La secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi), Marie-Odette Lorougnon, par ailleurs député de la circonscription d’Attécoubé, a apporté, hier, un soutien aux populations sinistrées d’Agban-Attié, dans sa commune.
Cette action intervient quelques jours après l’éboulement, consécutif aux pluies diluviennes du jeudi 11 et vendredi 12 juin derniers. Lesquelles ont provoqué la mort de 21 personnes à Abidjan, dont 14 dans ce village. Marie-Odette Lorougon a remis aux parents des victimes, ainsi qu’à la communauté villageoise, une tonne de riz, des pagnes et de l’argent. Après quoi, elle s’est offusquée de la vente de terrains dans les zones non constructibles et a condamné ses auteurs. « Ne vendez pas des terrains dangereux aux gens. Ce n’est pas parce que vous voulez de l’argent que vous allez donner la mort aux autres ». Aux populations, elle a conseillé la prudence et surtout la solidarité. « Prenez des dispositions en période de pluie. Ne restez pas dans les maisons. Faites-vous héberger par le voisin. Soyez solidaires. C’est la solidarité qui fait l’harmonie. Acceptez les mesures de recasement que l’Etat va vous proposer. C’est pour votre survie », a-t-elle dit, avant d’interpeller les autorités municipales sur leurs responsabilités. « Une famille yacouba a été engloutie en 2006. Les autorités municipales avaient promis de prendre des dispositions. D’où vient qu’on parle encore de morts aux flancs des collines?».
Marcelline Gneproust
Cette action intervient quelques jours après l’éboulement, consécutif aux pluies diluviennes du jeudi 11 et vendredi 12 juin derniers. Lesquelles ont provoqué la mort de 21 personnes à Abidjan, dont 14 dans ce village. Marie-Odette Lorougon a remis aux parents des victimes, ainsi qu’à la communauté villageoise, une tonne de riz, des pagnes et de l’argent. Après quoi, elle s’est offusquée de la vente de terrains dans les zones non constructibles et a condamné ses auteurs. « Ne vendez pas des terrains dangereux aux gens. Ce n’est pas parce que vous voulez de l’argent que vous allez donner la mort aux autres ». Aux populations, elle a conseillé la prudence et surtout la solidarité. « Prenez des dispositions en période de pluie. Ne restez pas dans les maisons. Faites-vous héberger par le voisin. Soyez solidaires. C’est la solidarité qui fait l’harmonie. Acceptez les mesures de recasement que l’Etat va vous proposer. C’est pour votre survie », a-t-elle dit, avant d’interpeller les autorités municipales sur leurs responsabilités. « Une famille yacouba a été engloutie en 2006. Les autorités municipales avaient promis de prendre des dispositions. D’où vient qu’on parle encore de morts aux flancs des collines?».
Marcelline Gneproust