L’assemblée générale organisée le 28 avril par Mathias N’Gouan n’est pas valide. Elle a purement et simplement été annulée. En tout cas, c’est la décision prise mercredi par la 3ème chambre civile du Tribunal de première instance d’Abidjan- Plateau qui statuait sur le fond du contentieux. Le juge a par la même occasion confirmé Michel Gnui dans ses fonctions de président du conseil d’administration de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas bananas (Ocab).
«Statuant publiquement,contradictoirement en matière civile et en premier ressort (…) déclare valable la réunion du conseil d’administration du 2 avril 2009 ; déclare l’Ocab représentée par Michel Gnui Ezoua et les 6 structures partiellement fondée », a clarifié la juridiction. Le magistrat a pour ainsi dire, validé les résolutions de la réunion du conseil d’administration tenu le 2 avril qui a porté Michel Ezoua Gnui à la tête de cette organisation. La Cour ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Elle a condamné, aux dépens Mathias N’Gouan, ainsi que Socofruit, Sofelci, Cofribo, Caderu, Scadi, Eitima, Scb et Banador. Cette décision de justice devrait pouvoir mettre définitivement fin à un conflit qui pénalise l’ensemble des opérateurs de la filière ananas notamment les petits planteurs. Notons que, dans le règlement de la crise, le tribunal traditionnel du royaume de Bonoua (boucle de l’ananas) avait donné raison à Gnui Ezoua Michel, après une confrontation qui avait duré plus de 7 heures d’horloge.
Lanciné Bakayoko
«Statuant publiquement,contradictoirement en matière civile et en premier ressort (…) déclare valable la réunion du conseil d’administration du 2 avril 2009 ; déclare l’Ocab représentée par Michel Gnui Ezoua et les 6 structures partiellement fondée », a clarifié la juridiction. Le magistrat a pour ainsi dire, validé les résolutions de la réunion du conseil d’administration tenu le 2 avril qui a porté Michel Ezoua Gnui à la tête de cette organisation. La Cour ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Elle a condamné, aux dépens Mathias N’Gouan, ainsi que Socofruit, Sofelci, Cofribo, Caderu, Scadi, Eitima, Scb et Banador. Cette décision de justice devrait pouvoir mettre définitivement fin à un conflit qui pénalise l’ensemble des opérateurs de la filière ananas notamment les petits planteurs. Notons que, dans le règlement de la crise, le tribunal traditionnel du royaume de Bonoua (boucle de l’ananas) avait donné raison à Gnui Ezoua Michel, après une confrontation qui avait duré plus de 7 heures d’horloge.
Lanciné Bakayoko