Le mercredi dernier, a eu lieu dans la Commune de Grand-Bassam, un point de presse du ministre de la Culture et de la francophonie. Augustin Komoé a donné les raisons pour lesquelles le dossier de Grand-Bassam a été renvoyé.
Grand-Bassam, terre de rencontres des hommes et des idées a su maintenir ses traditions culturelles. Aujourd'hui, cette ville affiche des ambitions de modernité avec l'érection d'une zone franche dédiée aux nouvelles technologies de la communication et de la biotechnologie. Cette situation qui a interpellé les plus hautes autorités du pays sous l'impulsion du ministère de la culture et de la francophonie a permis de classer au rang de patrimoine national, les monuments historiques de la commune de grand- Bassam. Les préoccupations de nos autorités est de trouver les voies et moyens permettant de lever les obstacles, afin de parvenir au couronnement des efforts entrepris. C'est-à-dire, l'inscription de Grand- Bassam au patrimoine mondial de l'Unesco. A cet effet, a eu lieu le mercredi dernier, dans ladite cité, un point de presse du ministre de la culture et de la francophonie qui a fait le point de l'état d'avancement du processus d'inscription de la ville au patrimoine mondial de l'Unesco. Augustin Komoé a souligné que l'inscription d'un bien au patrimoine de l'Unesco n'est pas automatique. Elle obéit à un long processus. La Côte d'Ivoire en deux ans, a réussi à présenter le dossier de Grand-Bassam. '' Si nous continuons de travailler dans ce même élan, à la prochaine session de l'Unesco, le dossier de Grand Bassam sera classé.'' A-t-il fait comprendre. Avant de donner les raisons pour lesquelles le dossier a été renvoyé. Il s'agit entre autres, de l'exclusion du village de Zima, de la faiblesse du dispositif institutionnel, de la réglementation et des organes chargés de réglementer le site. En ce qui concerne le reste du travail à faire, le ministre Augustin Komoé s'est montré rassurant. Pour que le dossier de Grand-Bassam soit classé à la prochaine session de l'Unesco. Pour combler ce qui manque au dossier, le ministre a énuméré les différents travaux à effectuer, pour pallier toutes insuffisances relevées par les experts du centre du patrimoine de l'Unesco. Il annonce la création d'un comité national du patrimoine qui aura la tâche de gérer tout ce qui est patrimoine, la création du programme national pour le site de Grand-Bassam, d'un secrétariat exécutif qui va mettre en œuvre les recommandations des différentes institutions. Le village N'Zima sera associé au site à préserver. Pour réussir cette mission, le ministre a annoncé qu'un budget sera mis en place pour le financement des travaux du site avec un plan stratégique allant de 2010 à 2018. M. Moulod Jean Michel, le maire de la commune de Grand-Bassam, a demandé que l'implication à ce projet soit l'affaire de tous afin qu'il soit une réussite. '' Nous devons à tous les niveaux, nous approprier ce dossier. Il s'agit d'un bien ivoirien. C'est un élément très important'', a-t-il fait savoir. Notons que c'est seulement en 2006 que cette idée a été portée à l'Unesco.
Maty Gbané
Grand-Bassam, terre de rencontres des hommes et des idées a su maintenir ses traditions culturelles. Aujourd'hui, cette ville affiche des ambitions de modernité avec l'érection d'une zone franche dédiée aux nouvelles technologies de la communication et de la biotechnologie. Cette situation qui a interpellé les plus hautes autorités du pays sous l'impulsion du ministère de la culture et de la francophonie a permis de classer au rang de patrimoine national, les monuments historiques de la commune de grand- Bassam. Les préoccupations de nos autorités est de trouver les voies et moyens permettant de lever les obstacles, afin de parvenir au couronnement des efforts entrepris. C'est-à-dire, l'inscription de Grand- Bassam au patrimoine mondial de l'Unesco. A cet effet, a eu lieu le mercredi dernier, dans ladite cité, un point de presse du ministre de la culture et de la francophonie qui a fait le point de l'état d'avancement du processus d'inscription de la ville au patrimoine mondial de l'Unesco. Augustin Komoé a souligné que l'inscription d'un bien au patrimoine de l'Unesco n'est pas automatique. Elle obéit à un long processus. La Côte d'Ivoire en deux ans, a réussi à présenter le dossier de Grand-Bassam. '' Si nous continuons de travailler dans ce même élan, à la prochaine session de l'Unesco, le dossier de Grand Bassam sera classé.'' A-t-il fait comprendre. Avant de donner les raisons pour lesquelles le dossier a été renvoyé. Il s'agit entre autres, de l'exclusion du village de Zima, de la faiblesse du dispositif institutionnel, de la réglementation et des organes chargés de réglementer le site. En ce qui concerne le reste du travail à faire, le ministre Augustin Komoé s'est montré rassurant. Pour que le dossier de Grand-Bassam soit classé à la prochaine session de l'Unesco. Pour combler ce qui manque au dossier, le ministre a énuméré les différents travaux à effectuer, pour pallier toutes insuffisances relevées par les experts du centre du patrimoine de l'Unesco. Il annonce la création d'un comité national du patrimoine qui aura la tâche de gérer tout ce qui est patrimoine, la création du programme national pour le site de Grand-Bassam, d'un secrétariat exécutif qui va mettre en œuvre les recommandations des différentes institutions. Le village N'Zima sera associé au site à préserver. Pour réussir cette mission, le ministre a annoncé qu'un budget sera mis en place pour le financement des travaux du site avec un plan stratégique allant de 2010 à 2018. M. Moulod Jean Michel, le maire de la commune de Grand-Bassam, a demandé que l'implication à ce projet soit l'affaire de tous afin qu'il soit une réussite. '' Nous devons à tous les niveaux, nous approprier ce dossier. Il s'agit d'un bien ivoirien. C'est un élément très important'', a-t-il fait savoir. Notons que c'est seulement en 2006 que cette idée a été portée à l'Unesco.
Maty Gbané
