Un séminaire sur la professionnalisation des métiers des arts et de la culture organisé par le ministère de la culture et de la francophonie a vu l'annonce de plusieurs réformes dans ce secteur.
Les 22, 23, et 24 juillet dernier, a eu lieu à Grand-Bassam, un séminaire à l'initiative du ministre de la culture et de la francophonie Augustin Kouadio Komoé. Cette rencontre avait pour thème : La professionnalisation des métiers des arts et de la culture en Côte d'Ivoire. Les travaux se sont déroulés dans 3 ateliers portant respectivement sur l'inventaire des métiers des arts et de la culture; le renforcement des capacités des acteurs de la filière et le cadre juridique et réglementaire. L'atelier 1 avait pour mission de procéder à un inventaire des métiers des arts et de la culture. L'atélier 2 devait proposer une offre de formation adaptée à l'ensemble des acteurs du secteur culturel pour renforcer leurs capacités. Présidé par Mme Konan Liliane, l'atelier 3 avait pour mission de proposer à l'adoption, un cadre légal et normatif en matière de professionnalisation des métiers des arts et de la culture. Après les différents travaux, plusieurs recommandations ont été faites. Elles concernent le profil des enseignants, les conditions d'accès aux structures de formation, les types de formation, les domaines de formation et les infrastructures et équipements. En ce qui concerne le profil des enseignants, les séminaristes recommandent que les enseignants en fonction, n'appartenant pas aux corps de l'enseignement supérieur, soient versés dans l'emploi des assistants par élargissement des décrets portant création du corps des assistants, sur la base du diplôme le plus élevé de leur spécialité. Pour la formation, certains métiers notamment, ceux du patrimoine, des arts vivants, du livre et de la lecture, ont été proposés, en vue de diversifier les compétences dans le domaine des arts et de la culture. En ce qui concerne les domaines de la formation continue et le renforcement des capacités, pour les artistes ruraux, autant que les urbains alphabétisés ou non, les collectivités territoriales, les directions régionales de la culture, par l'entremise des agents de développement culturel, proposent des formations régulières et adaptées. De manière générale, les séminaristes recommandent que les établissements scolaires (primaires, secondaires), les universités, les centres culturels, les conservatoires et autres structures de formation proposent aux acteurs artistiques et culturels (déjà formés ou non), des modules spécialisés, des stages de courte durée et autres évènements et rencontres de types festivals ou salons. Prenant la parole, le ministre de la Culture et de la francophonie, Augustin Kouadio Komoé, a tenu à remercier les séminaristes pour le travail abattu. ''Le gouvernement est engagé dans un processus de résolution du secteur. Je m'engage à faire compléter les résolutions et à les faire adopter dans les plus brefs délais. Il s'agit pour nous, de réfléchir sur la professionnalisation des métiers des arts.'' A-t-il indiqué. Pour le ministre, ce séminaire a eu lieu pour tracer de nouveaux sillons.'' Les acteurs doivent être informés de nos intentions.'' a t-il fait savoir.
Maty Gbané
Les 22, 23, et 24 juillet dernier, a eu lieu à Grand-Bassam, un séminaire à l'initiative du ministre de la culture et de la francophonie Augustin Kouadio Komoé. Cette rencontre avait pour thème : La professionnalisation des métiers des arts et de la culture en Côte d'Ivoire. Les travaux se sont déroulés dans 3 ateliers portant respectivement sur l'inventaire des métiers des arts et de la culture; le renforcement des capacités des acteurs de la filière et le cadre juridique et réglementaire. L'atelier 1 avait pour mission de procéder à un inventaire des métiers des arts et de la culture. L'atélier 2 devait proposer une offre de formation adaptée à l'ensemble des acteurs du secteur culturel pour renforcer leurs capacités. Présidé par Mme Konan Liliane, l'atelier 3 avait pour mission de proposer à l'adoption, un cadre légal et normatif en matière de professionnalisation des métiers des arts et de la culture. Après les différents travaux, plusieurs recommandations ont été faites. Elles concernent le profil des enseignants, les conditions d'accès aux structures de formation, les types de formation, les domaines de formation et les infrastructures et équipements. En ce qui concerne le profil des enseignants, les séminaristes recommandent que les enseignants en fonction, n'appartenant pas aux corps de l'enseignement supérieur, soient versés dans l'emploi des assistants par élargissement des décrets portant création du corps des assistants, sur la base du diplôme le plus élevé de leur spécialité. Pour la formation, certains métiers notamment, ceux du patrimoine, des arts vivants, du livre et de la lecture, ont été proposés, en vue de diversifier les compétences dans le domaine des arts et de la culture. En ce qui concerne les domaines de la formation continue et le renforcement des capacités, pour les artistes ruraux, autant que les urbains alphabétisés ou non, les collectivités territoriales, les directions régionales de la culture, par l'entremise des agents de développement culturel, proposent des formations régulières et adaptées. De manière générale, les séminaristes recommandent que les établissements scolaires (primaires, secondaires), les universités, les centres culturels, les conservatoires et autres structures de formation proposent aux acteurs artistiques et culturels (déjà formés ou non), des modules spécialisés, des stages de courte durée et autres évènements et rencontres de types festivals ou salons. Prenant la parole, le ministre de la Culture et de la francophonie, Augustin Kouadio Komoé, a tenu à remercier les séminaristes pour le travail abattu. ''Le gouvernement est engagé dans un processus de résolution du secteur. Je m'engage à faire compléter les résolutions et à les faire adopter dans les plus brefs délais. Il s'agit pour nous, de réfléchir sur la professionnalisation des métiers des arts.'' A-t-il indiqué. Pour le ministre, ce séminaire a eu lieu pour tracer de nouveaux sillons.'' Les acteurs doivent être informés de nos intentions.'' a t-il fait savoir.
Maty Gbané
