Le « Broutage » ou « Brou » est une expression de rue qui désigne l’arnaque via Internet. Selon les témoignages recueillis, ce mot est né du proverbe vulgaire « le mouton broute là où on l’attache ».
L’idée répandue est qu’originellement le « brouteur » comme le mouton obtient sa pitance sans déployer d’énormes efforts.
Ce phénomène qui a débuté dans les pays anglophones, s’est rapidement répandu en Afrique francophone en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Selon les organisateurs de la conférence régionale africaine sur la cyber sécurité du 20 Novembre 2008 tenue à Yamoussoukro, la majorité des courriers électroniques indésirables (spams) proviendrait de la Côte d’Ivoire.
Au dire des gérants de cyber espace, les pratiquants du « brou » sont de plus en plus jeunes dans notre pays.
L’ATCI, Agence de Télécommunications de Côte d’Ivoire, qui est l’autorité de régulation du secteur, a par la voix de son Directeur Général vivement décrié cette pratique au cours de la conférence régionale africaine sur la cyber sécurité du 20 Novembre 2008 à Yamoussoukro. « La Côte d’Ivoire est devenue la plaque tournante de l’escroquerie sur Internet » avait t-il déploré.
Cette situation qui provoque des effets néfastes au niveau économique et social, menace les bases du système éducatif ivoirien. Ces « fossoyeurs de l’Economie nationale », trop préoccupés par la recherche du gain facile, ignorent pour la plupart les effets de leurs pratiques.
Le présent article est une incursion dans l’univers des brouteurs, une analyse des effets de leurs pratiques et une recherche de solutions applicables par le système éducatif, les autorités publiques et les entreprises du secteur.
De l’arnaque pur et dur
Les Brouteurs utilisent généralement quatre types d’arnaques :
• L’achat de marchandises en lignes par cartes de crédit ;
• La compagnie de sécurité ou d’hypothèque de biens ;
• Les transferts bancaires ;
• La vente de billets d’avion.
La plupart de ces arnaques se font à partir de cartes de crédits qu’on appelle dans le jargon « bonbons » ou « une deux ». Ces cartes ou du moins leurs références sont vendues depuis l’Europe ou même sur place. Le principe est tout simple : Lorsque le client d’un magasin ou d’un grand hôtel de la place réalise une transaction par une carte de crédit à partir d’un terminal, certains agents véreux de ces structures recueillent toutes les références desdites cartes et les revendent aux « brouteurs ».
L’achat de marchandises en lignes par cartes de crédit
Cette arnaque consiste à faire parvenir par mail, à un magasin qui vend en ligne, une commande. Une fois que le « brouteur » reçoit la cotation (sorte de facture pro forma). Il demande le mode de prélèvement en espérant que l’Entreprise exige un prélèvement bancaire. Il utilise alors « les bonbons » qu’il a acheté pour valider le paiement. Le tour est joué lorsqu’il réceptionne la marchandise par transfert.
La compagnie de sécurité ou d’hypothèque de biens
Cette arnaque débute généralement par un mail dans le genre : « Je me nomme Singulu Mobutu, neveu du défunt président, mon oncle m’a légué une bagatelle de 5 millions de dollars US bloqués à la banque X…………, si vous m’aidez à les obtenir, vous toucherai 5% du montant global ». Ce mail est appelé dans le jargon « le format », c’est une sorte d’appât émis vers des milliers d’adresses électroniques chaque jour. Pour ce faire, mail extractor est utilisé pour collecter les adresses et un logiciel est monté à l’effet d’émettre l’appât. Lorsque le poisson mord à l’hameçon, le « brouteur » lui demande certains documents (photocopie du passeport, certificat de dépôt). L’internaute naïf, en répondant, déclenche toute l’opération. Il se voit alors soutirer un premier montant pour un «changement de titre de propriété » puis un autre pour des «frais de dépôt».
Les transferts bancaires
Similaire à l’arnaque de la compagnie de sécurité, ce stratagème exige plus de garanties. Pour ce faire, des experts locaux en falsifications de titres administratifs et des développeurs de sites sont mis à contribution. La procédure consiste pour le « brouteur » à expliquer « aux poissons » dans un mail que son compte est bloqué et qu’il lui faut une aide financière remboursable avec intérêt pour rentrer en possession de ses fonds. Les transferts concernent également des jeux de loterie. L’issue de ce type d’arnaque repose sur la capacité du « brouteur » à fournir une panoplie de documents parfaitement falsifiés et difficilement contestables.
La vente de billets d’avion
Les agences de voyage utilisent de plus en plus les billets électroniques. A partir des « bonbons », les « brouteurs » obtiennent des billets d’avion qu’ils revendent à d’éventuels voyageurs à des prix attractifs.
Ces méthodes sont un aperçu des arnaques que des milliers de jeunes gens pour la plupart pratiquent dans nos cités. Ils écument les cyber espaces à Marcory, Yopougon, Cocody, Abobo etc. Ils espèrent ainsi se faire de l’argent et s’émanciper financièrement. Selon les témoignages recueillis, plusieurs « brouteurs » ont connu un succès et roule sur l’or aujourd’hui. « Un d’entre eux qui a extorqué des centaines de millions, a construit des villas et acquis une agence de transfert d’argent » témoigne un jeune internaute. « L’absence de règles juridiques claires en Côte d’Ivoire pour pénaliser ou réprimer ce type de délits est une sorte de caution à ces personnes » rétorque un gérant de cyber café pour expliquer la montée du phénomène. Pour se donner bonne conscience, « les brouteurs » évoquent le chômage généralisé comme principale motivation de leurs agissements. « Nous ne braquons pas, ne tuons pas et nos victimes sont des personnes vachement riches qui ont elles-mêmes constitué frauduleusement leur fortune » s’écrie R.L. un jeune brouteur rencontré dans un cybercafé à Koumassi.
Un déshonneur pour le pays
Les effets néfastes du « Broutage » qui sont d’ordre macroéconomique sont essentiellement:
•La perte de confiance que les investisseurs ressentent pour notre pays.
En effet, la cartographie de la criminalité électronique fait de notre pays un des plus touché. Les potentiels investisseurs qui se hasardent à se lier avec de prétendus « partenaires ivoiriens » sont souvent grugés. Le chômage généralisé évoqué maladroitement par les « brouteurs » pour justifier leurs impairs risque d’être durablement maintenu par la peur de la destination Côte d’Ivoire.
•Le retard électronique que risque d’accuser notre pays.
Alors qu’on parle de plus en plus d’innovation dans les domaines de l’Economie (Inter bancarisation), des échanges d’information via Internet (Enseignement par visio conférence), l’insécurité électronique risque de compromettre ces beaux projets dans notre pays. La toile mondiale (Internet), formidable moyen d’échange, de rapprochement et de réalisation de l’idéal de globalisation n’a même pas encore été exploitée par les ivoiriens, a des fins utiles, que notre pays est mis au banc des accusés. Cette situation, si elle débouche sur des sanctions, risque d’isoler la Côte d’Ivoire.
•Une grave menace pour tout le système éducatif
Le constat est amer: le « broutage » recrute de plus en plus dans les rangs des adolescents. « Un enfant de 16 ans s’est octroyé un véhicule en broutant ici à Koumassi » révèle R.L.
La société ivoirienne, en perte de vitesse, est marquée ces derniers temps par l’enrichissement rapide et nébuleux de certains individus. L’exaltation de la richesse matérielle, l’absence d’exemplarité, le culte de la médiocrité ont fait le lit des brouteurs qui sont vénérés, chantés dans nos rues. Les adolescents de lycées et collèges recevant de mauvais signaux, ne voient plus désormais l’école que comme une antichambre de chômeurs, une armée de futurs «sous couverts». Ils s’adonnent très tôt au « broutage », qui leur ouvre les bras, pour disent-ils s’en sortir et sauver leurs parents de la misère. Les parents eux même par manque d’encadrement familial sont souvent abasourdis et désarmés lorsqu’ils apprennent que leurs enfants s’adonnent à ces pratiques. L’Education qui est avant tout une transmission de valeurs voit ainsi ces bases gravement menacées en Côte d’ Ivoire.
Le développement durable de notre pays est menacé socialement (les dirigeants de demain ne croient plus au système qui les forme aujourd’hui, le chômage et la pauvreté s’accroissent par le fait du broutage) et économiquement (les investissements sont menacés).
Des solutions
L’Etat devra prendre le taureau par les cornes en:
• Complétant et appliquant la législation existante en la matière;
• Sensibilisant la jeunesse sur les dangers de la pratique du « broutage » ;
• Assurant une meilleure sécurité électronique par une amélioration de ses
équipements et la création d’une autorité de certification comme souhaitée par la conférence africaine sur la cybercriminalité. Cette autorité veillera à l’application d’une cryptographie à clés publiques entre les états ce qui aux dires de Monsieur Kla Sylvanus permettra d’assurer l’authenticité, l’intégrité, la non répudiation et la confidentialité des messages Internet ;
• A un niveau régional, comme prévu par la conférence, il faudra harmoniser les politiques communes de lutte et mettre à niveau les services de surveillance et de coercition (police, douane etc.)
Les entreprises du secteur (Cyber café et fournisseur d’accès Internet) devront rechercher des moyens pour garantir un meilleur contrôle de l’usage de leurs services. Les banques et autres établissements devront pour endiguer le phénomène, garantir une meilleure sécurité à leur clientèle. Enfin le système éducatif (Ecole et famille) devra veiller à préserver certaines valeurs et faire cesser l’exaltation de la richesse matérielle au prix de la malhonnêteté. Enfin, les parents à ce niveau sont invités à une vigilance plus accrue en s’assurant que leurs enfants fréquentent bien les cyberespace à des fins ludiques et didactiques.
Daniel BEKE
L’idée répandue est qu’originellement le « brouteur » comme le mouton obtient sa pitance sans déployer d’énormes efforts.
Ce phénomène qui a débuté dans les pays anglophones, s’est rapidement répandu en Afrique francophone en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Selon les organisateurs de la conférence régionale africaine sur la cyber sécurité du 20 Novembre 2008 tenue à Yamoussoukro, la majorité des courriers électroniques indésirables (spams) proviendrait de la Côte d’Ivoire.
Au dire des gérants de cyber espace, les pratiquants du « brou » sont de plus en plus jeunes dans notre pays.
L’ATCI, Agence de Télécommunications de Côte d’Ivoire, qui est l’autorité de régulation du secteur, a par la voix de son Directeur Général vivement décrié cette pratique au cours de la conférence régionale africaine sur la cyber sécurité du 20 Novembre 2008 à Yamoussoukro. « La Côte d’Ivoire est devenue la plaque tournante de l’escroquerie sur Internet » avait t-il déploré.
Cette situation qui provoque des effets néfastes au niveau économique et social, menace les bases du système éducatif ivoirien. Ces « fossoyeurs de l’Economie nationale », trop préoccupés par la recherche du gain facile, ignorent pour la plupart les effets de leurs pratiques.
Le présent article est une incursion dans l’univers des brouteurs, une analyse des effets de leurs pratiques et une recherche de solutions applicables par le système éducatif, les autorités publiques et les entreprises du secteur.
De l’arnaque pur et dur
Les Brouteurs utilisent généralement quatre types d’arnaques :
• L’achat de marchandises en lignes par cartes de crédit ;
• La compagnie de sécurité ou d’hypothèque de biens ;
• Les transferts bancaires ;
• La vente de billets d’avion.
La plupart de ces arnaques se font à partir de cartes de crédits qu’on appelle dans le jargon « bonbons » ou « une deux ». Ces cartes ou du moins leurs références sont vendues depuis l’Europe ou même sur place. Le principe est tout simple : Lorsque le client d’un magasin ou d’un grand hôtel de la place réalise une transaction par une carte de crédit à partir d’un terminal, certains agents véreux de ces structures recueillent toutes les références desdites cartes et les revendent aux « brouteurs ».
L’achat de marchandises en lignes par cartes de crédit
Cette arnaque consiste à faire parvenir par mail, à un magasin qui vend en ligne, une commande. Une fois que le « brouteur » reçoit la cotation (sorte de facture pro forma). Il demande le mode de prélèvement en espérant que l’Entreprise exige un prélèvement bancaire. Il utilise alors « les bonbons » qu’il a acheté pour valider le paiement. Le tour est joué lorsqu’il réceptionne la marchandise par transfert.
La compagnie de sécurité ou d’hypothèque de biens
Cette arnaque débute généralement par un mail dans le genre : « Je me nomme Singulu Mobutu, neveu du défunt président, mon oncle m’a légué une bagatelle de 5 millions de dollars US bloqués à la banque X…………, si vous m’aidez à les obtenir, vous toucherai 5% du montant global ». Ce mail est appelé dans le jargon « le format », c’est une sorte d’appât émis vers des milliers d’adresses électroniques chaque jour. Pour ce faire, mail extractor est utilisé pour collecter les adresses et un logiciel est monté à l’effet d’émettre l’appât. Lorsque le poisson mord à l’hameçon, le « brouteur » lui demande certains documents (photocopie du passeport, certificat de dépôt). L’internaute naïf, en répondant, déclenche toute l’opération. Il se voit alors soutirer un premier montant pour un «changement de titre de propriété » puis un autre pour des «frais de dépôt».
Les transferts bancaires
Similaire à l’arnaque de la compagnie de sécurité, ce stratagème exige plus de garanties. Pour ce faire, des experts locaux en falsifications de titres administratifs et des développeurs de sites sont mis à contribution. La procédure consiste pour le « brouteur » à expliquer « aux poissons » dans un mail que son compte est bloqué et qu’il lui faut une aide financière remboursable avec intérêt pour rentrer en possession de ses fonds. Les transferts concernent également des jeux de loterie. L’issue de ce type d’arnaque repose sur la capacité du « brouteur » à fournir une panoplie de documents parfaitement falsifiés et difficilement contestables.
La vente de billets d’avion
Les agences de voyage utilisent de plus en plus les billets électroniques. A partir des « bonbons », les « brouteurs » obtiennent des billets d’avion qu’ils revendent à d’éventuels voyageurs à des prix attractifs.
Ces méthodes sont un aperçu des arnaques que des milliers de jeunes gens pour la plupart pratiquent dans nos cités. Ils écument les cyber espaces à Marcory, Yopougon, Cocody, Abobo etc. Ils espèrent ainsi se faire de l’argent et s’émanciper financièrement. Selon les témoignages recueillis, plusieurs « brouteurs » ont connu un succès et roule sur l’or aujourd’hui. « Un d’entre eux qui a extorqué des centaines de millions, a construit des villas et acquis une agence de transfert d’argent » témoigne un jeune internaute. « L’absence de règles juridiques claires en Côte d’Ivoire pour pénaliser ou réprimer ce type de délits est une sorte de caution à ces personnes » rétorque un gérant de cyber café pour expliquer la montée du phénomène. Pour se donner bonne conscience, « les brouteurs » évoquent le chômage généralisé comme principale motivation de leurs agissements. « Nous ne braquons pas, ne tuons pas et nos victimes sont des personnes vachement riches qui ont elles-mêmes constitué frauduleusement leur fortune » s’écrie R.L. un jeune brouteur rencontré dans un cybercafé à Koumassi.
Un déshonneur pour le pays
Les effets néfastes du « Broutage » qui sont d’ordre macroéconomique sont essentiellement:
•La perte de confiance que les investisseurs ressentent pour notre pays.
En effet, la cartographie de la criminalité électronique fait de notre pays un des plus touché. Les potentiels investisseurs qui se hasardent à se lier avec de prétendus « partenaires ivoiriens » sont souvent grugés. Le chômage généralisé évoqué maladroitement par les « brouteurs » pour justifier leurs impairs risque d’être durablement maintenu par la peur de la destination Côte d’Ivoire.
•Le retard électronique que risque d’accuser notre pays.
Alors qu’on parle de plus en plus d’innovation dans les domaines de l’Economie (Inter bancarisation), des échanges d’information via Internet (Enseignement par visio conférence), l’insécurité électronique risque de compromettre ces beaux projets dans notre pays. La toile mondiale (Internet), formidable moyen d’échange, de rapprochement et de réalisation de l’idéal de globalisation n’a même pas encore été exploitée par les ivoiriens, a des fins utiles, que notre pays est mis au banc des accusés. Cette situation, si elle débouche sur des sanctions, risque d’isoler la Côte d’Ivoire.
•Une grave menace pour tout le système éducatif
Le constat est amer: le « broutage » recrute de plus en plus dans les rangs des adolescents. « Un enfant de 16 ans s’est octroyé un véhicule en broutant ici à Koumassi » révèle R.L.
La société ivoirienne, en perte de vitesse, est marquée ces derniers temps par l’enrichissement rapide et nébuleux de certains individus. L’exaltation de la richesse matérielle, l’absence d’exemplarité, le culte de la médiocrité ont fait le lit des brouteurs qui sont vénérés, chantés dans nos rues. Les adolescents de lycées et collèges recevant de mauvais signaux, ne voient plus désormais l’école que comme une antichambre de chômeurs, une armée de futurs «sous couverts». Ils s’adonnent très tôt au « broutage », qui leur ouvre les bras, pour disent-ils s’en sortir et sauver leurs parents de la misère. Les parents eux même par manque d’encadrement familial sont souvent abasourdis et désarmés lorsqu’ils apprennent que leurs enfants s’adonnent à ces pratiques. L’Education qui est avant tout une transmission de valeurs voit ainsi ces bases gravement menacées en Côte d’ Ivoire.
Le développement durable de notre pays est menacé socialement (les dirigeants de demain ne croient plus au système qui les forme aujourd’hui, le chômage et la pauvreté s’accroissent par le fait du broutage) et économiquement (les investissements sont menacés).
Des solutions
L’Etat devra prendre le taureau par les cornes en:
• Complétant et appliquant la législation existante en la matière;
• Sensibilisant la jeunesse sur les dangers de la pratique du « broutage » ;
• Assurant une meilleure sécurité électronique par une amélioration de ses
équipements et la création d’une autorité de certification comme souhaitée par la conférence africaine sur la cybercriminalité. Cette autorité veillera à l’application d’une cryptographie à clés publiques entre les états ce qui aux dires de Monsieur Kla Sylvanus permettra d’assurer l’authenticité, l’intégrité, la non répudiation et la confidentialité des messages Internet ;
• A un niveau régional, comme prévu par la conférence, il faudra harmoniser les politiques communes de lutte et mettre à niveau les services de surveillance et de coercition (police, douane etc.)
Les entreprises du secteur (Cyber café et fournisseur d’accès Internet) devront rechercher des moyens pour garantir un meilleur contrôle de l’usage de leurs services. Les banques et autres établissements devront pour endiguer le phénomène, garantir une meilleure sécurité à leur clientèle. Enfin le système éducatif (Ecole et famille) devra veiller à préserver certaines valeurs et faire cesser l’exaltation de la richesse matérielle au prix de la malhonnêteté. Enfin, les parents à ce niveau sont invités à une vigilance plus accrue en s’assurant que leurs enfants fréquentent bien les cyberespace à des fins ludiques et didactiques.
Daniel BEKE