Le Président de la République, Sem. Laurent Gbagbo, procède, ce matin, à la pose de la première pierre du pont de Jacqueville. Acte hautement important pour les populations des 3A (Aladjan, Ahizi et Akouri) qui, depuis la percée du canal de Vridi, en 1952, ont accès à la capitale économique, Abidjan, par une barque. Pendant plus d'un demi siècle, Jacqueville a été reliée à Abidjan par ce moyen de transport. A telle enseigne que la barque fait partie du quotidien de ces peuples lagunaires. De tous les régimes qui se sont succédé à la tête de la Côte d'Ivoire, les " jacquevillois " ont toujours fait de la construction de ce pont un souci majeur. Aujourd'hui, grâce à la vision du Président Laurent Gbagbo pour son pays, cette préoccupation plus que cinquantenaire des populations est en train de se concrétiser. Ce que le tout-puissant régime Pdci n'a pas pu satisfaire en période de paix et de vache grasse, le Président Laurent Gbagbo le réalise à un moment où la Côte d'Ivoire fait sa traversée du dessert avec une récession économique. Du fait de la guerre. Les travaux de ce projet ont été confiés à Arab Contractors, une société égyptienne. Rappelons que c'est le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, représentant l'Etat ivoirien qui a paraphé ce contrat avec cette entreprise, représentée par son Président directeur général, Ibrahim Roushdy Mahlab. Cette signature s'est déroulée au Caire, en Egypte. D'une longueur de 570 mètres, ce pont coûtera plus de 17 milliards de Fcfa et sera financé conjointement par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), la Banque ouest-africaine de développement (Boad), le Fonds de l'Opep et l'Etat de Côte d'Ivoire. La durée de l'ouvrage est de 24 mois. Avec cette réalisation, le Président Gbagbo vient de réparer un tort vieux de plus de 50 ans, causé à cette autre partie de la Côte d'Ivoire riche en ressources énergétiques et agro-industrielles.
Zéré de Mahi
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