La télévision française “France 3” croyait avoir trouvé un nouvel élément dans l’affaire Guy André Kieffer qui accablerait l’entourage de la Première Dame de Côte d’Ivoire. Il s’agit du témoignage d’un homme qui répondrait au nom de major Alain Gossé et qui serait un élément de l’armée ivoirienne. En réalité, il s’agit d’un vrai-faux témoignage fabriqué dans le seul but de salir la Première Dame de Côte d’Ivoire. L’objectif étant d’atteindre son époux, le président Laurent Gbagbo. La vérité est tout autre. Je voudrais, à cet effet, rendre témoignage des circonstances dans lesquelles j’ai fait la connaissance de cet homme.
Il y a quelques mois, j’ai reçu cet homme à sa demande à la rédaction de Notre Voie, alors qu’il venait d’arriver fraîchement de son pays, le Burkina Faso.
Ce jour-là, le vigile de notre service m’a informé de ce qu’un homme venant du Burkina Faso voulait me voir. J’ai donc autorisé le vigile à le faire entrer dans la salle de rédaction où je l’ai reçu. Se présentant à moi, il m’a dit qu’il s’appelait Major Nobila, un ancien militaire burkinabè qui aurait démissionné. Il m’expliquera que je lui ai été conseillé par une ancienne autorité du ministère de l’Intérieur avec laquelle il aurait travaillé avant le déclenchement de la guerre dans les activités de renseignements. Il m’a dit qu’il avait toutes les informations sur l’attaque du 19 décembre 2002 et qu’il les avait données à feu le ministre d’Etat Boga en son temps, et que celui-ci ne les aurait pas prises au sérieux. Et c’est parce que tout ce qu’il avait dit s’était avéré juste par la suite qu’il aurait gardé de bonnes relations avec l’autorité qui l’aurait orienté vers moi, alors qu’il était rentré dans son pays après la mort de Me Boga. Il m’avait ensuite dit qu’il avait décidé de revenir en Côte d’Ivoire parce que malgré la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, le Burkina Faso ne jouerait pas franc-jeu. Et que des gens s’apprêteraient à faire entrer de nouvelles armes en Côte d’Ivoire en provenance de son pays. Le sieur Nobila m’a alors dit que son désir était de donner toutes les informations relatives à ces armes à quelqu’un de plus sûr qui, selon ses propres termes, ne les négligerait pas comme l’aurait fait Me Boga Doudou. C’est donc dans sa recherche d’homme crédible qu’il aurait repris contact avec l’ancienne autorité du ministère de l’Intérieur.
Je lui ai alors donné rendez-vous dans trois jours, le temps pour moi de prendre contact avec mes relations. C’est alors que j’ai informé les autorités de la gendarmerie qui ont accepté spontanément de le recevoir. Celles-ci ont prêté une oreille attentive aux déclarations du sieur Nobila, tout en prenant soin de prendre toute son identité à partir de sa carte consulaire (voir encadré).
A sa demande, je l’ai également mis en contact avec des autorités de la hiérarchie militaire qui n’ont pas fait de difficulté pour le recevoir.
Quelques semaines après, la gendarmerie m’informe de ce que cet homme a disparu de la circulation avec un ordinateur portable de leur service qui lui avait été prêté. J’ai alors tenté de le joindre sur les deux numéros de téléphone portable qu’il m’avait communiqués et sur lesquels je communiquais constamment avec lui avant sa disparition. Mais je tombais inlassablement sur la messagerie. Depuis, il est activement recherché par la gendarmerie nationale et par moi-même.
C’est donc avec une grande surprise que je l’ai découvert hier sur les antennes de la télévision française France 3, se présentant comme témoin à charge contre l’entourage de la Première Dame de Côte d’Ivoire dans l’affaire Guy André Kieffer.
Son vrai-faux témoignage me conforte dans la conviction que j’ai depuis l’éclatement de cette affaire Guy André Kieffer. A savoir que c’est une machination contre le couple présidentiel ivoirien. Cela me rappelle également ce que Me Dadjé, avocat de la Première Dame a dit lors de sa conférence de presse après l’audition de sa cliente par le juge français. A savoir que la preuve étant désormais faite que le témoignage de Berthé Seydou est un faux, la presse française allait rechercher d’autres témoignages. Le vrai faux témoignage de celui qui se fait passer pour major Alain Gossé et qui est, en réalité, un Burkinabé du nom de Zinsonni Nobila Paul répond justement à cette volonté de la presse française de salir les plus hautes autorités ivoiriennes par tous les moyens. Et, curieusement, c’est le même journaliste Joseph Tual qui découvre toujours les faux témoins. Pour tout dire, ce dernier vrai-faux témoignage a complètement fini de discréditer la France dans l’affaire Guy André Kieffer.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
Il y a quelques mois, j’ai reçu cet homme à sa demande à la rédaction de Notre Voie, alors qu’il venait d’arriver fraîchement de son pays, le Burkina Faso.
Ce jour-là, le vigile de notre service m’a informé de ce qu’un homme venant du Burkina Faso voulait me voir. J’ai donc autorisé le vigile à le faire entrer dans la salle de rédaction où je l’ai reçu. Se présentant à moi, il m’a dit qu’il s’appelait Major Nobila, un ancien militaire burkinabè qui aurait démissionné. Il m’expliquera que je lui ai été conseillé par une ancienne autorité du ministère de l’Intérieur avec laquelle il aurait travaillé avant le déclenchement de la guerre dans les activités de renseignements. Il m’a dit qu’il avait toutes les informations sur l’attaque du 19 décembre 2002 et qu’il les avait données à feu le ministre d’Etat Boga en son temps, et que celui-ci ne les aurait pas prises au sérieux. Et c’est parce que tout ce qu’il avait dit s’était avéré juste par la suite qu’il aurait gardé de bonnes relations avec l’autorité qui l’aurait orienté vers moi, alors qu’il était rentré dans son pays après la mort de Me Boga. Il m’avait ensuite dit qu’il avait décidé de revenir en Côte d’Ivoire parce que malgré la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, le Burkina Faso ne jouerait pas franc-jeu. Et que des gens s’apprêteraient à faire entrer de nouvelles armes en Côte d’Ivoire en provenance de son pays. Le sieur Nobila m’a alors dit que son désir était de donner toutes les informations relatives à ces armes à quelqu’un de plus sûr qui, selon ses propres termes, ne les négligerait pas comme l’aurait fait Me Boga Doudou. C’est donc dans sa recherche d’homme crédible qu’il aurait repris contact avec l’ancienne autorité du ministère de l’Intérieur.
Je lui ai alors donné rendez-vous dans trois jours, le temps pour moi de prendre contact avec mes relations. C’est alors que j’ai informé les autorités de la gendarmerie qui ont accepté spontanément de le recevoir. Celles-ci ont prêté une oreille attentive aux déclarations du sieur Nobila, tout en prenant soin de prendre toute son identité à partir de sa carte consulaire (voir encadré).
A sa demande, je l’ai également mis en contact avec des autorités de la hiérarchie militaire qui n’ont pas fait de difficulté pour le recevoir.
Quelques semaines après, la gendarmerie m’informe de ce que cet homme a disparu de la circulation avec un ordinateur portable de leur service qui lui avait été prêté. J’ai alors tenté de le joindre sur les deux numéros de téléphone portable qu’il m’avait communiqués et sur lesquels je communiquais constamment avec lui avant sa disparition. Mais je tombais inlassablement sur la messagerie. Depuis, il est activement recherché par la gendarmerie nationale et par moi-même.
C’est donc avec une grande surprise que je l’ai découvert hier sur les antennes de la télévision française France 3, se présentant comme témoin à charge contre l’entourage de la Première Dame de Côte d’Ivoire dans l’affaire Guy André Kieffer.
Son vrai-faux témoignage me conforte dans la conviction que j’ai depuis l’éclatement de cette affaire Guy André Kieffer. A savoir que c’est une machination contre le couple présidentiel ivoirien. Cela me rappelle également ce que Me Dadjé, avocat de la Première Dame a dit lors de sa conférence de presse après l’audition de sa cliente par le juge français. A savoir que la preuve étant désormais faite que le témoignage de Berthé Seydou est un faux, la presse française allait rechercher d’autres témoignages. Le vrai faux témoignage de celui qui se fait passer pour major Alain Gossé et qui est, en réalité, un Burkinabé du nom de Zinsonni Nobila Paul répond justement à cette volonté de la presse française de salir les plus hautes autorités ivoiriennes par tous les moyens. Et, curieusement, c’est le même journaliste Joseph Tual qui découvre toujours les faux témoins. Pour tout dire, ce dernier vrai-faux témoignage a complètement fini de discréditer la France dans l’affaire Guy André Kieffer.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr