Le gouvernement a décidé désormais d'impliquer les populations pour accompagner les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) qu'il a signé. il y a neuf ans pour réduire la pauvreté.
Lancés il y a neuf ans, par les chefs d'Etat du monde entier, les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) doivent s'achever en 2015. D'ici là, ils devront permettre aux Nations de la planète de réduire, en un temps record, l'extrême pauvreté et la faim, d'assurer l'éducation primaire pour tous, de promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, de réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, d'améliorer la santé maternelle, de combattre le Vih/Sida, le paludisme et d'autres maladies, d'assurer un environnement durable et de mettre en place un partenariat mondial pour le développement. En Côte d'Ivoire, ces objectifs devraient permettre d'atteindre un taux de 16% de pauvreté, contre 48,9% en ce moment, selon le dernier rapport du programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Malheureusement, depuis la mise en route de ces objectifs, suivie de son lancement pilote dans la ville de Tiassalé en 2004, les Omd semblent être méconnus des populations. A telle enseigne qu'on a l'impression que les buts visés ne seront pas atteints à la date indiquée. Le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement qui pilote ce vaste projet a décidé désormais d'impliquer les populations afin qu'elles s'approprient les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), dont les bénéficiaires ne sont que les populations. Il organise depuis hier, à la Chambre d'industrie et de commerce (Cci) en collaboration avec l'Ong Repères, une série de rencontres avec les hommes de médias, les collectivités territoriales et les femmes issues des zones Cno (Centre-nord et ouest). En initiant ces rencontres, les autorités entendent saisir l'année 2009 pour focaliser l'attention des acteurs essentiels au développement sur la nécessité de redoubler d'ardeur pour la réalisation de ces objectifs du millénaire pour le développement en Côte d'Ivoire. Selon M. El Alhassane Baguia, du ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement, certes des actions sont menées. Malheureusement, les médias locaux ne manifestent pas d'intérêt particulier aux Omd. Il en est de même pour les collectivités territoriales qui n'arrivent pas à emboîter le pas à Tiassalé, la commune pilote des Omd depuis plus de cinq ans. C'est aussi le cas des entreprises qui ne mènent pas des actions sociales coordonnées en général, et aussi des femmes des zones Cno, qui doivent rattraper un énorme retard sur la majorité des Objectifs du millénaire pour le développement, dont le troisième est l'égalité des sexes et l'autonomisation de la femme. "Neuf ans après l'adoption de la déclaration du millénaire, les progrès réalisés en Côte d'Ivoire vers la réalisation des Omd sont invisibles. L'une des principales raisons en est le manque d'informations fournies aux parties prenantes, la non matérialisation des engagements de ces dernières à la déclaration du Millénaire et la faible mobilisation des acteurs de développement", a-t-il dit. Avant d'ajouter que dans les jours à venir, les dispositions seront prises pour accentuer la sensibilisation et permettre aux autres de suivre les actions menées et à venir.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Lancés il y a neuf ans, par les chefs d'Etat du monde entier, les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) doivent s'achever en 2015. D'ici là, ils devront permettre aux Nations de la planète de réduire, en un temps record, l'extrême pauvreté et la faim, d'assurer l'éducation primaire pour tous, de promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, de réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, d'améliorer la santé maternelle, de combattre le Vih/Sida, le paludisme et d'autres maladies, d'assurer un environnement durable et de mettre en place un partenariat mondial pour le développement. En Côte d'Ivoire, ces objectifs devraient permettre d'atteindre un taux de 16% de pauvreté, contre 48,9% en ce moment, selon le dernier rapport du programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Malheureusement, depuis la mise en route de ces objectifs, suivie de son lancement pilote dans la ville de Tiassalé en 2004, les Omd semblent être méconnus des populations. A telle enseigne qu'on a l'impression que les buts visés ne seront pas atteints à la date indiquée. Le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement qui pilote ce vaste projet a décidé désormais d'impliquer les populations afin qu'elles s'approprient les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), dont les bénéficiaires ne sont que les populations. Il organise depuis hier, à la Chambre d'industrie et de commerce (Cci) en collaboration avec l'Ong Repères, une série de rencontres avec les hommes de médias, les collectivités territoriales et les femmes issues des zones Cno (Centre-nord et ouest). En initiant ces rencontres, les autorités entendent saisir l'année 2009 pour focaliser l'attention des acteurs essentiels au développement sur la nécessité de redoubler d'ardeur pour la réalisation de ces objectifs du millénaire pour le développement en Côte d'Ivoire. Selon M. El Alhassane Baguia, du ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement, certes des actions sont menées. Malheureusement, les médias locaux ne manifestent pas d'intérêt particulier aux Omd. Il en est de même pour les collectivités territoriales qui n'arrivent pas à emboîter le pas à Tiassalé, la commune pilote des Omd depuis plus de cinq ans. C'est aussi le cas des entreprises qui ne mènent pas des actions sociales coordonnées en général, et aussi des femmes des zones Cno, qui doivent rattraper un énorme retard sur la majorité des Objectifs du millénaire pour le développement, dont le troisième est l'égalité des sexes et l'autonomisation de la femme. "Neuf ans après l'adoption de la déclaration du millénaire, les progrès réalisés en Côte d'Ivoire vers la réalisation des Omd sont invisibles. L'une des principales raisons en est le manque d'informations fournies aux parties prenantes, la non matérialisation des engagements de ces dernières à la déclaration du Millénaire et la faible mobilisation des acteurs de développement", a-t-il dit. Avant d'ajouter que dans les jours à venir, les dispositions seront prises pour accentuer la sensibilisation et permettre aux autres de suivre les actions menées et à venir.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
