La directrice de l’Inspection de l’enseignement primaire (Iep) de Cocody, Mme Ouraga Eugénie, a procédé, hier, au lancement d’un nouveau concept : « Journée d’intégration des valeurs traditionnelles dans les écoles de l’Iep de Cocody-2 » (Jivate). Cet évènement qui a réuni plusieurs chefs traditionnels de Cocody et de l’intérieur du pays ainsi que des représentants des ministères de la Culture et de la Francophonie et de l’Education nationale est, selon l’initiatrice, une réponse à la dégradation des valeurs traditionnelles. Dégradation qui se justifie par certaines influences extérieures que subit la Côte d’Ivoire. Alors qu’un peuple qui perd ses valeurs fondamentales n’a plus de repères. Aussi soutient-elle : «Nous voyons ce qui se passe aujourd’hui, nous disons qu’il y a quelque chose qui cloche, et nous disons qu’il faut rattraper cela. Nous voulons rattraper cette déperdition».
Au cours de cette journée marquée par des chants et danses du terroir et où tous les participants étaient vêtues de tenues traditionnelles, une conférence a été animée par Nanan N’Guessan Bégbin, secrétaire général du conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire sur «l’importance des valeurs traditionnelles pour nos enfants». Selon lui, il y a des valeurs à préserver afin que les Africains et particulièrement les Ivoiriens puissent garder leur identité. A la question de savoir si la dégradation des mœurs ne traduit pas l’impuissance des chefs sur la vie sociale, il a répondu : «Dans les villages, nous oeuvrons contre la dislocation de la cellule familiale. Mais au niveau national, quand nous voyons des gens avec des pantalons sur les fesses, le slip dehors, quel pouvoir avons-nous sur ces jeunes par rapport aux hommes de loi ?».
Marie-Adèle Djidjé
Au cours de cette journée marquée par des chants et danses du terroir et où tous les participants étaient vêtues de tenues traditionnelles, une conférence a été animée par Nanan N’Guessan Bégbin, secrétaire général du conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire sur «l’importance des valeurs traditionnelles pour nos enfants». Selon lui, il y a des valeurs à préserver afin que les Africains et particulièrement les Ivoiriens puissent garder leur identité. A la question de savoir si la dégradation des mœurs ne traduit pas l’impuissance des chefs sur la vie sociale, il a répondu : «Dans les villages, nous oeuvrons contre la dislocation de la cellule familiale. Mais au niveau national, quand nous voyons des gens avec des pantalons sur les fesses, le slip dehors, quel pouvoir avons-nous sur ces jeunes par rapport aux hommes de loi ?».
Marie-Adèle Djidjé