Le projet d'électrification des villages du grand centre a tourné au drame. N'denou et Konan-Koffikro, deux villages de la sous-préfecture de Lolobo qui avaient épousé la doctrine de la paix, ont emprunté le chemin de la violence. La cause immédiate de cet affrontement, la non application de façon linéaire du programme de l'électrification des responsables en charge du projet dans les villages situés sur l'axe Yamoussoukro-Bouaké.
Le sang a coulé à flot à N'denou qui a été le théâtre de ces tristes affrontements. Le crépuscule du dimanche a été très amer pour les deux peuples Nanafouè que sont N'denou et Konan-Koffikro. Voulant coûte que coûte jouir en premier de la mise sous tension avant son voisin Konan-Koffikro, N'denou a vu son rêve se volatiser. Les chantiers étaient plutôt avancés chez le voisin laissant ainsi le village d'avant (N'denou), à sa situation de départ. Ce mécontentement a engendré des bagarres entre les deux camps. M. Yao Koffi Benoît, Secrétaire général Pdci de la section de N'denou, l'un des témoins qui a vécu les faits, raconte : " Depuis quatre mois environ, les villages de N'denou et de Konan-Koffikro ont été avertis de la reprise des travaux d'électrification. Les travaux s'étant accélérés dans le village Bocabo à la demande express du président de la république, cela a évidemment ralenti ceux des deux autres villages. Mais entre temps, les travailleurs, revenus, ont décidé de commencer les travaux à Konan-Koffikro. Chose que les habitants de N'denou ont mal perçue. Car, ils auraient reçu des informations faisant état de ce qu'après le village voisin, ils devraient attendre dix ans pour bénéficier de la lumière. C'est ainsi qu'ils ont fait un blocus pour empêcher les matériels qui devraient passer par leur village. Les voisins ne voulant pas perdre ce projet ont décidé de venir lever le barrage. Ce qui a tourné à un affrontement dont on dénombre plusieurs blessés graves avec des crânes fendus, des individus tailladés à la machette, des portes des maisons saccagées… " . Aux dernières nouvelles, le calme est revenu entre les deux villages belligérants.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
Le sang a coulé à flot à N'denou qui a été le théâtre de ces tristes affrontements. Le crépuscule du dimanche a été très amer pour les deux peuples Nanafouè que sont N'denou et Konan-Koffikro. Voulant coûte que coûte jouir en premier de la mise sous tension avant son voisin Konan-Koffikro, N'denou a vu son rêve se volatiser. Les chantiers étaient plutôt avancés chez le voisin laissant ainsi le village d'avant (N'denou), à sa situation de départ. Ce mécontentement a engendré des bagarres entre les deux camps. M. Yao Koffi Benoît, Secrétaire général Pdci de la section de N'denou, l'un des témoins qui a vécu les faits, raconte : " Depuis quatre mois environ, les villages de N'denou et de Konan-Koffikro ont été avertis de la reprise des travaux d'électrification. Les travaux s'étant accélérés dans le village Bocabo à la demande express du président de la république, cela a évidemment ralenti ceux des deux autres villages. Mais entre temps, les travailleurs, revenus, ont décidé de commencer les travaux à Konan-Koffikro. Chose que les habitants de N'denou ont mal perçue. Car, ils auraient reçu des informations faisant état de ce qu'après le village voisin, ils devraient attendre dix ans pour bénéficier de la lumière. C'est ainsi qu'ils ont fait un blocus pour empêcher les matériels qui devraient passer par leur village. Les voisins ne voulant pas perdre ce projet ont décidé de venir lever le barrage. Ce qui a tourné à un affrontement dont on dénombre plusieurs blessés graves avec des crânes fendus, des individus tailladés à la machette, des portes des maisons saccagées… " . Aux dernières nouvelles, le calme est revenu entre les deux villages belligérants.
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro