Dans leur volonté de nuire au couple présidentiel ivoirien, la presse et les autorités françaises n’hésitent pas à brandir des bandits comme témoins de la disparition du journaliste Guy-André Kieffer.
Paul Zinsonni Nobila, Burkinabè (d’un père Zinsonni Nadiga et d’une mère Hambou Lanoupa, eux-mêmes Burkinabè) qui réside en France après avoir bénéficié d’un passeport ivoirien en se faisant passer pour Alain Gossé, s’est confié à la presse française en qualité de témoin de l’assassinat de Guy-André Kieffer. Le soi-disant Alain Gossé soutient qu’il est «major» dans l’armée ivoirienne et a désigné Bertin Kadet comme le chef de la sécurité présidentielle.
Selon nos informations, le grade de «major» n’existe pas dans l’armée ivoirienne. Par contre le mot major est utilisé pour accompagner le grade de «colonel-major» et de «adjudant-chef major». La méconnaissance des grades montre que le prétendu témoin n’appartient pas à la hiérarchie militaire ivoirienne.
Par ailleurs, il suffit de bien observer la tenue militaire dans laquelle est sanglé Paul Nobila pour se rendre compte que les deux «V» ne correspondent ni au grade d’un adjudant-chef major ni à celui d’un colonel-major. C’est le grade d’un sergent.
Par ailleurs, le prétendu témoin a présenté à la presse française (notamment Voire Rue 89, France 3, France 24 et AFP) Bertin Kadet comme étant le chef de la Sécurité du chef de l’Etat. Les Ivoiriens qui sont lucides savent que Bertin Kadet (qui n’est pas militaire mais enseignant) est le Conseiller spécial du président de la République pour les Affaires de défense.
La justice française qui, on l’espère, se mettra aux trousses de cet affabulateur, cherchera à savoir comment ce Burkinabé s’est métamorphosé pour devenir Ivoirien et s’attribuer le nom d’Alain Gossé. Nom porté dans la région du chef de l’Etat et dont le vol ne saurait être un fait du hasard. Car plusieurs personnes de la région de Gagnoa soutiennent avec force que Alain Gossé a bel et bien vécu. Il était natif du village de Téhiri, dans le canton Nikédié. Après ses études à l’Ecole normale d’administration (ENA), l’administrateur avait été affecté à la préfecture d’Odienné en 1998. C’est là-a bas qu’il a été fauché par la mort quelque temps plus tard.
Question. Par quel tour de passe-passe Paul Zinsonni Nobila est-il devenu Alain Gossé ? Voilà l’homme dans toute sa laideur morale qui annonce que Kieffer est mort et dit être témoin de l’assassinat.
Du coup, la France, sa presse et ses suppôts jubilent. A l’idée que le feuilleton Kieffer connaît enfin sa fin. Malheureusement, toutes ces agitations puériles sont des mises en scène dans l’espoir d’affaiblir le pouvoir en place à Abidjan et détourner l’opinion nationale et internationale de la réalité des faits.
Si la France sarkozienne pense que ce sont ces petites accusations sans consistance qui vont ébranler le couple présidentiel, elle doit se convaincre dès à présent qu’elle se trompe lourdement. Car le couple Gbagbo a vu et surmonté plus grave que cela. Les Ivoiriens qui sont préoccupés par les prochaines élections n’accordent aucun crédit à ces fanfaronnades. La justice française et la justice ivoirienne travaillent de concert pour faire éclater la vérité qui ne devrait plus tarder. De lourds soupçons pèsent sur des ressortissants français qui étaient des associés de Kieffer. De plus, ce sont les services secrets français qui ont enlevé le journaliste français. Parce que Kieffer détenait des informations sur la crise ivoirienne qui compromettaient la France. Mais aussi des informations sur le jeu trouble de Paris dans la filière café-cacao. Kieffer n’était pas en odeur de sainteté avec la France. Il fallait l’éliminer pour que ce qu’il sait sur le rôle de la France dans la survenue de la rébellion ne soit pas su du grand public. C’est pour toutes ces raisons que la France fonce tête baissée en prenant les raccourcis pour explorer toujours la piste proche du couple Gbagbo.
C’est dommage pour ce grand pays qui choisit de s’appuyer sur des plaisantins pour étouffer la vérité. Mais que peut-on avec un chef d’Etat comme Sarkozy qui a décidé de se couvrir de ridicule ?
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
Paul Zinsonni Nobila, Burkinabè (d’un père Zinsonni Nadiga et d’une mère Hambou Lanoupa, eux-mêmes Burkinabè) qui réside en France après avoir bénéficié d’un passeport ivoirien en se faisant passer pour Alain Gossé, s’est confié à la presse française en qualité de témoin de l’assassinat de Guy-André Kieffer. Le soi-disant Alain Gossé soutient qu’il est «major» dans l’armée ivoirienne et a désigné Bertin Kadet comme le chef de la sécurité présidentielle.
Selon nos informations, le grade de «major» n’existe pas dans l’armée ivoirienne. Par contre le mot major est utilisé pour accompagner le grade de «colonel-major» et de «adjudant-chef major». La méconnaissance des grades montre que le prétendu témoin n’appartient pas à la hiérarchie militaire ivoirienne.
Par ailleurs, il suffit de bien observer la tenue militaire dans laquelle est sanglé Paul Nobila pour se rendre compte que les deux «V» ne correspondent ni au grade d’un adjudant-chef major ni à celui d’un colonel-major. C’est le grade d’un sergent.
Par ailleurs, le prétendu témoin a présenté à la presse française (notamment Voire Rue 89, France 3, France 24 et AFP) Bertin Kadet comme étant le chef de la Sécurité du chef de l’Etat. Les Ivoiriens qui sont lucides savent que Bertin Kadet (qui n’est pas militaire mais enseignant) est le Conseiller spécial du président de la République pour les Affaires de défense.
La justice française qui, on l’espère, se mettra aux trousses de cet affabulateur, cherchera à savoir comment ce Burkinabé s’est métamorphosé pour devenir Ivoirien et s’attribuer le nom d’Alain Gossé. Nom porté dans la région du chef de l’Etat et dont le vol ne saurait être un fait du hasard. Car plusieurs personnes de la région de Gagnoa soutiennent avec force que Alain Gossé a bel et bien vécu. Il était natif du village de Téhiri, dans le canton Nikédié. Après ses études à l’Ecole normale d’administration (ENA), l’administrateur avait été affecté à la préfecture d’Odienné en 1998. C’est là-a bas qu’il a été fauché par la mort quelque temps plus tard.
Question. Par quel tour de passe-passe Paul Zinsonni Nobila est-il devenu Alain Gossé ? Voilà l’homme dans toute sa laideur morale qui annonce que Kieffer est mort et dit être témoin de l’assassinat.
Du coup, la France, sa presse et ses suppôts jubilent. A l’idée que le feuilleton Kieffer connaît enfin sa fin. Malheureusement, toutes ces agitations puériles sont des mises en scène dans l’espoir d’affaiblir le pouvoir en place à Abidjan et détourner l’opinion nationale et internationale de la réalité des faits.
Si la France sarkozienne pense que ce sont ces petites accusations sans consistance qui vont ébranler le couple présidentiel, elle doit se convaincre dès à présent qu’elle se trompe lourdement. Car le couple Gbagbo a vu et surmonté plus grave que cela. Les Ivoiriens qui sont préoccupés par les prochaines élections n’accordent aucun crédit à ces fanfaronnades. La justice française et la justice ivoirienne travaillent de concert pour faire éclater la vérité qui ne devrait plus tarder. De lourds soupçons pèsent sur des ressortissants français qui étaient des associés de Kieffer. De plus, ce sont les services secrets français qui ont enlevé le journaliste français. Parce que Kieffer détenait des informations sur la crise ivoirienne qui compromettaient la France. Mais aussi des informations sur le jeu trouble de Paris dans la filière café-cacao. Kieffer n’était pas en odeur de sainteté avec la France. Il fallait l’éliminer pour que ce qu’il sait sur le rôle de la France dans la survenue de la rébellion ne soit pas su du grand public. C’est pour toutes ces raisons que la France fonce tête baissée en prenant les raccourcis pour explorer toujours la piste proche du couple Gbagbo.
C’est dommage pour ce grand pays qui choisit de s’appuyer sur des plaisantins pour étouffer la vérité. Mais que peut-on avec un chef d’Etat comme Sarkozy qui a décidé de se couvrir de ridicule ?
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
