Tout hommage posthume est toujours la célébration quasi liturgique des mérites du disparu. A ce titre, l’hommage post mortem apparaît comme un mouvement à double sens de la pensée qui se veut témoignage : sublimation intentionnelle et admise chez la personne célébrée, des faiblesses de sa vie suivant le prisme du système de valeurs entérinées par sa communauté d’une part ; hypertrophie de ses qualités réelles ou supposées d’autre part.
Ainsi, même un simple ver de terre peut-il passer pour un serpent boa ou un anaconda. Et, après tout, le serpent, sauf s’il est de bois, n’a-t-il pas en commun la reptation avec le ver de terre ? Une chose est cependant certaine : la différence de représentation des deux reptiles dans l’imaginaire collectif n’est pas un détail, tout ce qui se meut à même le sol par ondulation du corps n’étant pas automatiquement serpent.
Cette différence est l’essence même de la comparaison qui peut faire roi le serpent boa, celui-ci pouvant coloniser terre, mer et air (par sa capacité à se hisser en hauteur) grâce à ses atouts physiques. Le ver de terre, lui, n’est qu’un ver à terre, c’est-à-dire à mobilité limitée et géographiquement circonscrite à la terre. Vraiment, entre le ver et le boa, « y a pas photo ». Il n’y en a pas davantage entre Michael JACKSON et ses contemporains dans la pratique de l’art en général, et de l’art musical en particulier.
Une semaine déjà qu’un homme au destin peu ordinaire et à la réputation non surfaite dans le Show Biz a tiré sa révérence. Michael JACKSON, lui, l’homme iconoclaste, l’artiste hors norme fait Prince en étant déjà reconnu Roi : Prince du Royaume de Krindjabo, en Côte d’Ivoire ; Roi de la Pop Music dans le monde, monde qu’il a su assujettir à ses pieds par son art. Et quel talent ! Quel mérite ! Quelle longévité et quelle précocité tout à la fois !
Longévité dans l’unicité historique des records de succès commercial d’une carrière qui a pansé les plaies du monde avec 750.000.000 d’œuvres discographiques vendues à travers le monde, et dont beaucoup de titres, comme Thriller, resteront à jamais des tubes planétaires.
Longévité aussi parmi l’élite des plus grands créateurs de tous les temps au cours d’une vie de 50 ans dont 45 offerts au plaisir sensoriel de millions de mélomanes à travers le monde. Salut l’Artiste !
Précocité donc sur la scène musicale et dans le Show Biz que, comme les surdoués, Michael JACKSON apprivoise dès l’age de 5ans et qui l’adopte ; d’abord au sein du mythique groupe familial des JACKSON Five, puis, plus tard, dans une riche carrière solo. Quel talent ! Quel génie ! Quel créateur ! Quel génie créateur ! S’il avait eu un arc, assurément, les cordes n’auraient pas suffi pour donner la pleine mesure des capacités créatrices de l’artiste : auteur ; compositeur ; interprète ; chorégraphe ; danseur ; scénariste ; metteur en scène. Et le tout, presque à la perfection. Salut l’Artiste !
Chaque composition, enfantement d’une maturité, est assortie d’un clip vidéo scénarisé avec une réalisation comme seuls savent en faire les plus grandes signatures que le cinéma hollywoodien ait jamais produits. Salut l’Artiste !
Et la chorégraphie ! Et les pas de danse ! Et la gestuelle d’un félin humanoïde ! Quel ravissement audiovisuel ! Michael JACKSON était, dans ce domaine, un véritable prodige, un extra-terrestre. Salut l’Artiste.!
Pour autant, et malgré les déboires qui sont souvent, hélas la rançon de la gloire et de la célébrité, l’artiste n’en a pas moins assumé son statut de citoyen du monde. Sensible aux formes de périls sur la survie même de l’humanité, il a offert au monde, seul ou à son initiative et avec sa participation, des chefs-d’oeuvre de militantisme progressiste émouvant, témoignage de la générosité dont l’Homme peut être capable dans l’expression de la fraternelle solidarité. We are the world et Heal the world sont, à ce propos, quelques exemples parmi les titres le plus mythiques par le transport émotionnel qu’ils suscitent.
Et, bien qu’il n’ait pas été un activiste exhibitionniste de la cause noire, on aurait assurément mauvaise grâce à lui faire plus que procès de sa discrétion dans la lutte pour l’émancipation de la communauté afro-américaine.
Quitter la scène, définitivement, après une annonce hyper médiatisée d’un retour au terme d’une dizaine d’années d’absence, et alors même que les fans étaient déjà en transe à l’idée de communier avec leur idole, c’est ajouter à l’émotion des retrouvailles annoncées, celle de la séparation irrémédiable. Quel plus grand artifice pour mieux se faire désirer ? C’était le denier scénario de l’Artiste parti trop tôt. Comme Elvis Presley. Comme Bob Marley. Sacré Michael. Deeply and for ever in people’s heart.
Pour le Ministère de la Culture et de la Francophonie Le Conseiller technique,
Prof BOHUI D. Hilaire
Prof BOHUI D. Hilaire
Ainsi, même un simple ver de terre peut-il passer pour un serpent boa ou un anaconda. Et, après tout, le serpent, sauf s’il est de bois, n’a-t-il pas en commun la reptation avec le ver de terre ? Une chose est cependant certaine : la différence de représentation des deux reptiles dans l’imaginaire collectif n’est pas un détail, tout ce qui se meut à même le sol par ondulation du corps n’étant pas automatiquement serpent.
Cette différence est l’essence même de la comparaison qui peut faire roi le serpent boa, celui-ci pouvant coloniser terre, mer et air (par sa capacité à se hisser en hauteur) grâce à ses atouts physiques. Le ver de terre, lui, n’est qu’un ver à terre, c’est-à-dire à mobilité limitée et géographiquement circonscrite à la terre. Vraiment, entre le ver et le boa, « y a pas photo ». Il n’y en a pas davantage entre Michael JACKSON et ses contemporains dans la pratique de l’art en général, et de l’art musical en particulier.
Une semaine déjà qu’un homme au destin peu ordinaire et à la réputation non surfaite dans le Show Biz a tiré sa révérence. Michael JACKSON, lui, l’homme iconoclaste, l’artiste hors norme fait Prince en étant déjà reconnu Roi : Prince du Royaume de Krindjabo, en Côte d’Ivoire ; Roi de la Pop Music dans le monde, monde qu’il a su assujettir à ses pieds par son art. Et quel talent ! Quel mérite ! Quelle longévité et quelle précocité tout à la fois !
Longévité dans l’unicité historique des records de succès commercial d’une carrière qui a pansé les plaies du monde avec 750.000.000 d’œuvres discographiques vendues à travers le monde, et dont beaucoup de titres, comme Thriller, resteront à jamais des tubes planétaires.
Longévité aussi parmi l’élite des plus grands créateurs de tous les temps au cours d’une vie de 50 ans dont 45 offerts au plaisir sensoriel de millions de mélomanes à travers le monde. Salut l’Artiste !
Précocité donc sur la scène musicale et dans le Show Biz que, comme les surdoués, Michael JACKSON apprivoise dès l’age de 5ans et qui l’adopte ; d’abord au sein du mythique groupe familial des JACKSON Five, puis, plus tard, dans une riche carrière solo. Quel talent ! Quel génie ! Quel créateur ! Quel génie créateur ! S’il avait eu un arc, assurément, les cordes n’auraient pas suffi pour donner la pleine mesure des capacités créatrices de l’artiste : auteur ; compositeur ; interprète ; chorégraphe ; danseur ; scénariste ; metteur en scène. Et le tout, presque à la perfection. Salut l’Artiste !
Chaque composition, enfantement d’une maturité, est assortie d’un clip vidéo scénarisé avec une réalisation comme seuls savent en faire les plus grandes signatures que le cinéma hollywoodien ait jamais produits. Salut l’Artiste !
Et la chorégraphie ! Et les pas de danse ! Et la gestuelle d’un félin humanoïde ! Quel ravissement audiovisuel ! Michael JACKSON était, dans ce domaine, un véritable prodige, un extra-terrestre. Salut l’Artiste.!
Pour autant, et malgré les déboires qui sont souvent, hélas la rançon de la gloire et de la célébrité, l’artiste n’en a pas moins assumé son statut de citoyen du monde. Sensible aux formes de périls sur la survie même de l’humanité, il a offert au monde, seul ou à son initiative et avec sa participation, des chefs-d’oeuvre de militantisme progressiste émouvant, témoignage de la générosité dont l’Homme peut être capable dans l’expression de la fraternelle solidarité. We are the world et Heal the world sont, à ce propos, quelques exemples parmi les titres le plus mythiques par le transport émotionnel qu’ils suscitent.
Et, bien qu’il n’ait pas été un activiste exhibitionniste de la cause noire, on aurait assurément mauvaise grâce à lui faire plus que procès de sa discrétion dans la lutte pour l’émancipation de la communauté afro-américaine.
Quitter la scène, définitivement, après une annonce hyper médiatisée d’un retour au terme d’une dizaine d’années d’absence, et alors même que les fans étaient déjà en transe à l’idée de communier avec leur idole, c’est ajouter à l’émotion des retrouvailles annoncées, celle de la séparation irrémédiable. Quel plus grand artifice pour mieux se faire désirer ? C’était le denier scénario de l’Artiste parti trop tôt. Comme Elvis Presley. Comme Bob Marley. Sacré Michael. Deeply and for ever in people’s heart.
Pour le Ministère de la Culture et de la Francophonie Le Conseiller technique,
Prof BOHUI D. Hilaire
Prof BOHUI D. Hilaire