Depuis le début de la saison, une crise gangrène le handball ivoirien. Une affaire de qualification qui oppose les nouveaux tenants de l’organe fédéral à un club de l’intérieur, Tiassalé Handball Club. Et le point culminant de cette énième crise, est la radiation à vie du président de ce club. Cette affaire, qui a quitté le cadre sportif pour se retrouver devant les tribunaux, a été tranchée en appel en faveur de Tiassalé. Avant-hier, les dirigeants de cette formation étaient face à la presse pour expliquer leur part de vérité. Il ressort des explications du président « banni » Pétémé Ettien et des autres responsables de ce club que tout est parti des problèmes de qualification liés aux athlètes Djédjé Emma du Rombo, Kassi Charlotte, Tchangam Marguerite et Marie-José de l’Africa. Appuyé par Boni Jean Yves et Boni Ehouman Zamora, le président a expliqué dans les détails comment ces filles ont pu rejoindre son écurie. Malheureusement, disent-ils, pour « on ne sait quelles raisons, la fédération a décidé d’annuler la qualification de ces joueuses qui ont bel et bien eu une licence et ont même disputé la première journée du championnat national ». Avec preuves à l’appui, les dirigeants ont démonté toutes les récriminations de la fédération et dénoncé ses agissements qui s’apparenteraient, selon eux, à une volonté délibérée de casser du Tiassalé HBC. « Personne ne pourra casser Tiassalé Handball Club et personne ne réussira à me sortir du milieu du handball », a tapé du poing sur la table, M. Pétémé Ettien. A la lumière des arguments développés et surtout des preuves fournies par l’équipe dirigeante de Tiassalé HBC, l’action de la fédération de Ouéréga paraît inopportune et sans fondements. C’est certainement pour cela que M. Boni a avancé qu’il a l’impression que la fédération du Colonel Ouéréga est sous les ordres de d’autres intérêts. Nous y reviendrons. Koné Lassiné
Sport Publié le mardi 21 juillet 2009 | Le Patriote