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Sport Publié le vendredi 17 juillet 2009 | Le Repère

Infrastructures sportives : La grosse plaie du sport ivoirien

Le sport, de nos jours, connaît une révolution spectaculaire à travers le monde. L'Afrique, quant à elle, ne veut pas demeurer en reste. Cependant, la mise en exécution d'une véritable politique sportive afin de promouvoir le sport rencontre de nombreux obstacles. La Côte d'Ivoire, présentée comme grande nation de football, connaît aussi des difficultés majeures dans la vulgarisation et le développement du sport. Notamment, le manque criant d’infrastructures sportives et la vétusté du peu qui existe.

Le rayonnement des athlètes sportifs au continental et international est flatteur. En football, la Côte d'Ivoire occupe la première place africaine au classement Fifa du mois de juin 2009. Les professionnels ivoiriens sont les plus prisés sur le marché du fait de leur performance. Cinq Ivoirens (Drogba, Kalhuno, Kolo, Eboué, Yaya) étaient présents dans le carré d'AS de la Ligue des champions. Cependant, le paradoxe est établi. La Côte d'Ivoire ne dispose pas d'infrastructures sportives suffisantes et appropriées pour la pratique du sport

Insuffisance et non
réglementation des
infrastructures sportives
En matière d'infrastructures, la Côte d'Ivoire n'est pas logée à la bonne enseigne. Abidjan, l'on se contente des trois stades (Félix Houphouet Boigny, Champroux de Marcory et le Palais des spotrs). Ces stades ont été réhabilités au lendemain de notre participation à la Coupe du monde et surtout à la veille de l'organisation du Chan 2009 que la Côte d'Ivoire devait abriter. Il n'existe aucune salle pour les sports de main, ni de combat. Le Palais des sports, le seul cadre approprié, a été fermé pour des travaux. Aujourd'hui, les compétitions dans ces disciplines se font au forum de l'Université d'Abidjan Cocody, au CASA des 2 Plateaux ou sur les terrains ouverts et non appropriés du Palais des sports de Treichville. Aucune commune d'Abidjan n'offre d'infrastructures dignes pour permettre à sa jeunesse la pratique du sport. Et les différents centres de formation qui poussent à travers la ville d'Abidjan comme des champignons sont contraints de se disputer les quelques espaces de jeu non appropriés. L'intérieur ne présente pas un visage plus reluisant. Bien au contraire. Hormis les stades construits dans certaines villes à l'occasion de la fête tournante de l'Indépendance, aucune action des conseils municipaux, ni des conseils généraux n'est allée dans le sens véritable de création ou des réhabilitations d'infrastructures. Conséquence, les clubs de l'intérieurs sont obligés de jouer leurs matches à Abidjan. Seuls le stade de la paix de Bouaké réhabilité à l'occasion du Chan 2009 et les stades de Daloa et de Gagnoa relookés grâce à l'action conjuguée du ministère des Sports et de la coopération française.

Infrastructures sportives archaïques et vétustes
Plusieurs stades à l'intérieur du pays ont vu le jour dès les années 70 à l'occasion de la fête tournante de l’indépendance. Aujourd'hui, l'état de ces stades est très dégradé et ne s'adapte plus aux nouvelles règles du sport. Ces stades servent désormais de lieu de meetings politiques et autres manifestations religieuses. Faute d'entretien, ils ne sont plus fonctionnels, les gazons sont devenus des touffes d'herbes à la grande joie des serpents, des rats.
La Côte d'Ivoire est en résumé malade de ses infrastructures sportives. Et un plan d'urgence est nécessaire s'elle veut adapter son image de grande nation de sports aux réalités des Infrastructures. Plus qu'un jeu et surtout de développement. On ne peut pas prétendre au développement d'un pays. En reléguant le sport au second rang. C'est à travers le sport que la jeunesse peut s'épanouir véritablement.

Jérôme Dehi
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