La circonscription de l’enseignement primaire de Yakassé-Attobrou, mise en service il y a 9 mois, est confrontée à des difficultés de toutes sortes. Le bâtiment qui abrite actuellement les bureaux de l’inspection primaire a été réhabilité après plus de 3 ans passés dans la broussaille, dans un quartier peu fréquenté. Ce service attend d’être convenablement équipé en électricité, en eau courante ,en téléphone et mobiliers adéquats. “En attendant que la situation s’améliore,nous sommes obligés d’utiliser les moyens du bord, grâce aux bonnes volontés de la région,pour faire tourner cette inspection qui fonctionne actuellement avec seulement 6 agents,au lieu de 12 comme effectif normal prévu”, a expliqué récemment Kouadio René, inspecteur de l’enseignement primaire, chef de la circonscription de Yakassé-Attobrou.Qui compte 28 établissements dont 27 écoles pri-maires, reparties sur les 14 villages du nouveau département de Yakassé-Attobrou et une (1) école maternelle. Le tout pour un effectif global de 168 enseignants dont 25 bénévoles. “L’effectif d’enseignants dont nous disposons n’est pas suffisant.
En outre,il y a au moins 5 nouvelles écoles qui verront le jour dès la rentrée scolaire prochaine.Il faut déjà envisager l’arrivée de nouveaux enseignants titulaires pour tenir ces nouvelles classes. Alors qu’en temps normal,nous avions déjà un énorme déficit d’enseignants titulaires pour les classes existantes.C’est une situation qui n’est pas du tout aisée p*our nous”, constate
Kouadio René. En effet, les 1342 candidats qui composeront cette année à l’Entrée en sixième et au CEPE, auront du mal à être casés dans les 4 0centres d’examen existants. La création d’un cinquième centre s’avère donc nécessaire.
“Il y a quelques mois, nous avons sollicité et obtenu un projet de création d’un cinquième centre à Abongoua,pour décongestionner celui d’Abradine. Malheureusement, les tiraillements et autres mésententes entre les populations locales autour de la question ont obligé la direction des examens et concours de nous refuser au dernier moment ce centre. Et nous revoilà à la case départ, avec la pléthore de candidats”, déplore l’inspecteur. Selon des informations recueillies, il faut trouver des tables-bancs et les convoyer dans des centres d’examen afin de mettre les candidats dans des conditions optimales de travail. Ce qui nécessite des moyens financiers. Malheureusement l’opération s’avère difficile dans la mesure où, dit-on, les COGES qui devraient prendre en charge cet aspect des choses sont démunis. D’où le cri du cœur du premier responsable de l’IEP de Yakassé-Attobrou.
“Nous voulons travailler. Mais les conditions sur le terrain limitent nos efforts et nos actions.Nous demandons de l’aide”, souhaite Kouadio René.
Patrice Tapé tapepatrice@yahoo.fr
En outre,il y a au moins 5 nouvelles écoles qui verront le jour dès la rentrée scolaire prochaine.Il faut déjà envisager l’arrivée de nouveaux enseignants titulaires pour tenir ces nouvelles classes. Alors qu’en temps normal,nous avions déjà un énorme déficit d’enseignants titulaires pour les classes existantes.C’est une situation qui n’est pas du tout aisée p*our nous”, constate
Kouadio René. En effet, les 1342 candidats qui composeront cette année à l’Entrée en sixième et au CEPE, auront du mal à être casés dans les 4 0centres d’examen existants. La création d’un cinquième centre s’avère donc nécessaire.
“Il y a quelques mois, nous avons sollicité et obtenu un projet de création d’un cinquième centre à Abongoua,pour décongestionner celui d’Abradine. Malheureusement, les tiraillements et autres mésententes entre les populations locales autour de la question ont obligé la direction des examens et concours de nous refuser au dernier moment ce centre. Et nous revoilà à la case départ, avec la pléthore de candidats”, déplore l’inspecteur. Selon des informations recueillies, il faut trouver des tables-bancs et les convoyer dans des centres d’examen afin de mettre les candidats dans des conditions optimales de travail. Ce qui nécessite des moyens financiers. Malheureusement l’opération s’avère difficile dans la mesure où, dit-on, les COGES qui devraient prendre en charge cet aspect des choses sont démunis. D’où le cri du cœur du premier responsable de l’IEP de Yakassé-Attobrou.
“Nous voulons travailler. Mais les conditions sur le terrain limitent nos efforts et nos actions.Nous demandons de l’aide”, souhaite Kouadio René.
Patrice Tapé tapepatrice@yahoo.fr
