Les fondateurs des grandes écoles et universités privées de Côte d’Ivoire ont jusqu’avant la rentrée scolaire prochaine pour se mettre à jour afin d’être évalués. Ils viennent d’obtenir un sursis du gouvernement, avant la proclamation des résultats du classement des établissements de l’enseignement supérieur privé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les critères retenus par ce ministère pour cette évaluation sont la qualité des infrastructures, des équipements, l’environnement interne et externe, la gestion pédagogique, la bonne gouvernance desdits établissements, l’efficacité interne et externe des écoles privées qui permet la hausse du taux de réussite aux différents examens et le taux de placement des diplômés, le recrutement des enseignants selon les textes en vigueur, une autorisation d’enseigner et de diriger, une autorisation d’ouverture de l’établissement obtenue au plus tard en décembre 2004...
En réalité, si l’Etat a accepté ce report pour leur permettre de se mettre à jour, c’est parce qu’il doit à ces fondateurs et sait surtout que par manque d’argent, ne peuvent pas respecter leurs obligations pour que leurs écoles ou universités soient bien classées. “Beaucoup d’établissements privés restent tributaires de la subvention d’équilibre de l’Etat qui constitue leur principale source de financement. Cette situation de trésorerie difficile entrave les actions d’amélioration des prestations des établissements. Conscient de cette situation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a accédé à cette requête. L’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur, édition 2009, aura lieu dans quelques semaines après les différents examens. L’évaluation n’a pas pour objectif de sanctionner, encore moins de faire du tort à un établissement. Le retard constaté dans la proclamation des résultats s’explique par la situation de trésorerie un peu tendue de l’Etat, cette année particulièrement”, a fait savoir, il y a quelques jours à la presse, le professeur Abou Karamoko, chef de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et président du comité de pilotage de l’évaluation des grandes écoles et universités privées.
Charles Bédé
En réalité, si l’Etat a accepté ce report pour leur permettre de se mettre à jour, c’est parce qu’il doit à ces fondateurs et sait surtout que par manque d’argent, ne peuvent pas respecter leurs obligations pour que leurs écoles ou universités soient bien classées. “Beaucoup d’établissements privés restent tributaires de la subvention d’équilibre de l’Etat qui constitue leur principale source de financement. Cette situation de trésorerie difficile entrave les actions d’amélioration des prestations des établissements. Conscient de cette situation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a accédé à cette requête. L’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur, édition 2009, aura lieu dans quelques semaines après les différents examens. L’évaluation n’a pas pour objectif de sanctionner, encore moins de faire du tort à un établissement. Le retard constaté dans la proclamation des résultats s’explique par la situation de trésorerie un peu tendue de l’Etat, cette année particulièrement”, a fait savoir, il y a quelques jours à la presse, le professeur Abou Karamoko, chef de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et président du comité de pilotage de l’évaluation des grandes écoles et universités privées.
Charles Bédé