Un projet de valorisation par des procédés innovants des végétaux sous-utilisés pour la production en zones rurales pour le développement durable de très petites entreprises vient d’être lancé par l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny et le CIRAD. Il a été financé par la coopération française et a permis l’acquisition d’une unité pilote, composée d’une micro-filtration tangentielle et d’une osmose inverse. Un matériel de haute technologie de pointe, le premier du genre dans la sous-région, selon Pr Adima Amissa, chef du projet et interlocuteur avec la coopération française. L’objectif est de permettre la création de petites unités locales de production et par la même occasion, de générer des emplois en milieu rural. Selon le Pr Yves Lozano, ce projet est dans un premier temps, centré sur l’amélioration de l’utilisation de certains de ces végétaux abusifs et herbacés issus de la biodiversité de Côte d’Ivoire. Ces végétaux sous-utilisés par les villageois du monde rural comme, l’hibiscus sabdarffa (…). Pour le Pr Adima, la pratique se basera sur les techniques membranaires de filtration, une technologie qui amélioré la pureté des éléments et réalisé des produits de haute qualité. Le directeur général de l’institut, Ado Gossan, s’est réjoui et a apprécié les fruits de la convention INP-HB CIRAD. Car désormais, les populations cibles telles que les ONG ou autres membres de la population rurale de (Téhinikro (Yamoussoukro) et Kouassi-Blékro (Bouaflé) vont produire par exemple un « bissap » de qualité à partir de l’INP.
Jacquelin Mintoh.
Jacquelin Mintoh.