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Société Publié le mercredi 1 juillet 2009 | Nord-Sud

Drame des éboulements de terrains à Abidjan - La Lidho accuse le gouvernement

Malgré l'existence de structures de prévention et de gestion de catastrophes naturelles …, le gouvernement s'est laissé surprendre ». a accusé hier Dr André Banhouman Kamaté, président de la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (Lidho). C'était au cours d'une conférence de presse, au siège de l’Association. Selon Dr Kamaté, cette catastrophe aurait pu être évitée si les structures spécialisées du gouvernement avaient informé suffisamment à l'avance, les populations sur les périls qu'elles courent. Il a par la suite exhorté les autorités à élaborer une véritable politique rigoureuse de l'habitat, afin de loger décemment les populations. Car, la Côte d'Ivoire est signataire d'un certain nombre de conventions internationales dont un pacte international aux droits socio-économique et culturel. Selon Dr Kamaté, ce pacte, garantit aux populations le droit d'avoir un habitat décent. Qu'on construise des habitats économiques, mais sur des sites viabilisés pour les populations de sorte que cette tragédie ne se reproduise plus» a-t-il plaidé. Au cours de cette même conférence, Dr Kamaté a évoqué le dédommagement des victimes des déchets toxiques. Pour la Lidho, les promesses faites par le gouvernement ne sont pas encore réalisées. La construction d'un hôpital spécialisé pour la survie des victimes et celle de la décharge moderne suscitent encore des interrogations quant à leur réalisation. “La Lidho invite les autorités qui ont eu en charge la gestion des cent milliards (des déchets toxiques) à rendre et à faire le point sur l'état de réalisation des promesses du gouvernement. Le sort des barons de la filière Café-Cacao intéresse également la Lidho. Le président estime qu'en se basant sur le principe constitutionnel de la présomption d'innocence, la prorogation indéfinie de la durée de la détention provisoire s'accommode peu du principe de la liberté et du droit des inculpés à être jugés dans un délai raisonnable.

Adélaïde Konin (Stagiaire)
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