau peu reluisant, elle a ajouté la situation des victimes de guerre qui ont subi des pertes, et qui malheureusement jusqu’à présent, n’ont pas été indemnisées. Elles sont livrées à elles-mêmes et la misère dans laquelle elles vivent constitue une atteinte à leur dignité.
La commission a enregistré au total 201 requêtes de tous les domaines des droits de l’homme et provenant de toutes les couches sociales du pays. La quasi-totalité des requêtes proviennent de la région des Lagunes et plus précisément du District d’Abidjan. Parce qu’une très grande partie de la population victime de la violation des droits de l’homme, dans les autres régions du pays, n’a pu saisir la Cndhci, en raison de l’absence d’une commission dans ces régions. Pour remédier à cette situation, des commissaires ont été désignés parmi les membres pour couvrir les 19 régions du pays. Mme Wodié veut par ailleurs que la Cndhci soit confirmée en tant qu’institution de la République de Côte d’Ivoire, inscrite dans la constitution.
Marie-Adele Djidjé
Parlant de l’adaptation du texte fondateur de la Cndhi, au principe de Paris, Mme Wodié a déclaré que les groupements et les partis politiques devront en être exclus. Elle a cependant souhaité que l’Etat prennent toutes les mesures appropriées pour rendre effectifs l’ensemble des droits proclamés dans la constitution, dans les conventions et traités internationaux auxquels il est partie prenante, ainsi que dans les textes législatifs et réglementaires. L’Etat devra aussi, selon elle, tout mettre en œuvre pour que la matière des droits de l’homme soit enseignée dans les écoles primaires, les lycées et collèges, de sorte à inculquer la culture des droits de l’homme et de la paix aux jeunes, qui sont les adultes de demain. La lutte contre la pauvreté doit aussi, selon elle, être la priorité pour l’Etat. D’où la nécessité d’adapter la formation aux besoins et aux réalités du pays, d’encourager l’accès équitable des jeunes à l’emploi, d’aider les populations et notamment les jeunes à créer des micro-entreprises, de réaliser le projet d’assurance maladie. Mme Victorine Wodié a souligné que la crise qu’a connue le pays, a exacerbé les atteintes aux droits à la vie, aux droits à la santé, au droit au travail, au droit à l’éducation, au droit à la libre circulation, au droit à un environnement sain, etc. A ce tableau peu reluisant, elle a ajouté la situation des victimes de guerre qui ont subi des pertes, et qui malheureusement jusqu’à présent, n’ont pas été indemnisées. Elles sont livrées à elles-mêmes et la misère dans laquelle elles vivent constitue une atteinte à leur dignité.
La commission a enregistré au total 201 requêtes de tous les domaines des droits de l’homme et provenant de toutes les couches sociales du pays. La quasi-totalité des requêtes proviennent de la région des Lagunes et plus précisément du District d’Abidjan. Parce qu’une très grande partie de la population victime de la violation des droits de l’homme, dans les autres régions du pays, n’a pu saisir la Cndhci, en raison de l’absence d’une commission dans ces régions. Pour remédier à cette situation, des commissaires ont été désignés parmi les membres pour couvrir les 19 régions du pays. Mme Wodié veut par ailleurs que la Cndhci soit confirmée en tant qu’institution de la République de Côte d’Ivoire, inscrite dans la constitution.
Marie-Adele Djidjé