Le Sanwi ne veut pas rester indifférent à la mort de Michael Jackson, l'un de ses fils, qu'il a élevé au rang de prince, lors de sa visite en février 1992 en Côte d'Ivoire. Le Sanwi s'active pour lui rendre un hommage.
Jeudi 2 juillet 2009, il est pratiquement 8 heures lorsque nous arrivons à Krinjabo, village où siège la chaise royale du peuple Sanwi. La plupart des villageois ont abandonné leurs habitations pour les travaux champêtres. Nous nous dirigeons vers la résidence du roi, sa majesté Nanan Amon N' Douffou V. Nous sommes accueillis par des hommes assurant la sécurité. Parmi eux, l'un des notables de la cour royale, M. Ahissan. Il a vécu l'arrivée du roi de la pop, en février 1992. Ce sage de la cour royale refuse de nous en dire plus, sur l'hommage que le Sanwi veut rendre à son illustre fils. Il nous met en contact avec Mr Kattié Olivier, président du comité de réflexion sur le Sanwi. Nous mettons le cap sur la cour des arrières grands- parents de Michael Jackson, située derrière la grande cour royale, vieille bâtisse de plus d'un siècle, située au quartier Abrotchi. Nous entrons dans la cour. Nous trouvons une dame, ayant plus de la soixantaine, assise avec ses petits enfants au nombre de 4. Elle est de la même famille que Michael Jackson. Elle appartient à la grande Famille Assamagaman, dont est également issu le roi de la pop. Elle se nomme Kadja Elisabeth. Elle nous relate ce qu'elle sait de « son fils » américain. « Michael Jackson appartient exactement à la grande famille Assamagaman. Assémian Kouao, mon frère, a pour grand-père Anoman Kouao qui sont tous de la même famille que Michael Jackson. Quand il venait à Krindjabo, je n étais pas présente. C'est Aoussi (Décédé) dit le « barbu », mon frère, qui étant conseiller du roi, a vécu de près son arrivée. Au niveau de la famille, nous n'avons rien décidé encore. Nous attendons ce que va dire la royauté ». Aoussi René Eugène est membre de cette famille. Il réside également dans la même cour que sa tante Kadja Elisabeth. René est le petit fils du roi. “Ses ancêtres sont originaires de Krindjabo. Il a été élevé au rang de prince de Krindjabo. Son nom en Agni est Amalaman Anoh. Il a promis de construire un centre culturel sur un terrain de 20 ha, espace occupé actuellement par la Cecp. Les incompréhensions entre le peuple du Sanwi ont fait que le projet n'a pas pris forme. Le roi, Sa majesté Amon N'Douffou IV est parti avec une délégation. Après, le député-maire. Elleingand Etché, est aussi allé en Amérique dans ce cadre. Il devait construire un centre culturel intercontinental à l'image du centre culturel construit en Afrique du Sud », souligne-t-il. « Le roi de la pop avait promis revenir, mais avec la polémique et les mésententes, Michael n'a pas pu effectuer un autre voyage sur Krindjabo jusqu'a ce que la mort vienne le faucher. Lorsqu' il est venu, il a visité la grande cour royale de ses ancêtres. Lieu, où ses ancêtres ont siégé avec la chaise royale. C'est également à cet endroit que le roi Akassi Mandou, premier roi de Krindjabo a habité », ajoute notre interlocuteur. Les ancêtres du roi de la pop sont d'Abrotchi, l'un des plus grands quartiers sur les 7 que compte le village de Krindjabo. « Abrotchi est un quartier provincial et la reine mère vient d'ici. C'est la cour de ses ancêtres. Mon père, Aoussi, qui était le conseiller du roi est parenté à Assémian Kouao, qui a pour grand-père Anoman Kouao. Ils sont tous de la grande famille Assamagaman dont est originaire l'arrière arrière grand-père de Michael Jackson », poursuit René. Parlant des programmes élaborés pour rendre un hommage à la star de la pop, il raconte : « Lorsque que nous avons appris le décès de Michael Jackson, nous avons échangé avec le roi pour que soient organisées des obsèques dignes de son rang. Le roi nous a dit qu'il était en pourparlers avec l'ambassade des Etats-Unis. Néanmoins, chaque soir, nous nous recueillons pour honorer sa mémoire en attendant que des veillées soient organisées en son nom. Michael Jackson est considéré comme l'arrière petit fils du roi. Il est donc indispensable que nous fassions des choses en son nom ». N'Douba Raven, coordonnateur local du comité d'organisation des obsèques du roi de la pop à Krindjabo, habite le même quartier. Il est à quelques encablures de la cour familiale des parents de Michael. Il souligne que les jeunes, regroupés au sein de cette coordination, avaient commencé par organiser des veillées qui ont connu un arrêt. Le roi a voulu que les actions soient mieux coordonnées. « On avait commencé à organiser des veillées à Krindjabo quand le roi a demandé que nous mettions un arrêt en attendant que les choses soient mieux coordonnées. Il nous a donné l'assurance que des veillées seront organisées. Ce soir (jeudi 2 juillet) nous avons un rendez-vous avec lui pour avoir un programme mieux défini », explique Raven. Il souhaite que la dépouille mortelle du roi de la pop soit transférée sur la terre de ses ancêtres à Krindjabo. « Pour un Akan, c'est très important. Ce qui nous intéresse c'est d'avoir les dates et de faire nos veillées afin de rendre un hommage à notre frère ».
Emmanuelle Kanga, Envoyée spéciale
Jeudi 2 juillet 2009, il est pratiquement 8 heures lorsque nous arrivons à Krinjabo, village où siège la chaise royale du peuple Sanwi. La plupart des villageois ont abandonné leurs habitations pour les travaux champêtres. Nous nous dirigeons vers la résidence du roi, sa majesté Nanan Amon N' Douffou V. Nous sommes accueillis par des hommes assurant la sécurité. Parmi eux, l'un des notables de la cour royale, M. Ahissan. Il a vécu l'arrivée du roi de la pop, en février 1992. Ce sage de la cour royale refuse de nous en dire plus, sur l'hommage que le Sanwi veut rendre à son illustre fils. Il nous met en contact avec Mr Kattié Olivier, président du comité de réflexion sur le Sanwi. Nous mettons le cap sur la cour des arrières grands- parents de Michael Jackson, située derrière la grande cour royale, vieille bâtisse de plus d'un siècle, située au quartier Abrotchi. Nous entrons dans la cour. Nous trouvons une dame, ayant plus de la soixantaine, assise avec ses petits enfants au nombre de 4. Elle est de la même famille que Michael Jackson. Elle appartient à la grande Famille Assamagaman, dont est également issu le roi de la pop. Elle se nomme Kadja Elisabeth. Elle nous relate ce qu'elle sait de « son fils » américain. « Michael Jackson appartient exactement à la grande famille Assamagaman. Assémian Kouao, mon frère, a pour grand-père Anoman Kouao qui sont tous de la même famille que Michael Jackson. Quand il venait à Krindjabo, je n étais pas présente. C'est Aoussi (Décédé) dit le « barbu », mon frère, qui étant conseiller du roi, a vécu de près son arrivée. Au niveau de la famille, nous n'avons rien décidé encore. Nous attendons ce que va dire la royauté ». Aoussi René Eugène est membre de cette famille. Il réside également dans la même cour que sa tante Kadja Elisabeth. René est le petit fils du roi. “Ses ancêtres sont originaires de Krindjabo. Il a été élevé au rang de prince de Krindjabo. Son nom en Agni est Amalaman Anoh. Il a promis de construire un centre culturel sur un terrain de 20 ha, espace occupé actuellement par la Cecp. Les incompréhensions entre le peuple du Sanwi ont fait que le projet n'a pas pris forme. Le roi, Sa majesté Amon N'Douffou IV est parti avec une délégation. Après, le député-maire. Elleingand Etché, est aussi allé en Amérique dans ce cadre. Il devait construire un centre culturel intercontinental à l'image du centre culturel construit en Afrique du Sud », souligne-t-il. « Le roi de la pop avait promis revenir, mais avec la polémique et les mésententes, Michael n'a pas pu effectuer un autre voyage sur Krindjabo jusqu'a ce que la mort vienne le faucher. Lorsqu' il est venu, il a visité la grande cour royale de ses ancêtres. Lieu, où ses ancêtres ont siégé avec la chaise royale. C'est également à cet endroit que le roi Akassi Mandou, premier roi de Krindjabo a habité », ajoute notre interlocuteur. Les ancêtres du roi de la pop sont d'Abrotchi, l'un des plus grands quartiers sur les 7 que compte le village de Krindjabo. « Abrotchi est un quartier provincial et la reine mère vient d'ici. C'est la cour de ses ancêtres. Mon père, Aoussi, qui était le conseiller du roi est parenté à Assémian Kouao, qui a pour grand-père Anoman Kouao. Ils sont tous de la grande famille Assamagaman dont est originaire l'arrière arrière grand-père de Michael Jackson », poursuit René. Parlant des programmes élaborés pour rendre un hommage à la star de la pop, il raconte : « Lorsque que nous avons appris le décès de Michael Jackson, nous avons échangé avec le roi pour que soient organisées des obsèques dignes de son rang. Le roi nous a dit qu'il était en pourparlers avec l'ambassade des Etats-Unis. Néanmoins, chaque soir, nous nous recueillons pour honorer sa mémoire en attendant que des veillées soient organisées en son nom. Michael Jackson est considéré comme l'arrière petit fils du roi. Il est donc indispensable que nous fassions des choses en son nom ». N'Douba Raven, coordonnateur local du comité d'organisation des obsèques du roi de la pop à Krindjabo, habite le même quartier. Il est à quelques encablures de la cour familiale des parents de Michael. Il souligne que les jeunes, regroupés au sein de cette coordination, avaient commencé par organiser des veillées qui ont connu un arrêt. Le roi a voulu que les actions soient mieux coordonnées. « On avait commencé à organiser des veillées à Krindjabo quand le roi a demandé que nous mettions un arrêt en attendant que les choses soient mieux coordonnées. Il nous a donné l'assurance que des veillées seront organisées. Ce soir (jeudi 2 juillet) nous avons un rendez-vous avec lui pour avoir un programme mieux défini », explique Raven. Il souhaite que la dépouille mortelle du roi de la pop soit transférée sur la terre de ses ancêtres à Krindjabo. « Pour un Akan, c'est très important. Ce qui nous intéresse c'est d'avoir les dates et de faire nos veillées afin de rendre un hommage à notre frère ».
Emmanuelle Kanga, Envoyée spéciale
