C’est le sourire aux lèvres que les présidents de 25 fédérations sportives ont reçu, hier au ministère des Sports, les chèques de la parafiscalité pour le premier trimestre 2009.
La salle de conférence du ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs a refusé du monde hier matin. Attirés par la traditionnelle remise des chèques de la parafiscalité (premier trimestre 2009), les présidents de fédérations étaient quasiment tous là. « Plusieurs fédérations ont fait quelques efforts », s’est d’abord félicité Dagobert Banzio, le ministre des Sports, avant d’expliquer qu’« il y a seulement deux semaines que l’argent du troisième mois de 2009 a été viré dans le compte. Pourtant, on nous avait parlé d’un compte intermédiaire avec un nivellement automatique. Malheureusement, ce nivellement n’a pas été aussi automatique que ça… Voilà pourquoi vous ne recevez l’argent que maintenant ». Il faut noter que les classements ayant permis la répartition de l’argent sont fondés sur les résultats de 2008. « Ce qui a été fait depuis le début de cette année sera pris en compte lors de la prochaine remise de chèques », a-t-il poursuivi tout en encourageant les différentes fédérations à se tourner vers la formation. Au moment de distribuer les 106 millions de Fcfa récoltés, un silence de cathédrale avait envahi la salle. A l’arrivée, les meilleurs de la classe sont les fédérations de paralympiques et de taekwondo. Toutes deux se sont hissées désormais au niveau III, le top des tops. Le basket et la boxe sont également en phase ascendante. En revanche, des fédérations telles que le karaté-do ou le handball ont perdu du terrain et sont retombées au niveau I. Au total, deux fédérations du niveau III ont reçu chacune 7 millions 615 mille Fcfa. Quatre fédérations de niveau II se sont contentées de 6 millions 159 mille Fcfa. Le gros de la troupe a touché 4 millions 492 mille Fcfa. Enfin, les fédérations non classées, parce non fonctionnelles, ont reçues chacune 1 million 500.000 Fcfa. Avant de pren?dre congé de ses visiteurs, le ministre des Sports a lâché la bonne nouvelle : « la loi sur le fond de développement du sport sera très bientôt adoptée par l’Assemblée nationale. N’eussent été les obsèques de l’ancien ministre, Denis Bra Kanon, elle serait passée demain. Cela est important car nous ne pouvons pas fonder quelque chose sur le tabac. Il nous faut compter sur des ressources durables et élargir la base pour une promotion substantielle de nos disciplines ». Heureux et prenant la parole au nom de ses pairs, le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), Eugène Kacou, a révélé : « Avant, nous ne recevions que 140 mille Fcfa par an. Après, cela avait disparu jusqu’à ce que la parafiscalité soit créée en 2007. Aujourd’hui, la parafiscalité nous a enlevé une épine du pied. C’est vrai que nous avons encore des problèmes mais elle nous aide. Sans elle, beaucoup de fédérations ne fonctionneraient plus… ».
Guy-Florentin Yaméogo
La salle de conférence du ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs a refusé du monde hier matin. Attirés par la traditionnelle remise des chèques de la parafiscalité (premier trimestre 2009), les présidents de fédérations étaient quasiment tous là. « Plusieurs fédérations ont fait quelques efforts », s’est d’abord félicité Dagobert Banzio, le ministre des Sports, avant d’expliquer qu’« il y a seulement deux semaines que l’argent du troisième mois de 2009 a été viré dans le compte. Pourtant, on nous avait parlé d’un compte intermédiaire avec un nivellement automatique. Malheureusement, ce nivellement n’a pas été aussi automatique que ça… Voilà pourquoi vous ne recevez l’argent que maintenant ». Il faut noter que les classements ayant permis la répartition de l’argent sont fondés sur les résultats de 2008. « Ce qui a été fait depuis le début de cette année sera pris en compte lors de la prochaine remise de chèques », a-t-il poursuivi tout en encourageant les différentes fédérations à se tourner vers la formation. Au moment de distribuer les 106 millions de Fcfa récoltés, un silence de cathédrale avait envahi la salle. A l’arrivée, les meilleurs de la classe sont les fédérations de paralympiques et de taekwondo. Toutes deux se sont hissées désormais au niveau III, le top des tops. Le basket et la boxe sont également en phase ascendante. En revanche, des fédérations telles que le karaté-do ou le handball ont perdu du terrain et sont retombées au niveau I. Au total, deux fédérations du niveau III ont reçu chacune 7 millions 615 mille Fcfa. Quatre fédérations de niveau II se sont contentées de 6 millions 159 mille Fcfa. Le gros de la troupe a touché 4 millions 492 mille Fcfa. Enfin, les fédérations non classées, parce non fonctionnelles, ont reçues chacune 1 million 500.000 Fcfa. Avant de pren?dre congé de ses visiteurs, le ministre des Sports a lâché la bonne nouvelle : « la loi sur le fond de développement du sport sera très bientôt adoptée par l’Assemblée nationale. N’eussent été les obsèques de l’ancien ministre, Denis Bra Kanon, elle serait passée demain. Cela est important car nous ne pouvons pas fonder quelque chose sur le tabac. Il nous faut compter sur des ressources durables et élargir la base pour une promotion substantielle de nos disciplines ». Heureux et prenant la parole au nom de ses pairs, le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), Eugène Kacou, a révélé : « Avant, nous ne recevions que 140 mille Fcfa par an. Après, cela avait disparu jusqu’à ce que la parafiscalité soit créée en 2007. Aujourd’hui, la parafiscalité nous a enlevé une épine du pied. C’est vrai que nous avons encore des problèmes mais elle nous aide. Sans elle, beaucoup de fédérations ne fonctionneraient plus… ».
Guy-Florentin Yaméogo