“C'est une victoire; le Président Henri Konan Bédié, depuis Paris, s'est saisi du dossier. C'est dans ce cadre que je viens d'avoir un entretien avec le président de la jeunesse du parti, Kkb et Zié Daouda Coulibaly, président de la Fondation de la jeunesse du Pdci", a déclaré Evariste Méambly, Pdg du Méambly, le vendredi 17 juillet 2009, à l'hôtel Sofitel où cette rencontre a eu lieu entre 18 h et 19h 30. Pour le détenteur d'importantes créances sur Patrick Thomas Bédié, fils de l'ancien chef d'Etat et président du Pdci-Rda, il a accepté la médiation de Kkb, dont il était membre du bureau, pour que le linge sale se lave en famille, l'essentiel étant pour lui, que Bédié soit informé de ce contentieux financier et que les créances en souffrance soient payées. "Le Président Bédié qui est un économiste, comprend que je pose un problème d'homme d'affaires qui veut rentrer dans ses fonds et non un problème politique ", a tenu à clarifier Méambly. C'est pourquoi, il a décidé de suspendre ses communications sur ce dossier dans la presse. Certains diront que Bédié vole au secours de son fils, d'autres par contre, estimeront que Henri Konan veut sauver son propre nom, pour les besoins de campagne électorale. Pour sûr, la question est d'ordre purement économique. Car dans une Côte d'Ivoire dont l'économie est fragilisée par 7 ans de crise militaro-politique, des rentrées de plusieurs millions de nos francs peuvent sauver des entreprises, conserver des emplois, ou aider un homme d'affaires à en créer. La balle est donc à terre. Le silence continue du concerné, Patrick, malgré son nom dans la presse, n'est-il pas la preuve qu'il est dans les cordes? Pourquoi l'accabler davantage si le père peut sauver la situation ? La suite des événements nous situera.
G. Séhoué
G. Séhoué