A force de s`acharner contre le pouvoir ivoirien, la presse française s`est finalement placée dans une logique du ridicule.
“C`est plus de la Communication que de l`information parce qu`il y a trop de différents témoins qui tiennent des discours contraires et qui après, quittent la Côte d`Ivoire après avoir obtenu un visa". Cet internaute français sûrement beaucoup plus aux faits des manipulations de la presse française dans la crise ivoirienne, porte un regard lucide sur les écrits de nos donneurs de leçons. Et il a bien choisi le mot. Il est clair que dans le dossier ivoirien, à Paris, on ne fait plus du journaliste, mais simplement de la communication, pour déshabiller Paul et habiller Pierre. Et ici, en Côte d`Ivoire, nos maîtres donneurs de leçons ont cessé d`être des modèles. Fini le temps où ils étaient pris en exemple et comme on le dit, rois qu`ils étaient, ils sont désormais nus. L`acharnement qu`ils nourrissent à l`égard du pouvoir ivoirien pourtant démocratiquement installé, reflète un parti pris indiscutable. C`est même un cas unique. Dans l`histoire des crises sur le continent, rarement un président a été dépeint avec une telle violente haine. Peut-être que l`histoire dira un jour, les raisons de cet acharnement. En tout cas, dans la presse hexagonale, tout ce qui dépeint le chef de l`Etat en noir est automatiquement pris pour parole d`Evangile. Malgré les procès qu`ils ont tous perdus devant le chef de l`Etat ivoirien. Personne ne prend le temps de vérifier ces informations avant de les balancer. Et là, la situation devient difficile puisque la quasi-totalité de la presse française est au mains des amis de Nicolas Sarkozy. A savoir, les patrons du Cac.40. Il est donc clair que tout ce qui n`arrange pas le patron de l`Elysée sera juste bon pour la poubelle. Alain Genester, anciennement responsable de Paris-Match en sait quelque chose. En clair, en France, la tendance est à qui va mieux croquer Gbagbo. Depuis le mardi dernier, ils se sont encore fabriquer un scoop absurde de bout en bout. Dans l`affaire Kieffer, il croyait ainsi accabler le pouvoir, malheureusement, ils s`y sont pris maladroitement. Il n`en pouvait d`ailleurs être autrement quand on fait du faux. Et dans ce scoop tricolore, la chaîne d`infos en continue France 24, qui avait commencé à se faire une place sous le soleil africain, vient de perdre des plumes. Presque toute la journée du mercredi, elle a passé en boucle, le témoignage du prétendu Alain Gossé qui s`est donné un grade qui n`existe pas dans l`armée ivoirienne, l`homme en réalité, Gressoni Nobila Paul, est Burkinabé. Et sûrement voulant se donner bonne conscience, la chaîne a interrogé l`avocat du capitaine Séka Séka que ce faussaire mettait en cause. Mais là, ils ont subi les inconvénients du direct. Puisque l`avocat leur a passé le commandant Séka Séka. Evidemment, ils ont été pris de court. Et après quelques hésitations, ils ont été obligés de prendre en direct le commandant Séka. Ce qui n`était pas prévu. Assurément, l`intervention de l`officier qui a mis en pièce le témoignage du prétendu Gossé a fait mouche. Ils ont été atteints en plein cœur, là où il ne fallait pas. Et chose bizarre, l`intervention du commandant est passé une seule fois. Dans les autres éditions du soir, il n`y a que Gossé qui était passé et repassé, avant d`être supprimé des écrans de France 24. Parce que ça bouleverse tout le système mis en place. Pour bien faire les choses, donner une crédibilité à ce bidonnage, grossier, l`auteur du reportage a été appelé manu-militari sur le plateau de la télévision. Mais ses explications n`y feront rien. Parce qu`il ne pouvait pas, devant des millions de téléspectateurs, remettre en cause son travail. Tout compte fait, la manipulation n`est pas passée. En Côte d`Ivoire, les Ivoiriens ont autres choses à faire, c`est d`aller aux élections.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
“C`est plus de la Communication que de l`information parce qu`il y a trop de différents témoins qui tiennent des discours contraires et qui après, quittent la Côte d`Ivoire après avoir obtenu un visa". Cet internaute français sûrement beaucoup plus aux faits des manipulations de la presse française dans la crise ivoirienne, porte un regard lucide sur les écrits de nos donneurs de leçons. Et il a bien choisi le mot. Il est clair que dans le dossier ivoirien, à Paris, on ne fait plus du journaliste, mais simplement de la communication, pour déshabiller Paul et habiller Pierre. Et ici, en Côte d`Ivoire, nos maîtres donneurs de leçons ont cessé d`être des modèles. Fini le temps où ils étaient pris en exemple et comme on le dit, rois qu`ils étaient, ils sont désormais nus. L`acharnement qu`ils nourrissent à l`égard du pouvoir ivoirien pourtant démocratiquement installé, reflète un parti pris indiscutable. C`est même un cas unique. Dans l`histoire des crises sur le continent, rarement un président a été dépeint avec une telle violente haine. Peut-être que l`histoire dira un jour, les raisons de cet acharnement. En tout cas, dans la presse hexagonale, tout ce qui dépeint le chef de l`Etat en noir est automatiquement pris pour parole d`Evangile. Malgré les procès qu`ils ont tous perdus devant le chef de l`Etat ivoirien. Personne ne prend le temps de vérifier ces informations avant de les balancer. Et là, la situation devient difficile puisque la quasi-totalité de la presse française est au mains des amis de Nicolas Sarkozy. A savoir, les patrons du Cac.40. Il est donc clair que tout ce qui n`arrange pas le patron de l`Elysée sera juste bon pour la poubelle. Alain Genester, anciennement responsable de Paris-Match en sait quelque chose. En clair, en France, la tendance est à qui va mieux croquer Gbagbo. Depuis le mardi dernier, ils se sont encore fabriquer un scoop absurde de bout en bout. Dans l`affaire Kieffer, il croyait ainsi accabler le pouvoir, malheureusement, ils s`y sont pris maladroitement. Il n`en pouvait d`ailleurs être autrement quand on fait du faux. Et dans ce scoop tricolore, la chaîne d`infos en continue France 24, qui avait commencé à se faire une place sous le soleil africain, vient de perdre des plumes. Presque toute la journée du mercredi, elle a passé en boucle, le témoignage du prétendu Alain Gossé qui s`est donné un grade qui n`existe pas dans l`armée ivoirienne, l`homme en réalité, Gressoni Nobila Paul, est Burkinabé. Et sûrement voulant se donner bonne conscience, la chaîne a interrogé l`avocat du capitaine Séka Séka que ce faussaire mettait en cause. Mais là, ils ont subi les inconvénients du direct. Puisque l`avocat leur a passé le commandant Séka Séka. Evidemment, ils ont été pris de court. Et après quelques hésitations, ils ont été obligés de prendre en direct le commandant Séka. Ce qui n`était pas prévu. Assurément, l`intervention de l`officier qui a mis en pièce le témoignage du prétendu Gossé a fait mouche. Ils ont été atteints en plein cœur, là où il ne fallait pas. Et chose bizarre, l`intervention du commandant est passé une seule fois. Dans les autres éditions du soir, il n`y a que Gossé qui était passé et repassé, avant d`être supprimé des écrans de France 24. Parce que ça bouleverse tout le système mis en place. Pour bien faire les choses, donner une crédibilité à ce bidonnage, grossier, l`auteur du reportage a été appelé manu-militari sur le plateau de la télévision. Mais ses explications n`y feront rien. Parce qu`il ne pouvait pas, devant des millions de téléspectateurs, remettre en cause son travail. Tout compte fait, la manipulation n`est pas passée. En Côte d`Ivoire, les Ivoiriens ont autres choses à faire, c`est d`aller aux élections.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr