Le président du Rdr, Alassane Dramane Ouattara, était en tournée dans la vallée du Bandama. Il a été fait prince à Béoumi. Une polémique a éclaté autour du nom qui lui a été donné.
La notabilité Kodé de Béoumi ne se reconnaît pas dans les commentaires de la presse sur l`intronisation symbolique qu`elle a offerte au leader du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara, lors de sa visite dans la région. Dans sa parution d`hier, le quotidien « Le Temps » dans un article intitulé « Akoummakou 1er/ Les non-dits de l`intronisation du couple Ouattara » soutenait que les noms donnés aux illustres hôtes du pays Kodé cachaient quelque chose. Au cours de son périple dans la vallée du Bandama, Alassane Ouattara a été fait prince à Béoumi sous le nom de «Akouma 1er» et son épouse Dominique, a été baptisée «Moh Bloah». Le confrère a écrit: «Ainsi M. Alassane Ouattara portera le nom de prince Akoummakou 1er. Traduit littéralement, cela donne : « Tu ne me tues plus » ou « Tu ne peux plus m`atteindre». Parlant du nom donné à l`épouse d`ADO, le confrère poursuit : « Princesse Moh Bloah. Ce qui signifie « Celle qui exagère (par extension, celle qui ment : ce qui vient de loin) ou « Femme claire » ou encore « Femme blanche » par extension si l`on veut être xénophobe « L`étrangère », selon l`intonation. Au niveau du nom donné à Mme Ouattara il faut signaler que le sens est fonction de la perception et de la prononciation. Ainsi, dans l`assemblée qui assistait à cette cérémonie d`intronisation, chacun pouvait donner un sens à Moh Bloah selon son entendement». Approchée hier, la notabilité de Béoumi cachait mal sa colère : « Faux et archi faux ». Celui qui a procédé à l`intronisation, Nanan Brou Raphaël, représentant le chef de canton (l`ambassadeur Nanan Attoumgbré Gervais), absent le jour de l`intronisation, est formel : «C`est moi qui ai procédé à l`intronisation. J`ai donné ces noms, et ce, au nom du chef de canton de Béoumi. J`ai prononcé Prince Akouma 1er et non Akoummakou 1er. Je dis bien Akouma 1er. J`ai aussi dit Princesse Moh Bloah. Les gens transforment les choses. Akouma n`est pas un nom de guerrier encore moins un nom de farfelu. Il s`agit d`un de nos ancêtres qui a existé. Il s`appelait Akouma Kouma Aka. C`est l`arrière grand-père du petit Diakité Ibraïm dit Momo. C`est lui le fondateur du quartier Akpokro de Béoumi», a expliqué Nanan Brou Raphaël. Le «sage» poursuivra en expliquant que pour ce qui concerne la princesse Dominique Ouattara dite « Moh Bloah », il y a également eu mauvaise interprétation. « Là encore, il faut faire attention ! Cette princesse a existé chez les Kodé de Béoumi. Il s`agit de la mère de l`ex-chef de canton, Jean Kouadio de Béoumi. C`était une femme métissée de teint clair. C`est pourquoi on l`appelait Moh Bloah, c`est-à-dire « femme claire ». En pays Akan on donne toujours le nom des ancêtres qui ont vécu dignement. Ceux qui racontent ce que vous dites veulent nuire tout simplement. Ils ne veulent pas de la paix entre les peuples», a dénoncé notre hôte. Approché, Diakité Ibraim dit Momo, délégué départemental du Rdr à Béoumi, explique : «Comme vous l`a dit le patriarche, je suis l`arrière petit-fils de Akouma Kouma Aka. Une de ses sœurs s`appelait Akouma Kouma Aya Cécile. Ce sont des choses que vous pouvez vérifier sur place à Béoumi. Ce sont les parents maternels de mon père. Pour ce qui est de la princesse Moh Bloah, c`est la mère de notre illustre ex-chef de canton Jean Kouadio. Elle était blanche comme une colombe. Il n`y a avait donc pas meilleur nom qu`on puisse donner à maman Dominique». Dans l`article du confrère, il est dit que le président du Rdr aurait insisté pour êtes intronisé prince baoulé. Le directeur départemental de campagne dément catégoriquement. « Cela a été une surprise pour nous. Un titre ne se quémande pas. Si les chefs traditionnels l`ont fait prince à Béoumi c`est parce qu`ils avaient de l`estime pour lui. D`ailleurs que cette intronisation ait eu lieu à Béoumi ou Sakassou, c`est la même chose pour nous. Ce sont des frères qui ont fondé ces deux cités», a-t-il conclu.
Allah Kouamé. Correspondant régional
La notabilité Kodé de Béoumi ne se reconnaît pas dans les commentaires de la presse sur l`intronisation symbolique qu`elle a offerte au leader du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara, lors de sa visite dans la région. Dans sa parution d`hier, le quotidien « Le Temps » dans un article intitulé « Akoummakou 1er/ Les non-dits de l`intronisation du couple Ouattara » soutenait que les noms donnés aux illustres hôtes du pays Kodé cachaient quelque chose. Au cours de son périple dans la vallée du Bandama, Alassane Ouattara a été fait prince à Béoumi sous le nom de «Akouma 1er» et son épouse Dominique, a été baptisée «Moh Bloah». Le confrère a écrit: «Ainsi M. Alassane Ouattara portera le nom de prince Akoummakou 1er. Traduit littéralement, cela donne : « Tu ne me tues plus » ou « Tu ne peux plus m`atteindre». Parlant du nom donné à l`épouse d`ADO, le confrère poursuit : « Princesse Moh Bloah. Ce qui signifie « Celle qui exagère (par extension, celle qui ment : ce qui vient de loin) ou « Femme claire » ou encore « Femme blanche » par extension si l`on veut être xénophobe « L`étrangère », selon l`intonation. Au niveau du nom donné à Mme Ouattara il faut signaler que le sens est fonction de la perception et de la prononciation. Ainsi, dans l`assemblée qui assistait à cette cérémonie d`intronisation, chacun pouvait donner un sens à Moh Bloah selon son entendement». Approchée hier, la notabilité de Béoumi cachait mal sa colère : « Faux et archi faux ». Celui qui a procédé à l`intronisation, Nanan Brou Raphaël, représentant le chef de canton (l`ambassadeur Nanan Attoumgbré Gervais), absent le jour de l`intronisation, est formel : «C`est moi qui ai procédé à l`intronisation. J`ai donné ces noms, et ce, au nom du chef de canton de Béoumi. J`ai prononcé Prince Akouma 1er et non Akoummakou 1er. Je dis bien Akouma 1er. J`ai aussi dit Princesse Moh Bloah. Les gens transforment les choses. Akouma n`est pas un nom de guerrier encore moins un nom de farfelu. Il s`agit d`un de nos ancêtres qui a existé. Il s`appelait Akouma Kouma Aka. C`est l`arrière grand-père du petit Diakité Ibraïm dit Momo. C`est lui le fondateur du quartier Akpokro de Béoumi», a expliqué Nanan Brou Raphaël. Le «sage» poursuivra en expliquant que pour ce qui concerne la princesse Dominique Ouattara dite « Moh Bloah », il y a également eu mauvaise interprétation. « Là encore, il faut faire attention ! Cette princesse a existé chez les Kodé de Béoumi. Il s`agit de la mère de l`ex-chef de canton, Jean Kouadio de Béoumi. C`était une femme métissée de teint clair. C`est pourquoi on l`appelait Moh Bloah, c`est-à-dire « femme claire ». En pays Akan on donne toujours le nom des ancêtres qui ont vécu dignement. Ceux qui racontent ce que vous dites veulent nuire tout simplement. Ils ne veulent pas de la paix entre les peuples», a dénoncé notre hôte. Approché, Diakité Ibraim dit Momo, délégué départemental du Rdr à Béoumi, explique : «Comme vous l`a dit le patriarche, je suis l`arrière petit-fils de Akouma Kouma Aka. Une de ses sœurs s`appelait Akouma Kouma Aya Cécile. Ce sont des choses que vous pouvez vérifier sur place à Béoumi. Ce sont les parents maternels de mon père. Pour ce qui est de la princesse Moh Bloah, c`est la mère de notre illustre ex-chef de canton Jean Kouadio. Elle était blanche comme une colombe. Il n`y a avait donc pas meilleur nom qu`on puisse donner à maman Dominique». Dans l`article du confrère, il est dit que le président du Rdr aurait insisté pour êtes intronisé prince baoulé. Le directeur départemental de campagne dément catégoriquement. « Cela a été une surprise pour nous. Un titre ne se quémande pas. Si les chefs traditionnels l`ont fait prince à Béoumi c`est parce qu`ils avaient de l`estime pour lui. D`ailleurs que cette intronisation ait eu lieu à Béoumi ou Sakassou, c`est la même chose pour nous. Ce sont des frères qui ont fondé ces deux cités», a-t-il conclu.
Allah Kouamé. Correspondant régional