Entre le Syndicat National des Agents de la Presse Privée (SYNAPPCI) et le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), le ciel semble brumeux et nuageux. La raison, l’imminence de l’entrée en vigueur de la Convention collective fixée au 1er août prochain. L’affaire est même déjà portée devant le Tribunal du travail. Dans le souci d’amener les deux organisations, qui sont des partenaires sociaux, à privilégier le dialogue, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a chargé le Conseil national de la Presse (CNP) de mener une médiation. C’est dans ce cadre qu’Eugène Dié Kacou, Président de cet organe de régulation, a reçu hier au siège du CNP aux II Plateaux, Dénis Kah Zion, président du GEPCI, puis Guillaume Gbato, Secrétaire général du SYNAPPCI.
« Il n’y a pas d’espoir pour le 1er août, parce que, pour l’instant, les mesures d’accompagnement de cette Convention collective ne sont pas satisfaites et n’ont pas été obtenues. Nous ne sommes pas en mesure d’appliquer la convention », a affirmé le patron du GEPCI, tout en évoquant les bonnes dispositions dans lesquelles les patrons de presse entrevoyaient cette échéance. S’agissant de l’assignation du GEPCI au Tribunal du travail, Dénis Kah Zion, a indiqué sans ambages: « Le syndicat a saisi le Tribunal du travail de sorte que nous soyons dans l’obligation d’appliquer cette Convention. Nous, éditeurs, avons aussi saisi le tribunal du travail avec une note de dénonciation de cette Convention». Autre fait qui milite, selon lui, en faveur de la non application de la Convention à la date convenue, c’est le non fonctionnement du Comité de suivi, recommandé par l’annexe, qui devrait convoquer les membres tous les six mois et, au bout des 18 mois, évaluer ce que l’Etat devrait faire».
Face à tous ces faits énumérés par le Président du GEPCI, le Secrétaire général du SYNAPPCI, à sa sortie du CNP ne s’est point ému. Bien plus, il a été catégorique : « Nous sommes d’accord que ministre de la Communication ne veuille pas que les partenaires sociaux que nous sommes, ne nous retrouvions pas devant les tribunaux. Et nous sommes en phase avec le CNP dans la médiation qu’elle mène. Mais, pour nous, il faut appliquer la Convention selon la loi ».
Pour mémoire, c’est l’année dernière que le GEPCI et le SYNAPPCI ont paraphé, la Convention collective en se donnant 18 mois pour son entrée en vigueur, soit le 1er août 2009.
L’imminence de cette échéance cristallisant des passions, pour Eugène Kacou, « mieux vaut négocier que de traîner l’affaire devant les tribunaux ».
JAD
« Il n’y a pas d’espoir pour le 1er août, parce que, pour l’instant, les mesures d’accompagnement de cette Convention collective ne sont pas satisfaites et n’ont pas été obtenues. Nous ne sommes pas en mesure d’appliquer la convention », a affirmé le patron du GEPCI, tout en évoquant les bonnes dispositions dans lesquelles les patrons de presse entrevoyaient cette échéance. S’agissant de l’assignation du GEPCI au Tribunal du travail, Dénis Kah Zion, a indiqué sans ambages: « Le syndicat a saisi le Tribunal du travail de sorte que nous soyons dans l’obligation d’appliquer cette Convention. Nous, éditeurs, avons aussi saisi le tribunal du travail avec une note de dénonciation de cette Convention». Autre fait qui milite, selon lui, en faveur de la non application de la Convention à la date convenue, c’est le non fonctionnement du Comité de suivi, recommandé par l’annexe, qui devrait convoquer les membres tous les six mois et, au bout des 18 mois, évaluer ce que l’Etat devrait faire».
Face à tous ces faits énumérés par le Président du GEPCI, le Secrétaire général du SYNAPPCI, à sa sortie du CNP ne s’est point ému. Bien plus, il a été catégorique : « Nous sommes d’accord que ministre de la Communication ne veuille pas que les partenaires sociaux que nous sommes, ne nous retrouvions pas devant les tribunaux. Et nous sommes en phase avec le CNP dans la médiation qu’elle mène. Mais, pour nous, il faut appliquer la Convention selon la loi ».
Pour mémoire, c’est l’année dernière que le GEPCI et le SYNAPPCI ont paraphé, la Convention collective en se donnant 18 mois pour son entrée en vigueur, soit le 1er août 2009.
L’imminence de cette échéance cristallisant des passions, pour Eugène Kacou, « mieux vaut négocier que de traîner l’affaire devant les tribunaux ».
JAD