Les médecins urgentistes lancent un programme de secours et de protection.
Plus que sensibles à la détresse des accidentés démunis de la circulation, les médecins urgentistes de Côte d’Ivoire regroupés au sein de l’Amuci (Association des médecins urgentistes de Côte d’Ivoire), viennent de mettre sur pied un programme d’aide et de secours. Il s’agit du Programme d’urgence, de protection, d’assistance et de secours aux voyageurs de Côte d’Ivoire (Puvci) dont la cérémonie de lancement officiel des activités a eu lieu récemment au Conseil économique et social sous le parrainage du président de cette institution, Laurent Dona-Fologo. Lequel a marqué sa détermination pour œuvrer personnellement à faire du Puvci, l’affaire de tous les Ivoiriens.
Le Puvci, selon son directeur général, Dr. Ottro Serge, a été mis sur pied en partenariat avec la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (Pisam). Il est aussi et surtout l’expression de la volonté des responsables de plusieurs structures intervenant ou agissant dans le secteur du transport. Il s’agit, entre autres, de l’Office de la sécurité routière (Oser), l’Association nationale des voyageurs de Côte d’Ivoire (Anvci), du Mouvement ivoirien pour l’Etat de droit (Mied) et la Ligue ivoirienne des consommateurs (Lidc). Au fait de la situation de détresse que vivent les accidentés de la circulation dans les hôpitaux, les médecins urgentistes, en accord avec les organismes cités, ont décidé du lancement du Puvci. Qui se fixe comme objectif principal de secourir les blessés lorsque survient un accident impliquant un car de transport public. Une assistance qui se traduira non seulement par l’achat des premiers médicaments, mais aussi par le secours d’urgence. Pour parvenir à ses fins, le Puvci s’est doté des services de 556 jeunes gens, tous de niveau universitaire. Ces derniers, recrutés et formés dans le domaine des soins médicaux d’urgence, seront déployés partout pour apporter le secours nécessaire en cas d’accident. Comme moyens financiers pour la mise en œuvre de ses activités, le Puvci, selon ses initiateurs, entend s’appuyer sur un fonds de garantie des voyageurs à travers une collecte de 200 F par voyageur. Sur l’utilisation de ce fonds, le directeur général du Puvci, Dr. Ottro Serge indique : «Avec ce fonds, nous serons en mesure de payer dans les 48 h après l’accident, les soins des blessés qui se seront acquittés de la modique somme de 200 f au départ pour le voyage. Ce fonds permettra aussi d’équiper les services d’urgence de Côte d’Ivoire». Comme avantage qu’offre le Puvci, Dr. Ottro annonce que toutes les victimes en état comateux seront évacués et traités au compte du Puvci à la Pisam.
Saluant l’avènement du Puvci dont il a étalé les avantages et loué le mérite des initiateurs, le président Laurent Dona-Fologo a dit : «Le 21e siècle est marqué par le changement. Je voudrais vous féliciter pour l’esprit de créativité. Si cette crise que je condamne a fait quelque chose de bien, c’est d’avoir réveillé les Ivoiriens. Nous assistons à une prise de conscience et tous les jours naissent de nouvelles organisations».
Tour à tour, les autres partenaires du projet sont intervenus pour exprimer leur détermination pour sa réussite.
Landry Kohon
Plus que sensibles à la détresse des accidentés démunis de la circulation, les médecins urgentistes de Côte d’Ivoire regroupés au sein de l’Amuci (Association des médecins urgentistes de Côte d’Ivoire), viennent de mettre sur pied un programme d’aide et de secours. Il s’agit du Programme d’urgence, de protection, d’assistance et de secours aux voyageurs de Côte d’Ivoire (Puvci) dont la cérémonie de lancement officiel des activités a eu lieu récemment au Conseil économique et social sous le parrainage du président de cette institution, Laurent Dona-Fologo. Lequel a marqué sa détermination pour œuvrer personnellement à faire du Puvci, l’affaire de tous les Ivoiriens.
Le Puvci, selon son directeur général, Dr. Ottro Serge, a été mis sur pied en partenariat avec la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (Pisam). Il est aussi et surtout l’expression de la volonté des responsables de plusieurs structures intervenant ou agissant dans le secteur du transport. Il s’agit, entre autres, de l’Office de la sécurité routière (Oser), l’Association nationale des voyageurs de Côte d’Ivoire (Anvci), du Mouvement ivoirien pour l’Etat de droit (Mied) et la Ligue ivoirienne des consommateurs (Lidc). Au fait de la situation de détresse que vivent les accidentés de la circulation dans les hôpitaux, les médecins urgentistes, en accord avec les organismes cités, ont décidé du lancement du Puvci. Qui se fixe comme objectif principal de secourir les blessés lorsque survient un accident impliquant un car de transport public. Une assistance qui se traduira non seulement par l’achat des premiers médicaments, mais aussi par le secours d’urgence. Pour parvenir à ses fins, le Puvci s’est doté des services de 556 jeunes gens, tous de niveau universitaire. Ces derniers, recrutés et formés dans le domaine des soins médicaux d’urgence, seront déployés partout pour apporter le secours nécessaire en cas d’accident. Comme moyens financiers pour la mise en œuvre de ses activités, le Puvci, selon ses initiateurs, entend s’appuyer sur un fonds de garantie des voyageurs à travers une collecte de 200 F par voyageur. Sur l’utilisation de ce fonds, le directeur général du Puvci, Dr. Ottro Serge indique : «Avec ce fonds, nous serons en mesure de payer dans les 48 h après l’accident, les soins des blessés qui se seront acquittés de la modique somme de 200 f au départ pour le voyage. Ce fonds permettra aussi d’équiper les services d’urgence de Côte d’Ivoire». Comme avantage qu’offre le Puvci, Dr. Ottro annonce que toutes les victimes en état comateux seront évacués et traités au compte du Puvci à la Pisam.
Saluant l’avènement du Puvci dont il a étalé les avantages et loué le mérite des initiateurs, le président Laurent Dona-Fologo a dit : «Le 21e siècle est marqué par le changement. Je voudrais vous féliciter pour l’esprit de créativité. Si cette crise que je condamne a fait quelque chose de bien, c’est d’avoir réveillé les Ivoiriens. Nous assistons à une prise de conscience et tous les jours naissent de nouvelles organisations».
Tour à tour, les autres partenaires du projet sont intervenus pour exprimer leur détermination pour sa réussite.
Landry Kohon
