La star Michael Jackson, décédée dans la nuit de jeudi à vendredi, ne laisse personne indifférent.
Par la voix de son chef de cabinet, le roi du Sanwi, Nanan N’Douffou V, réclame la dépouille mortelle de Michael Jackson, «roi de la pop», investi «prince des Agni sanwi», depuis sa mémorable visite effectuée à Krindjabo (Aboisso), le 14 février 1992.
Le commandant Kacou Brou (KB) des Affaires maritimes et portuaires, chef de cabinet, rapportant les propos de sa majesté Nanan N’Douffou V, affirme : «selon la tradition des Agni sanwi, un prince n’est jamais enterré à l’étranger». C’est pourquoi, poursuit-il, «le peuple sanwi dont Michael était un membre à part entière, car il en avait les attributs princiers et avait fait la promesse de parachever la construction du palais royal, avant qu’il ne connaisse des problèmes de santé et judiciaires, entend saisir, officiellement, le Président Laurent Gbagbo, de cette requête». Car, à en croire le roi et ses notables, ils avaient des nouvelles de la pop star jusqu’au décès de l’ex-maire d’Aboisso, Elleingand Etché, il y a un peu plus d’un an.
En tout état de cause, la population, à la suite du reportage effectué par de nombreux médias internationaux, le week-end dernier, à Krindjabo, s’attelle à organiser des funérailles dignes, à la hauteur du talent et de la renommée de leur «fils». Qui, du reste, aurait affirmé au cours de son séjour en terre ivoirienne, «reconnaître les siens et la terre d’origine de ses ancêtres».
R. C
Par la voix de son chef de cabinet, le roi du Sanwi, Nanan N’Douffou V, réclame la dépouille mortelle de Michael Jackson, «roi de la pop», investi «prince des Agni sanwi», depuis sa mémorable visite effectuée à Krindjabo (Aboisso), le 14 février 1992.
Le commandant Kacou Brou (KB) des Affaires maritimes et portuaires, chef de cabinet, rapportant les propos de sa majesté Nanan N’Douffou V, affirme : «selon la tradition des Agni sanwi, un prince n’est jamais enterré à l’étranger». C’est pourquoi, poursuit-il, «le peuple sanwi dont Michael était un membre à part entière, car il en avait les attributs princiers et avait fait la promesse de parachever la construction du palais royal, avant qu’il ne connaisse des problèmes de santé et judiciaires, entend saisir, officiellement, le Président Laurent Gbagbo, de cette requête». Car, à en croire le roi et ses notables, ils avaient des nouvelles de la pop star jusqu’au décès de l’ex-maire d’Aboisso, Elleingand Etché, il y a un peu plus d’un an.
En tout état de cause, la population, à la suite du reportage effectué par de nombreux médias internationaux, le week-end dernier, à Krindjabo, s’attelle à organiser des funérailles dignes, à la hauteur du talent et de la renommée de leur «fils». Qui, du reste, aurait affirmé au cours de son séjour en terre ivoirienne, «reconnaître les siens et la terre d’origine de ses ancêtres».
R. C