Il ne connait pas les obstacles. Tout au moins, lorsqu’il s’agit pour Hamed Bakayoko de porter la parole, le message de son candidat Alassane Ouattara aux populations.
Jeudi il est rentré par une piste difficile peu après 20 H de Sifié. N’empêche, vendredi dès 7 H il était en route par une autre piste tout aussi difficile sinon plus pour Massala. Un peu plus d’une heure et demie pour 31 kilomètres. Son véhicule de Commandement en fera d’ailleurs les frais avec une crevaison. Le déplacement en valait cependant la peine. Car Massala avait réunit un monde comme jamais pour l’accueillir. La commune avait sorti ses plus belles danses est ses plus beaux masques pour recevoir l’envoyé d’ Alassane Dramane Ouattara et sa délégation.
«Je prie Allah afin que Alassane soit élu et soit un grand Président pour notre pays», annonce d’entrée l’Imam Karamoko Bouaké. Il ne s’agit pas de prières sans conviction. Il doit être témoin du travail de terrain. Car, le commissaire politique N’Va Karamoko est certain que tous les cantons font chorus pour Ouattara. «Récemment plus de 2500 baoulés nous ont rejoints, annonce-t-il. Il n’y a aucun comité de base du FPI ici. J’ai confiance en nos parents. Massala votera à 99,99% pour Ado». Il est en phase avec Traoré Messedjan, porte-parole des Secrétaires de Section.
Toutefois, celui-ci réclame du matériel de campagne notamment des mégaphones. Le Président de la jeunesse aura une moto avant le départ de la délégation. Une autre moto et du matériel seront transmis très bientôt annonce Yaya Meité, Directeur départemental de campagne de Ouattara. Le moment est venu pour l’envoyé de Ouattara de livrer son message. Mais avant, c’est Traoré Karamoko dit ‘‘Yéyé massa’’ qui rend un vibrant hommage à ‘‘Hamed Patriote’’, comme on l’appelle dans le Worodougou. Il a salué sa disponibilité et son humilité avant de lui offrir un bœuf.
Le directeur national de campagne chargé de la jeunesse et également Superviseur de la campagne de Ouattara pour le Worodougou exprime son grand plaisir d’être là. Puis, il livre aux populations le message de Ouattara qu’il a eu au téléphone peu avant de quitter Séguéla. «Il demande pardon à Massala car il n’a pas eu le plaisir de venir ici, annonce-t-il. Mais il vous promet venir vous rencontrer très bientôt en tant que Président de la République».
La foule crie en même que les tam-tams tonnent. Le ministre enchaîne: «Alassane Ouattara m’envoie vous dire que ‘‘Wati yé sé’’, le moment tant attendu est arrivé. Dans un mois et demi, il sera le Président de la Côte d’Ivoire». La foule crie de plus bel. Mais le ministre tempère. Il faut que les populations jouent leur partition. Il leur explique qu’ils ont un devoir de victoire envers tous ceux qui sont tombés ou meurtris sur le long et difficile chemin du combat. «Nous sommes un parti de
martyrs, leur rappelle-t-il. Pour eux, il est de notre devoir de gagner.
«Le moment tant attendu
est arrivé»
Aucune voix ne doit manquer à Alassane Ouattara. Aucun bulletin nul ne doit exister à Massala. Apprenez à voter». Immédiatement, il engage les responsables locaux de son parti à organiser des séances de formation au vote. En dépit de son assurance, Hamed Bakayoko met en garde les populations contre les dirigeants du FPI qui ne manqueront pas de venir à leur rencontre. «Vous leur demanderez ce qu’ils ont fait pour Massala en dix ans de pouvoir, les a-t-il enjoint. Demandez au FPI pourquoi il a voulu radier 30 000 de vos enfants, de vos frères et sœurs, de vos parents, 30 000 noms du Nord de la liste électorale?». Pour lui, il faut que la Côte d’Ivoire redevienne comme sous Houphouët-Boigny où Baoulé, Dioula, Bété etc. étaient de sincères frères. «Alassane Ouattara vous le garantit, est-il persuadé. Il vous amènera la route, l’eau, les hôpitaux, l’école etc. Il vous apportera le développement. Mobilisez tout le monde. Retirerez effectivement vos cartes d’identité et cartes d’électeur. Rendez-vous effectivement au vote avec les malades s’il y en a. Votez Ouattara. Mais votez bien». Sous les ovations de la foule, il conclut par un «Ouattara viendra vous voir ici, en Seigneur!» Et c’est fini! Au pas de course, lui et sa délégation doivent dévaler les 31 inacceptables kilomètres pour rallier Séguéla.
En homme de foi, il lui faut honorer la ‘‘djouman’’ à la grande mosquée de Seguela. Ce sera fait. Discrètement!
KIGBAFORY Inza, envoyé spécial dans le Worodougou
Jeudi il est rentré par une piste difficile peu après 20 H de Sifié. N’empêche, vendredi dès 7 H il était en route par une autre piste tout aussi difficile sinon plus pour Massala. Un peu plus d’une heure et demie pour 31 kilomètres. Son véhicule de Commandement en fera d’ailleurs les frais avec une crevaison. Le déplacement en valait cependant la peine. Car Massala avait réunit un monde comme jamais pour l’accueillir. La commune avait sorti ses plus belles danses est ses plus beaux masques pour recevoir l’envoyé d’ Alassane Dramane Ouattara et sa délégation.
«Je prie Allah afin que Alassane soit élu et soit un grand Président pour notre pays», annonce d’entrée l’Imam Karamoko Bouaké. Il ne s’agit pas de prières sans conviction. Il doit être témoin du travail de terrain. Car, le commissaire politique N’Va Karamoko est certain que tous les cantons font chorus pour Ouattara. «Récemment plus de 2500 baoulés nous ont rejoints, annonce-t-il. Il n’y a aucun comité de base du FPI ici. J’ai confiance en nos parents. Massala votera à 99,99% pour Ado». Il est en phase avec Traoré Messedjan, porte-parole des Secrétaires de Section.
Toutefois, celui-ci réclame du matériel de campagne notamment des mégaphones. Le Président de la jeunesse aura une moto avant le départ de la délégation. Une autre moto et du matériel seront transmis très bientôt annonce Yaya Meité, Directeur départemental de campagne de Ouattara. Le moment est venu pour l’envoyé de Ouattara de livrer son message. Mais avant, c’est Traoré Karamoko dit ‘‘Yéyé massa’’ qui rend un vibrant hommage à ‘‘Hamed Patriote’’, comme on l’appelle dans le Worodougou. Il a salué sa disponibilité et son humilité avant de lui offrir un bœuf.
Le directeur national de campagne chargé de la jeunesse et également Superviseur de la campagne de Ouattara pour le Worodougou exprime son grand plaisir d’être là. Puis, il livre aux populations le message de Ouattara qu’il a eu au téléphone peu avant de quitter Séguéla. «Il demande pardon à Massala car il n’a pas eu le plaisir de venir ici, annonce-t-il. Mais il vous promet venir vous rencontrer très bientôt en tant que Président de la République».
La foule crie en même que les tam-tams tonnent. Le ministre enchaîne: «Alassane Ouattara m’envoie vous dire que ‘‘Wati yé sé’’, le moment tant attendu est arrivé. Dans un mois et demi, il sera le Président de la Côte d’Ivoire». La foule crie de plus bel. Mais le ministre tempère. Il faut que les populations jouent leur partition. Il leur explique qu’ils ont un devoir de victoire envers tous ceux qui sont tombés ou meurtris sur le long et difficile chemin du combat. «Nous sommes un parti de
martyrs, leur rappelle-t-il. Pour eux, il est de notre devoir de gagner.
«Le moment tant attendu
est arrivé»
Aucune voix ne doit manquer à Alassane Ouattara. Aucun bulletin nul ne doit exister à Massala. Apprenez à voter». Immédiatement, il engage les responsables locaux de son parti à organiser des séances de formation au vote. En dépit de son assurance, Hamed Bakayoko met en garde les populations contre les dirigeants du FPI qui ne manqueront pas de venir à leur rencontre. «Vous leur demanderez ce qu’ils ont fait pour Massala en dix ans de pouvoir, les a-t-il enjoint. Demandez au FPI pourquoi il a voulu radier 30 000 de vos enfants, de vos frères et sœurs, de vos parents, 30 000 noms du Nord de la liste électorale?». Pour lui, il faut que la Côte d’Ivoire redevienne comme sous Houphouët-Boigny où Baoulé, Dioula, Bété etc. étaient de sincères frères. «Alassane Ouattara vous le garantit, est-il persuadé. Il vous amènera la route, l’eau, les hôpitaux, l’école etc. Il vous apportera le développement. Mobilisez tout le monde. Retirerez effectivement vos cartes d’identité et cartes d’électeur. Rendez-vous effectivement au vote avec les malades s’il y en a. Votez Ouattara. Mais votez bien». Sous les ovations de la foule, il conclut par un «Ouattara viendra vous voir ici, en Seigneur!» Et c’est fini! Au pas de course, lui et sa délégation doivent dévaler les 31 inacceptables kilomètres pour rallier Séguéla.
En homme de foi, il lui faut honorer la ‘‘djouman’’ à la grande mosquée de Seguela. Ce sera fait. Discrètement!
KIGBAFORY Inza, envoyé spécial dans le Worodougou
