A Krindjabo, capitale du Sanwi, petit royaume au sud-est de la Côte d`Ivoire, le peuple pleure le plus médiatique de ses fils : le prince Michael Jackson. Le roi de la pop avait été nommé prince du royaume au cours d`une visite, en 1992.
Sur les traces de ses ancêtres africains, Michael Jackson avait visité Krindjabo le 14 février 1992. Le roi l`avait alors fait prince, officialisant sa descendance avec le peuple du royaume du Sanwi. Une consécration dont la valeur est inestimable pour la population, qui veut rapatrier son prince au pays. L`avis du conseil de Krindjabo est unanime. Le roi, après consultation des sages et des huit chefs de cantons et de villages, demandera officiellement "que la dépouille mortelle de Michael Jackson soit transférée à Krindjabo, pour qu`il ait des funérailles de type africain dignes de [lui]".
Dernier hommage
Devant le palais royal, les jeunes se réunissent pour rendre, à leur façon, un dernier hommage au prince. Ceci toujours dans le respect des coutumes, comme l`explique Tanoh Anoh, président de la jeunesse du Sanwi : "Chez nous, dans la tradition, lorsqu`un prince décède à l`extérieur du royaume, il doit être ramené au royaume pour que les obsèques soient faites selon les coutumes."
D`autres jeunes, plus conscients des réalités, adoptent une position plus conciliante, à l`image d`Alice Aka. "Je veux bien participer aux obsèques de Michael Jackson, mais en ce moment, en Afrique, nous avons des problèmes de visas. Si les Américains nous facilitent la tâche du visa, mes frères et moi, les jeunes de Krindjabo, qui avons reçu quand même Michael Jackson ici, iront participer à ces obsèques aux Etats-Unis." Une résolution à la mesure du malheur qui, en Côte d`Ivoire, a frappé la ville dont le prince était un enfant éternel.
Sur les traces de ses ancêtres africains, Michael Jackson avait visité Krindjabo le 14 février 1992. Le roi l`avait alors fait prince, officialisant sa descendance avec le peuple du royaume du Sanwi. Une consécration dont la valeur est inestimable pour la population, qui veut rapatrier son prince au pays. L`avis du conseil de Krindjabo est unanime. Le roi, après consultation des sages et des huit chefs de cantons et de villages, demandera officiellement "que la dépouille mortelle de Michael Jackson soit transférée à Krindjabo, pour qu`il ait des funérailles de type africain dignes de [lui]".
Dernier hommage
Devant le palais royal, les jeunes se réunissent pour rendre, à leur façon, un dernier hommage au prince. Ceci toujours dans le respect des coutumes, comme l`explique Tanoh Anoh, président de la jeunesse du Sanwi : "Chez nous, dans la tradition, lorsqu`un prince décède à l`extérieur du royaume, il doit être ramené au royaume pour que les obsèques soient faites selon les coutumes."
D`autres jeunes, plus conscients des réalités, adoptent une position plus conciliante, à l`image d`Alice Aka. "Je veux bien participer aux obsèques de Michael Jackson, mais en ce moment, en Afrique, nous avons des problèmes de visas. Si les Américains nous facilitent la tâche du visa, mes frères et moi, les jeunes de Krindjabo, qui avons reçu quand même Michael Jackson ici, iront participer à ces obsèques aux Etats-Unis." Une résolution à la mesure du malheur qui, en Côte d`Ivoire, a frappé la ville dont le prince était un enfant éternel.