Leader avec huit victoires, quatre nuls et une défaite (0-1 contre Issia), 28 points, l’Asec Mimosas tient, pour l’instant, le bon bout. Elle dirige le navire sans grand dommage. Certes, le début de la saison a été difficile pour les Mimos, mais après le limogeage de Patrick Liewig et l’arrivée de Maxime Gouaméné à la tête de l’encadrement technique, l’équipe semble avoir retrouvé ses repères, son identité. La méthode du nouvel entraîneur fonctionne bien et son message passe bien. L’Asec allie à son jeu chatoyant, l’efficacité. En treize journées, les vice- champions ont inscrit 21 buts et n’en ont encaissé que 6. Soit un goal différentiel +15. Leur fantasque attaquant, N’Gossan Antoine, indisponible depuis le début du championnat pour cause de blessure, est revenu en force. En cinq matches, il a inscrit six buts. Kouakou N’Doua (4 buts), Zagbayou Hugues (la révélation), Koné Bakary, Yaw Frippong et le valeureux capitaine Diomandé Ahmed Hervé ont joué leur partition.
Toutefois, au niveau de la discipline tactique dans les différents compartiments, l’équipe traîne encore des lacunes. Si Gouaméné arrive à combler ces failles pendant la trêve, l’Asec pourrait devenir irrésistible dans la deuxième phase.
Issia Wazi est la grande surprise. Avec huit victoires, deux nuls et trois défaites, les Indomptables ont réussi un parcours remarquable, alors que personne ne vendait cher leur peau. L’équipe ayant connu une saignée et étant confrontée à d’énormes problèmes financiers et matériels. Mais, dans la discrétion, la présidente Ginette Ross a su colmater les brèches pour asseoir un groupe compétitif. Le recrutement de l’entraîneur Boussou Jean-Claude a fait du bien à Issia. Il a tissé sa toile autour du trio Boli Armand-Diomandé Abou-Kouhon Serges. Les deux premiers que l’on croyait au bout du rouleau, ont confondu tout le monde par leur santé physique, leur état d’esprit et leur efficacité. Le compteur de Boli marque 5 buts.
Issia qui compte se renforcer pendant le mercato peut davantage faire mal, si elle reste humble et disciplinée.
Le Sewé Sports de San-Pedro, pour son retour parmi l’élite, se comporte bien dans l’ensemble ; même si, avec la qualité de son effectif, il aurait pu mieux faire. Dogba Ange Pacôme (4 buts), Comoé N’Guessan Katalin, Ottro Adou Dago, Néné-Bi, Voli Bi Tra, Guéhi Kokou … sont de la bonne graine. Mais hormis les deux premiers, les autres n’arrivent pas encore à donner entière satisfaction. Avec six victoires, quatre défaites et trois nuls (3e, 21 points +5), les protégés d’Eugène Marie Diomandé, sont à 7 points du leader. C’est beaucoup. Emmanuel Gli, le successeur d’Otokoré Didier (devenu directeur technique) et ses poulains (invaincus à domicile) doivent se remettre au travail. Leur jeu manque de lumière et de mordant. En tout cas, le public attend encore beaucoup d’eux dans cette compétition.
Le Stella Club (4e avec 21 points +3), le Stade d’Abidjan (6e, 19 points + 3) et la Soa (7e ,18 points -1) sont crédités d’une bonne prestation dans l’ensemble. Les Stadistes, conduits par un certain Garba (le Nigérien), doivent avoir quelques regrets pour avoir lâcher prise au moment où bon nombre d’observateurs croyaient en leur étoile. Pendant cinq ou six journées, les «enfants» du président Aby Richmond avaient occupé le fauteuil de leader.
Les Militaires (3e la saison écoulée) étaient également bien partis, mais vers la fin de la manche aller, leurs cartouches étaient mouillées. Peut-être qu’ils réservent des surprises agréables à leur public à la phase retour.
Que dire de l’Africa (5e, 20 points + 6 et un match en retard) ? Le champion ivoirien a connu un début très difficile. Il a été éliminé très tôt en Ligue des Champions. Le malheur l’a poursuivi en championnat. Heureusement que l’arrivée de Gianni à la place de Toto Nobile, semble lui avoir donné un nouveau souffle. Six victoires, deux nuls et quatre défaites, le bilan des Aiglons est passable.
Si l’Africa espère conserver son titre, elle doit se renforcer en attaque. Son buteur actuel, Blagnon Goué (6 buts), a besoin d’un complice pour concrétiser les nombreuses occasions que s’offre l’équipe. Dans le secteur médian également, il manque un vrai leader, un pourvoyeur de balles pour éclairer le jeu. Quand on est ambitieux, on y met le prix. Si les dirigeants Vert et rouge comprennent cela, leur équipe pourrait véritablement s’envoler. Dans le cas contraire… JCA (8e, 17 points +2), Efym (9e, 17 points -12), Denguélé (10e, 15 points -5) et Ouragahio (11e, 15 points -5), peuvent mieux faire avec un peu plus d’effort. Pour l’instant, leur production est passable.
Bassam (12e, 9 points-4), Bouna (9 points - 6) et Bingerville (9 points -8, un match en retard) ont déçu. Ils avaient habitué le public à mieux que ça. Vivement qu’ils se ressaisissent. Sinon, bonjour l’enfer.
Jean-Baptiste Behi
Toutefois, au niveau de la discipline tactique dans les différents compartiments, l’équipe traîne encore des lacunes. Si Gouaméné arrive à combler ces failles pendant la trêve, l’Asec pourrait devenir irrésistible dans la deuxième phase.
Issia Wazi est la grande surprise. Avec huit victoires, deux nuls et trois défaites, les Indomptables ont réussi un parcours remarquable, alors que personne ne vendait cher leur peau. L’équipe ayant connu une saignée et étant confrontée à d’énormes problèmes financiers et matériels. Mais, dans la discrétion, la présidente Ginette Ross a su colmater les brèches pour asseoir un groupe compétitif. Le recrutement de l’entraîneur Boussou Jean-Claude a fait du bien à Issia. Il a tissé sa toile autour du trio Boli Armand-Diomandé Abou-Kouhon Serges. Les deux premiers que l’on croyait au bout du rouleau, ont confondu tout le monde par leur santé physique, leur état d’esprit et leur efficacité. Le compteur de Boli marque 5 buts.
Issia qui compte se renforcer pendant le mercato peut davantage faire mal, si elle reste humble et disciplinée.
Le Sewé Sports de San-Pedro, pour son retour parmi l’élite, se comporte bien dans l’ensemble ; même si, avec la qualité de son effectif, il aurait pu mieux faire. Dogba Ange Pacôme (4 buts), Comoé N’Guessan Katalin, Ottro Adou Dago, Néné-Bi, Voli Bi Tra, Guéhi Kokou … sont de la bonne graine. Mais hormis les deux premiers, les autres n’arrivent pas encore à donner entière satisfaction. Avec six victoires, quatre défaites et trois nuls (3e, 21 points +5), les protégés d’Eugène Marie Diomandé, sont à 7 points du leader. C’est beaucoup. Emmanuel Gli, le successeur d’Otokoré Didier (devenu directeur technique) et ses poulains (invaincus à domicile) doivent se remettre au travail. Leur jeu manque de lumière et de mordant. En tout cas, le public attend encore beaucoup d’eux dans cette compétition.
Le Stella Club (4e avec 21 points +3), le Stade d’Abidjan (6e, 19 points + 3) et la Soa (7e ,18 points -1) sont crédités d’une bonne prestation dans l’ensemble. Les Stadistes, conduits par un certain Garba (le Nigérien), doivent avoir quelques regrets pour avoir lâcher prise au moment où bon nombre d’observateurs croyaient en leur étoile. Pendant cinq ou six journées, les «enfants» du président Aby Richmond avaient occupé le fauteuil de leader.
Les Militaires (3e la saison écoulée) étaient également bien partis, mais vers la fin de la manche aller, leurs cartouches étaient mouillées. Peut-être qu’ils réservent des surprises agréables à leur public à la phase retour.
Que dire de l’Africa (5e, 20 points + 6 et un match en retard) ? Le champion ivoirien a connu un début très difficile. Il a été éliminé très tôt en Ligue des Champions. Le malheur l’a poursuivi en championnat. Heureusement que l’arrivée de Gianni à la place de Toto Nobile, semble lui avoir donné un nouveau souffle. Six victoires, deux nuls et quatre défaites, le bilan des Aiglons est passable.
Si l’Africa espère conserver son titre, elle doit se renforcer en attaque. Son buteur actuel, Blagnon Goué (6 buts), a besoin d’un complice pour concrétiser les nombreuses occasions que s’offre l’équipe. Dans le secteur médian également, il manque un vrai leader, un pourvoyeur de balles pour éclairer le jeu. Quand on est ambitieux, on y met le prix. Si les dirigeants Vert et rouge comprennent cela, leur équipe pourrait véritablement s’envoler. Dans le cas contraire… JCA (8e, 17 points +2), Efym (9e, 17 points -12), Denguélé (10e, 15 points -5) et Ouragahio (11e, 15 points -5), peuvent mieux faire avec un peu plus d’effort. Pour l’instant, leur production est passable.
Bassam (12e, 9 points-4), Bouna (9 points - 6) et Bingerville (9 points -8, un match en retard) ont déçu. Ils avaient habitué le public à mieux que ça. Vivement qu’ils se ressaisissent. Sinon, bonjour l’enfer.
Jean-Baptiste Behi
