Un ami, on ne le juge pas, on l’aide à prendre le droit chemin. Un ami, on ne le dénigre pas, on l’aide à se parfaire. L’ami, c’est celui qu’on a choisi. De plein gré. Sans aucune contrainte. Sans calcul ni arrière-pensée.
Le vendredi dernier, à l’occasion de la célébration du 233ème anniversaire de l’indépendance de son pays, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Mme Wanda Nesbitt, a tenu le genre de propos qu’on tient à un ami. “La Côte d’Ivoire a fait d’importants progrès et doit continuer sur cette lancée. Le chemin qui reste à parcourir est encore difficile, mais nous espérons que le cri du peuple ivoirien pour la paix et un retour à la normalité ne restera pas sans réponse”, a-t-elle déclaré après avoir félicité le gouvernement pour le travail déjà accompli. Et la diplomate américaine d’ajouter : “Permettez-moi de saisir cette occasion pour vous assurer que les Etats-Unis resteront un fervent partisan de l’Accord politique de Ouagadougou et continueront d’accompagner la Côte d’Ivoire au moment où elle entre dans la phase finale d’un processus long et difficile”.
Ainsi, on peut le dire sans hésiter, par la voix de leur représentante, les Etats-Unis reconnaissent que la Côte d’Ivoire est sur le bon chemin pour sortir de la crise et qu’il faut qu’elle y reste, car le chemin restant est encore difficile. Mais les Etats-Unis font mieux. Ils offrent à la Côte d’Ivoire, des perspectives d’une coopération fructueuse, dans le respect mutuel. “Nous ne devrions pas parler de ce que les Etats-Unis feront pour la Côte d’Ivoire, mais de ce que nous ferons ensemble pour aider la Côte d’Ivoire à parvenir aux objectifs qu’elle cherche à atteindre. Au moment opportun, ce dialogue devrait inclure la société civile et le secteur privé. Car ce sont nos contributions collectives qui, en définitive, permettront à la famille ivoirienne de réussir. Alors travaillons ensemble pour un meilleur avenir”, a déclaré Mme Wanda Nesbitt.
On a envie de dire bravo à Son Excellence ! Et Merci de sortir des sentiers battus, des discours néo-colonialistes qu’on a souvent entendus. Discours faits d’injonctions et de récriminations à l’endroit des pauvres pays d’Afrique qui n’ont pas souvent d’autres choix que de se plier en quatre pour faire plaisir aux puissances de ce monde. Des Africains à qui on dicte toujours la conduite à tenir, à qui on impose un modèle de développement et qui n’ont pas le droit de penser leur propre mo-dèle.
On dira que Barack Obama est passé par-là. Bien sûr ! Les temps ont changé. Au grand regret des nostalgiques d’un passé à jamais révolu. Au nombre desquels on pourrait citer le président français Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui ont récemment tenu des propos peu courtois à l’endroit de l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses dirigeants. Pendant que l’un parle de promesses fallacieuses à propos de la date des élections, l’autre se dit déçu de la Côte d’Ivoire. Les pays n’ont pas d’ami, ils n’ont que des intérêts, affirme le général De Gaulle. Mais pourquoi les dirigeants français deviennent-ils subitement nerveux ? Pourquoi deviennent-ils si irrévérencieux à l’endroit des autorités ivoiriennes qui n’ont rien fait pour mériter des injures ? La France voit déception et promesses fallacieuses là où les Etats-Unis voient d’importants progrès. Attention!
Augustin Kouyo augustinkouyo@yahoo.fr
Le vendredi dernier, à l’occasion de la célébration du 233ème anniversaire de l’indépendance de son pays, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Mme Wanda Nesbitt, a tenu le genre de propos qu’on tient à un ami. “La Côte d’Ivoire a fait d’importants progrès et doit continuer sur cette lancée. Le chemin qui reste à parcourir est encore difficile, mais nous espérons que le cri du peuple ivoirien pour la paix et un retour à la normalité ne restera pas sans réponse”, a-t-elle déclaré après avoir félicité le gouvernement pour le travail déjà accompli. Et la diplomate américaine d’ajouter : “Permettez-moi de saisir cette occasion pour vous assurer que les Etats-Unis resteront un fervent partisan de l’Accord politique de Ouagadougou et continueront d’accompagner la Côte d’Ivoire au moment où elle entre dans la phase finale d’un processus long et difficile”.
Ainsi, on peut le dire sans hésiter, par la voix de leur représentante, les Etats-Unis reconnaissent que la Côte d’Ivoire est sur le bon chemin pour sortir de la crise et qu’il faut qu’elle y reste, car le chemin restant est encore difficile. Mais les Etats-Unis font mieux. Ils offrent à la Côte d’Ivoire, des perspectives d’une coopération fructueuse, dans le respect mutuel. “Nous ne devrions pas parler de ce que les Etats-Unis feront pour la Côte d’Ivoire, mais de ce que nous ferons ensemble pour aider la Côte d’Ivoire à parvenir aux objectifs qu’elle cherche à atteindre. Au moment opportun, ce dialogue devrait inclure la société civile et le secteur privé. Car ce sont nos contributions collectives qui, en définitive, permettront à la famille ivoirienne de réussir. Alors travaillons ensemble pour un meilleur avenir”, a déclaré Mme Wanda Nesbitt.
On a envie de dire bravo à Son Excellence ! Et Merci de sortir des sentiers battus, des discours néo-colonialistes qu’on a souvent entendus. Discours faits d’injonctions et de récriminations à l’endroit des pauvres pays d’Afrique qui n’ont pas souvent d’autres choix que de se plier en quatre pour faire plaisir aux puissances de ce monde. Des Africains à qui on dicte toujours la conduite à tenir, à qui on impose un modèle de développement et qui n’ont pas le droit de penser leur propre mo-dèle.
On dira que Barack Obama est passé par-là. Bien sûr ! Les temps ont changé. Au grand regret des nostalgiques d’un passé à jamais révolu. Au nombre desquels on pourrait citer le président français Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui ont récemment tenu des propos peu courtois à l’endroit de l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses dirigeants. Pendant que l’un parle de promesses fallacieuses à propos de la date des élections, l’autre se dit déçu de la Côte d’Ivoire. Les pays n’ont pas d’ami, ils n’ont que des intérêts, affirme le général De Gaulle. Mais pourquoi les dirigeants français deviennent-ils subitement nerveux ? Pourquoi deviennent-ils si irrévérencieux à l’endroit des autorités ivoiriennes qui n’ont rien fait pour mériter des injures ? La France voit déception et promesses fallacieuses là où les Etats-Unis voient d’importants progrès. Attention!
Augustin Kouyo augustinkouyo@yahoo.fr