Le géant concert gratuit organisé par le Rasalao-CI (Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest, section Côte d’Ivoire) au stade Robert Léon de Man le 23 juillet, mettait ainsi fin à la longue campagne de sensibilisation et d’information des populations sur les méfaits de la prolifération et de l’utilisation des armes légères en Côte d’Ivoire. Campagne de sensibilisation initiée par le Rasalao-CI qui avait débuté en avril 2008. C’est Tiken Jah Fakoly, l’international reggae «Maker» ivoirien, ambassadeur de la non-violence, qui pendant cette grande fête populaire de la paix, a entretenu les populations de l’ouest montagneux. Pour la plupart des jeunes (garçons et filles) venus de Facobly, Biankouma, Danané, Bangolo, Kouibly et Man assister à ce concert dont le thème principal était : «Concert pour la sécurité et le développement social et économique». Deux heures durant (de 17h 30mn à 19h 30 mn) les termes : «union, paix, éveil de conscience et travail» ont successivement été développés dans les différents messages délivrés par l’artiste. Exceptionnellement aux jeunes de la région des 18 montagnes (région ruinée par les effets de la guerre), l’ambassadeur de la non-violence, Tiken Jah Fakoly, a demandé de se débarrasser des armes encore dissimulées dans les maisons, en vue de faire de la paix, du pardon et de la solidarité une culture et de l’unité nationale une réalité. «Jeunes de Man et de la région des Montagnes, réveillez-vous. Vous avez l’obligation de faire la paix et d’aller vers l’unité nationale. Ceux qui ont encore des armes cachées dans les maisons, remettez-les aux autorités compétentes. Pour que la Côte d’Ivoire retrouve le chemin véritable de la paix et du développement», a fait observer Tiken Jah.
Aux dirigeants politiques africains, l’artiste a demandé la pratique de la justice et du respect pour leurs peuples respectifs. Et comme il fallait s’y attendre, Tiken Jah a épinglé le président du Niger. A qui il a demandé de «quitter le pouvoir, s’il aime le Niger et l’Afrique».
Honoré Droh
Correspondant régional
Aux dirigeants politiques africains, l’artiste a demandé la pratique de la justice et du respect pour leurs peuples respectifs. Et comme il fallait s’y attendre, Tiken Jah a épinglé le président du Niger. A qui il a demandé de «quitter le pouvoir, s’il aime le Niger et l’Afrique».
Honoré Droh
Correspondant régional