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Politique Publié le jeudi 23 juillet 2009 | Notre Voie

Il doit être poursuivi pour faux témoignage

Dans son dessein non avoué de tout mettre en œuvre pour attribuer la disparition de Guy-André Kieffer aux autorités ivoiriennes, la justice française va de faux en faux. Cette fois, c'est un ancien militaire burkinabé bien connu dans les fichiers des renseignements ivoiriens qui se présente comme un militaire de l'armée ivoirienne. Et, comme dans les cas précédents, sans prendre de gants, la presse française s'est prêtée au jeu d'accusations gratuites. Tant que les autorités judiciaires et les journalistes français se comportent de la sorte, ils trouveront toujours, à tous les coins de rue, des “témoins oculaires”. Ceux-ci, sachant les retombées positives de tels témoignages farfelus, n'hésiteront pas à s'aligner devant les juges et les confrères. Parce que se prêter au jeu des Français signifie avoir du pain béni pour toujours : billet d'avion gratuit ; séjour en France gratuit ; papiers gratuits ; argent de poche gratuit ; nourriture gratuite ; loyer gratuit ; protection sociale gratuite ; sécurité gratuite ; déplacements gratuits. Pour qui galère ici à Abidjan et dans la sous-région, c'est l'occasion rêvée de dire adieu à la souffrance.

Le dernier témoignage du soldat burkinabé est si grotesque que la justice française ne devrait pas mettre de temps pour le juger en flagrant délit pour faux témoignages. S'il est condamné selon la loi française et jeté en prison, nos confrères verront que plus personne ne s'adonnera désormais à ce jeu sordide.

L'affaire Guy-André Kieffer est devenue, pour certains, une source de “mangement”. Et pourtant, il s'agit bien de la disparition d'un père de famille.


Abdoulaye Villard Sanogo
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