Du cœur de la nuit de vendredi à l’aube de samedi, Michael Jackson a communié dans tous ses états avec un groupe de ses fans d’Abidjan, à la Planck-bar de la Riviera 2. Mais il ne s’agissait pas d’un passage à Abidjan du double roi honoraire de Krinjabo et de la pop himself, disparu le jeudi 25 juin 2009, dans sa résidence de Holmby Hills, à Los Angeles. Ce fut plutôt ses plus grands vidéo-clips qui étaient diffusés sur un écran géant, dans le cadre d’un Mémorial que lui réservait l’espace cher à Georges Aboké, conseiller spécial du président de la République chargé de la réforme de l’audiovisuel.
Dans un beau décor où s’imposaient à tous, des posters de la superstar, s’est déployé un spectacle visuel, chorégraphique et musical qui a atteint son objectif ; celui qui consistait à procurer du bonheur aux nombreux fans ayant effectué le déplacement. Et ils ont salué, à l’unisson, l’essentiel de l’immensité de l’œuvre de Michael Jackson produite en 45 années de carrière sur ses 51 ans d’existence au seuil de l’irréel. Cela est d’autant plus vrai que la séance de projection de ses vidéo-clips - “Billie Jean”, “The history of the king”, “Thriller”, “Dangerous”, “Bad”, “Wanna be starting something”, “Liberian Girl”, “Beat it” - furent révélatrices de ce savant mélange de tout, de ce félin des arts que reste le musicien américain : indispensable auteur-compositeur-interprète à la voix fluette, étonnant scénariste, réalisateur, acteur, ingénieux danseur, chorégraphe - le tout nimbé de charisme -, Michael Jackson ne pouvait que convaincre certains et séduire d’autres. Pour faire l’unanimité sur son génie… Et rendre fous Eugène Diomandé, président du Séwé Sport de San Pedro, Lucien Kaké, haut cadre des douanes ivoirienne, Amédée Assi, directeur général des Editions Appo, Théophile Kouamouo, journaliste, Emmanuel MBida, expert en téléphonie, David Mobio, présentateur à la RTI, les charmantes serveuses du bar ; bien sûr, à cette liste déjà longue s’ajoute Georges Aboké, initiateur du festival mais aussi maître de cérémonie ou spectateur actif, qui a déplacé pour les besoins de la cause une équipe de RTI Music qui ne voulait rien rater.
En tout cas, au cours de cette soirée très animée qui a vu prester le chanteur congolais Seliko Seliwata, célébrités et inconnus ne se sont pas privés de plaisir. Ils ont dansé, chanté, crié et imité l’inimitable Michael Jackson. Même si pour la circonstance, John Carlos Gobolo, un de ses sosies a osé, avec le soutien du public qui, par ailleurs, a autrement livré son témoignage. Comme le prévoyait la suite du programme.
En effet, des femmes et des hommes ont témoigné sur le précieux héritage de Michael, l’immortel chanteur à qui un hommage à l’américaine sera rendu devant plus de 17 mille fans, en attendant son enterrement, ce mardi 7 juillet, au Staples Center de Los Angeles ; là où l’artiste faisait ses répétitions avant sa tournée estivale anglaise.
Mais hier, Madonna devrait donner le grand signal dans le même espace. L’interprétation de plusieurs des morceaux de Michael dont “Billie Jean”, a-t-on appris, est de rigueur.
Le hic, c’est que l’annonce de ses grands événements, surtout celui de mardi, donne déjà des migraines à la police de Los Angeles qui est en train de réfléchir à la manière dont elle devra gérer ceux qui ne seront pas autorisés à avoir accès à la salle. Car des lésés qui voudront manifester leur mécontentement, il y en aura forcément. Heureusement qu’à la Planck-bar, la nuit de vendredi à samedi, ce genre de problèmes n’a pas tourmenté Gorges Aboké et son équipe.
Schadé Adédé
Dans un beau décor où s’imposaient à tous, des posters de la superstar, s’est déployé un spectacle visuel, chorégraphique et musical qui a atteint son objectif ; celui qui consistait à procurer du bonheur aux nombreux fans ayant effectué le déplacement. Et ils ont salué, à l’unisson, l’essentiel de l’immensité de l’œuvre de Michael Jackson produite en 45 années de carrière sur ses 51 ans d’existence au seuil de l’irréel. Cela est d’autant plus vrai que la séance de projection de ses vidéo-clips - “Billie Jean”, “The history of the king”, “Thriller”, “Dangerous”, “Bad”, “Wanna be starting something”, “Liberian Girl”, “Beat it” - furent révélatrices de ce savant mélange de tout, de ce félin des arts que reste le musicien américain : indispensable auteur-compositeur-interprète à la voix fluette, étonnant scénariste, réalisateur, acteur, ingénieux danseur, chorégraphe - le tout nimbé de charisme -, Michael Jackson ne pouvait que convaincre certains et séduire d’autres. Pour faire l’unanimité sur son génie… Et rendre fous Eugène Diomandé, président du Séwé Sport de San Pedro, Lucien Kaké, haut cadre des douanes ivoirienne, Amédée Assi, directeur général des Editions Appo, Théophile Kouamouo, journaliste, Emmanuel MBida, expert en téléphonie, David Mobio, présentateur à la RTI, les charmantes serveuses du bar ; bien sûr, à cette liste déjà longue s’ajoute Georges Aboké, initiateur du festival mais aussi maître de cérémonie ou spectateur actif, qui a déplacé pour les besoins de la cause une équipe de RTI Music qui ne voulait rien rater.
En tout cas, au cours de cette soirée très animée qui a vu prester le chanteur congolais Seliko Seliwata, célébrités et inconnus ne se sont pas privés de plaisir. Ils ont dansé, chanté, crié et imité l’inimitable Michael Jackson. Même si pour la circonstance, John Carlos Gobolo, un de ses sosies a osé, avec le soutien du public qui, par ailleurs, a autrement livré son témoignage. Comme le prévoyait la suite du programme.
En effet, des femmes et des hommes ont témoigné sur le précieux héritage de Michael, l’immortel chanteur à qui un hommage à l’américaine sera rendu devant plus de 17 mille fans, en attendant son enterrement, ce mardi 7 juillet, au Staples Center de Los Angeles ; là où l’artiste faisait ses répétitions avant sa tournée estivale anglaise.
Mais hier, Madonna devrait donner le grand signal dans le même espace. L’interprétation de plusieurs des morceaux de Michael dont “Billie Jean”, a-t-on appris, est de rigueur.
Le hic, c’est que l’annonce de ses grands événements, surtout celui de mardi, donne déjà des migraines à la police de Los Angeles qui est en train de réfléchir à la manière dont elle devra gérer ceux qui ne seront pas autorisés à avoir accès à la salle. Car des lésés qui voudront manifester leur mécontentement, il y en aura forcément. Heureusement qu’à la Planck-bar, la nuit de vendredi à samedi, ce genre de problèmes n’a pas tourmenté Gorges Aboké et son équipe.
Schadé Adédé
