Dans le cadre de la précampagne, le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara devrait se rendre, dans les prochains jours, dans le département de Boundiali. Nous avons rencontré Koné Yaya, membre de l’ONG ‘’Société civile pour la victoire d’Alassane Ouattara’’ qui prend une part active à l’organisation de cette visite.
Alassane Ouattara, le candidat que vous soutenez, est annoncé à Boundiali, début octobre. Comment se déroulent les préparatifs ?
Effectivement, notre président-candidat qui sera chez nous les 7 et 8 octobre, c’est-à-dire la veille de la présidentielle du 31 octobre. Nous avons la chance d’avoir chez nous, le président juste avant l’ouverture officielle de la campagne. Il est donc important pour Boundiali de mettre les bouchées doubles afin que le passage du président Alassane Ouattara dans notre localité soit un
véritable succès. Pour cela, nous avons mis en place plusieurs commissions qui sont à pied d’œuvre, pour faire de ce rendez-vous historique, une occasion qui brise définitivement la barrière qui fait obstacle à des sceptiques qui hésitent encore à rejoindre les rangs du Rdr.
Qui pilote l’organisation de cette visite ?
C’est le président de la coordination Rdr de Boundiali, le colonel Sory Dembélé, par ailleurs, directeur départemental de campagne qui la coordonne.
Quelle est la part que le président de l’Anci, Zémogo Fofana, prendra dans l’organisation de cette visite ?
Je voudrais répondre sans équivoque à cette question. Zémogo Fofana est parti du Rdr. Il a créé un parti qui s’appelle l’Anci. Il est vrai que nous avons appris qu’il soutient notre candidat, mais nous pensons qu’Alassane Ouattara vient à Boundiali surtout en tant que président du Rdr. Dans ces conditions, nous pensons que c’est d’abord et avant tout aux militants du Rdr du département de Boundiali qu’il revient d’organiser son séjour. Pour nous, il n’est pas question que Zémogo Fofana s’ingère dans notre organisation. Il n’y a pas de débat qu’il comptera parmi nos invités, en tant que fils du département, en tant que maire de la commune et en tant que président de l’Anci.
Qu’est-ce qui vous gêne dans le fait qu’il veuille s’impliquer dans l’organisation ?
En partant du Rdr, Zémogo Fofana a fait une déclaration officielle dans laquelle il a notamment donné les raisons qui motivaient ce départ. Heureusement pour nous, il est allé seul dans son aventure. Son départ a permis de revitaliser le parti dans le département de Boundiali. Il y a eu des cadres, notamment Koné Sourou, Siama Bamba, Mafè Mory Kanaté, etc. qui sont suffisamment dynamiques, qui nous donnent satisfaction car ils ont permis de maintenir très haut, la flamme du parti dans le département. Aujourd’hui, avec la venue du président ADO, nous avons l’occasion de rendre hommages à ces cadres qui ont réussi à sauver le parti dans le département. Pour nous, la page Zémogo Fofana est donc définitivement tournée. Ce n’est donc pas à l’occasion de la visite du président Alassane Ouattara où nous comptons lui démontrer que le parti a survécu au
départ de Zémogo Fofana que celui-ci va réapparaître.
Vous avez la rancune tenace contre le président de l’Anci…
Tout en admettant que le Rdr est un parti d’ouverture, il ne faut pas perdre de vue que nous sommes en politique. Et, en politique… Nous ne gardons pas une dent contre quelqu’un. Il s’agit de faire en sorte que les choses se passent clairement.
Redoutez-vous une guerre de positionnement qui se ferait à votre détriment ?
Non ! En ce qui nous concerne, il n’y a aucune guerre de positionnement. A son niveau, chacun sert le parti comme il peut.
Pensez-vous que Zémogo Fofana est en train de se positionner par rapport aux élections locales ?
C’est Zémogo Fofana qui est mieux placé pour répondre à une telle question. Car, en ce qui nous concerne, nous disons que la visite du président Alassane Ouattara doit être l’affaire des seuls militants du Rdr. C’est la première chose que je voudrais souligner. S’agissant des guerres de positionnement, je voudrais également préciser que notre principal souci est l’élection de notre candidat lors de la présidentielle. En fait, ce que nous n’apprécions pas, c’est l’opportunisme politique que nous ne voulons pas, parce qu’il sème le trouble dans les esprits. Nous voulons d’ailleurs attirer l’attention de la haute direction du parti là-dessus. Il faut éviter de frustrer les militants qui se sont battus, depuis le départ de Zémogo Fofana, jusqu’a aujourd’hui pour
maintenir le Rdr débout dans le département de Boundiali.
A quelques semaines de la présidentielle, quel score prévoyez-vous pour ADO à
Boundiali ?
Le département de Boundiali est totalement acquis à Alassane Ouattara. Le score minimum que nous prévoyons, c’est 80% des suffrages.
Qu’est-ce qui vous donne cette assurance ?
C’est parce que depuis le départ de Zémogo Fofana, nous avons travaillé à mieux positionner le parti dans le département. Le seul parti qui pouvait nous gêner, sur le terrain, restait le Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Ndlr).
Heureusement pour nous, ce parti est en train de reculer fortement à Boundiali.
Sur cette base, je peux donc dire que, pour l’élection d’Alassane Ouattara, il n’y a pas d’obstacle à Boundiali.
Entretien réalisé par Marc Dossa
Alassane Ouattara, le candidat que vous soutenez, est annoncé à Boundiali, début octobre. Comment se déroulent les préparatifs ?
Effectivement, notre président-candidat qui sera chez nous les 7 et 8 octobre, c’est-à-dire la veille de la présidentielle du 31 octobre. Nous avons la chance d’avoir chez nous, le président juste avant l’ouverture officielle de la campagne. Il est donc important pour Boundiali de mettre les bouchées doubles afin que le passage du président Alassane Ouattara dans notre localité soit un
véritable succès. Pour cela, nous avons mis en place plusieurs commissions qui sont à pied d’œuvre, pour faire de ce rendez-vous historique, une occasion qui brise définitivement la barrière qui fait obstacle à des sceptiques qui hésitent encore à rejoindre les rangs du Rdr.
Qui pilote l’organisation de cette visite ?
C’est le président de la coordination Rdr de Boundiali, le colonel Sory Dembélé, par ailleurs, directeur départemental de campagne qui la coordonne.
Quelle est la part que le président de l’Anci, Zémogo Fofana, prendra dans l’organisation de cette visite ?
Je voudrais répondre sans équivoque à cette question. Zémogo Fofana est parti du Rdr. Il a créé un parti qui s’appelle l’Anci. Il est vrai que nous avons appris qu’il soutient notre candidat, mais nous pensons qu’Alassane Ouattara vient à Boundiali surtout en tant que président du Rdr. Dans ces conditions, nous pensons que c’est d’abord et avant tout aux militants du Rdr du département de Boundiali qu’il revient d’organiser son séjour. Pour nous, il n’est pas question que Zémogo Fofana s’ingère dans notre organisation. Il n’y a pas de débat qu’il comptera parmi nos invités, en tant que fils du département, en tant que maire de la commune et en tant que président de l’Anci.
Qu’est-ce qui vous gêne dans le fait qu’il veuille s’impliquer dans l’organisation ?
En partant du Rdr, Zémogo Fofana a fait une déclaration officielle dans laquelle il a notamment donné les raisons qui motivaient ce départ. Heureusement pour nous, il est allé seul dans son aventure. Son départ a permis de revitaliser le parti dans le département de Boundiali. Il y a eu des cadres, notamment Koné Sourou, Siama Bamba, Mafè Mory Kanaté, etc. qui sont suffisamment dynamiques, qui nous donnent satisfaction car ils ont permis de maintenir très haut, la flamme du parti dans le département. Aujourd’hui, avec la venue du président ADO, nous avons l’occasion de rendre hommages à ces cadres qui ont réussi à sauver le parti dans le département. Pour nous, la page Zémogo Fofana est donc définitivement tournée. Ce n’est donc pas à l’occasion de la visite du président Alassane Ouattara où nous comptons lui démontrer que le parti a survécu au
départ de Zémogo Fofana que celui-ci va réapparaître.
Vous avez la rancune tenace contre le président de l’Anci…
Tout en admettant que le Rdr est un parti d’ouverture, il ne faut pas perdre de vue que nous sommes en politique. Et, en politique… Nous ne gardons pas une dent contre quelqu’un. Il s’agit de faire en sorte que les choses se passent clairement.
Redoutez-vous une guerre de positionnement qui se ferait à votre détriment ?
Non ! En ce qui nous concerne, il n’y a aucune guerre de positionnement. A son niveau, chacun sert le parti comme il peut.
Pensez-vous que Zémogo Fofana est en train de se positionner par rapport aux élections locales ?
C’est Zémogo Fofana qui est mieux placé pour répondre à une telle question. Car, en ce qui nous concerne, nous disons que la visite du président Alassane Ouattara doit être l’affaire des seuls militants du Rdr. C’est la première chose que je voudrais souligner. S’agissant des guerres de positionnement, je voudrais également préciser que notre principal souci est l’élection de notre candidat lors de la présidentielle. En fait, ce que nous n’apprécions pas, c’est l’opportunisme politique que nous ne voulons pas, parce qu’il sème le trouble dans les esprits. Nous voulons d’ailleurs attirer l’attention de la haute direction du parti là-dessus. Il faut éviter de frustrer les militants qui se sont battus, depuis le départ de Zémogo Fofana, jusqu’a aujourd’hui pour
maintenir le Rdr débout dans le département de Boundiali.
A quelques semaines de la présidentielle, quel score prévoyez-vous pour ADO à
Boundiali ?
Le département de Boundiali est totalement acquis à Alassane Ouattara. Le score minimum que nous prévoyons, c’est 80% des suffrages.
Qu’est-ce qui vous donne cette assurance ?
C’est parce que depuis le départ de Zémogo Fofana, nous avons travaillé à mieux positionner le parti dans le département. Le seul parti qui pouvait nous gêner, sur le terrain, restait le Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Ndlr).
Heureusement pour nous, ce parti est en train de reculer fortement à Boundiali.
Sur cette base, je peux donc dire que, pour l’élection d’Alassane Ouattara, il n’y a pas d’obstacle à Boundiali.
Entretien réalisé par Marc Dossa