La cérémonie officielle de la 23ème journée mondiale de la population a eu lieu, le samedi 11 juillet dernier, à Adzopé (Région de l’Agnéby), autour du thème national : “ Investir dans la femme, une voie à explorer pour une sortie de crise réussie en Côte d’Ivoire”.
A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement a souligné que la Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté internationale, met un point d’honneur à cette célébration annuelle, dans le sens qu’elle offre une opportunité de bilan des actions entreprises en faveur du bien-être des populations. Pour lui, au moment où la Côte d’Ivoire est en train d’écrire une page importante de son histoire avec l’adoption et la mise en œuvre de l’accord politique de Ouagadougou ( APO), l’invitation à prévenir les conséquences désastreuses d’une nouvelle crise naissante est une aubaine. “Pour une reconstruction post-crise réussie, la Côte d’Ivoire a besoin de toutes les potentialités de sa population”, a-t-il noté . En relevant les impacts actuels et probables de la crise économique sur le développement, il a estimé que l’emploi féminin sera plus durement touché que celui des hommes, car plus vulnérable. Au plan mondial, plus de 200 millions de personnes seront replongées dans la pauvreté dont 70% de femmes. Cette crise, selon le Ministre Bohoun Bouabré, compromettra fortement les progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), si aucune mesure adéquate n’est prise. En terme de réactions préconisées, en réponse à la crise, il s’agit, au cours de cette journée, d’inviter la communauté de développement à maintenir l’élan vers l’atteinte des OMD, en élargissant les gains réalisés dans les domaines de la santé et de l’égalité des sexes, pour une meilleure contribution des femmes aux actions de développement. Faisant justement l’état des lieux de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, le ministre du Plan et du Développement a constaté que malgré les efforts consentis en Côte d’Ivoire au triple plan institutionnel, juridique et opérationnel, des inégalités de genre persistent encore à plusieurs niveaux. Entre autres, l’accès aux services sociaux de base (éducation, santé), la participation à la vie publique et politique. Face à ce triste tableau, a révélé Bohoun Bouabré, l’Etat de Côte d’Ivoire a prévu, dans son programme de reconstruction post-crise, des actions majeures pour une participation forte des femmes au développement du pays. “Les femmes ivoiriennes ont prouvé qu’elles sont des agents économiques efficaces, malgré les contraintes auxquelles elles doivent faire face chaque jour. Il est donc fondamental, pour une reconstruction post-crise réussie, de les impliquer fortement au processus. Aussi, cette journée mondiale de la population 2009 donne-t-elle l’occasion au gouvernement de se prononcer sur la problématique suivante : quel investissement pour une meilleure contribution de la femme ivoirienne au développement dans une perspective de reconstruction post-crise réussie ?”, a fait observer le ministre du Plan et du Développement. Qui a saisi l’occasion de cette célébration pour souligner la pertinence du thème choisi, avant de justifier le choix de la ville d’Adzopé. En effet, cette région, en matière de scolarisation des enfants (garçons et filles), a atteint l’indice de parité.
Le représentant résidant du Fonds des Nations Unies pour la Population ( UNFPA), Philippe Delanne, a, pour sa part, réaffirmé l’engagement sans faille de son organisation aux côtés des autorités ivoiriennes. Il invite tous les dirigeants à faire de la question des femmes, une priorité politique et de développement. Car, selon lui, l’investissement dans les femmes et les filles préparera les voies, non seulement du redressement économique, mais aussi de la croissance économique à long terme. Toute chose, à l’en croire, qui réduira à coup sûr l’inégalité et la pauvreté dans le monde.
Bien avant, le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet, maire de la commune d’Adzopé, s’est réjoui du choix de sa cité pour abriter la cérémonie. Il a salué l’engagement de l’UNFPA aux côtes des autorités ivoiriennes dans la résolution de la crise, avant de rendre un hommage tout particulier au ministre d’Etat Bohoun Bouabré,qui a tous les postes ministériel occupés, selon lui, a toujours pris des décisions importantes et salutaires pour la Côte d’Ivoire.
Au nom du comité d’organisation, le premier vice-président du conseil général d’Adzopé a loué l’initiative des Nations unies en faveur de la promotion des femmes. Par exemple, au plan local, Alphonse Lato N’guia a révélé que sur les 35 conseillers que compte le conseil général d’Adzopé, 12 sont des femmes.
Patrice tapé tapepatrice@yahoo.fr
A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement a souligné que la Côte d’Ivoire, à l’instar de la communauté internationale, met un point d’honneur à cette célébration annuelle, dans le sens qu’elle offre une opportunité de bilan des actions entreprises en faveur du bien-être des populations. Pour lui, au moment où la Côte d’Ivoire est en train d’écrire une page importante de son histoire avec l’adoption et la mise en œuvre de l’accord politique de Ouagadougou ( APO), l’invitation à prévenir les conséquences désastreuses d’une nouvelle crise naissante est une aubaine. “Pour une reconstruction post-crise réussie, la Côte d’Ivoire a besoin de toutes les potentialités de sa population”, a-t-il noté . En relevant les impacts actuels et probables de la crise économique sur le développement, il a estimé que l’emploi féminin sera plus durement touché que celui des hommes, car plus vulnérable. Au plan mondial, plus de 200 millions de personnes seront replongées dans la pauvreté dont 70% de femmes. Cette crise, selon le Ministre Bohoun Bouabré, compromettra fortement les progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), si aucune mesure adéquate n’est prise. En terme de réactions préconisées, en réponse à la crise, il s’agit, au cours de cette journée, d’inviter la communauté de développement à maintenir l’élan vers l’atteinte des OMD, en élargissant les gains réalisés dans les domaines de la santé et de l’égalité des sexes, pour une meilleure contribution des femmes aux actions de développement. Faisant justement l’état des lieux de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, le ministre du Plan et du Développement a constaté que malgré les efforts consentis en Côte d’Ivoire au triple plan institutionnel, juridique et opérationnel, des inégalités de genre persistent encore à plusieurs niveaux. Entre autres, l’accès aux services sociaux de base (éducation, santé), la participation à la vie publique et politique. Face à ce triste tableau, a révélé Bohoun Bouabré, l’Etat de Côte d’Ivoire a prévu, dans son programme de reconstruction post-crise, des actions majeures pour une participation forte des femmes au développement du pays. “Les femmes ivoiriennes ont prouvé qu’elles sont des agents économiques efficaces, malgré les contraintes auxquelles elles doivent faire face chaque jour. Il est donc fondamental, pour une reconstruction post-crise réussie, de les impliquer fortement au processus. Aussi, cette journée mondiale de la population 2009 donne-t-elle l’occasion au gouvernement de se prononcer sur la problématique suivante : quel investissement pour une meilleure contribution de la femme ivoirienne au développement dans une perspective de reconstruction post-crise réussie ?”, a fait observer le ministre du Plan et du Développement. Qui a saisi l’occasion de cette célébration pour souligner la pertinence du thème choisi, avant de justifier le choix de la ville d’Adzopé. En effet, cette région, en matière de scolarisation des enfants (garçons et filles), a atteint l’indice de parité.
Le représentant résidant du Fonds des Nations Unies pour la Population ( UNFPA), Philippe Delanne, a, pour sa part, réaffirmé l’engagement sans faille de son organisation aux côtés des autorités ivoiriennes. Il invite tous les dirigeants à faire de la question des femmes, une priorité politique et de développement. Car, selon lui, l’investissement dans les femmes et les filles préparera les voies, non seulement du redressement économique, mais aussi de la croissance économique à long terme. Toute chose, à l’en croire, qui réduira à coup sûr l’inégalité et la pauvreté dans le monde.
Bien avant, le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet, maire de la commune d’Adzopé, s’est réjoui du choix de sa cité pour abriter la cérémonie. Il a salué l’engagement de l’UNFPA aux côtes des autorités ivoiriennes dans la résolution de la crise, avant de rendre un hommage tout particulier au ministre d’Etat Bohoun Bouabré,qui a tous les postes ministériel occupés, selon lui, a toujours pris des décisions importantes et salutaires pour la Côte d’Ivoire.
Au nom du comité d’organisation, le premier vice-président du conseil général d’Adzopé a loué l’initiative des Nations unies en faveur de la promotion des femmes. Par exemple, au plan local, Alphonse Lato N’guia a révélé que sur les 35 conseillers que compte le conseil général d’Adzopé, 12 sont des femmes.
Patrice tapé tapepatrice@yahoo.fr