ABIDJAN - La société Sitarail, gérante du chemin de fer reliant Abidjan à Ouagadougou, a annoncé mercredi un plan d`investissement de
175 milliards de FCFA (267 millions d`euros) pour relancer le trafic entre les deux pays, fortement réduit après l`éclatement de la crise ivoirienne en 2002.
"Ce plan vise à réhabiliter et à moderniser les 1.150 km de rails qui relient les deux pays", a indiqué à l`AFP le Burkinabè Lassiné Diawara, président du conseil d`administration de Sitarail, filiale du groupe français Bolloré.
M. Diawara a dit compter sur des financements des bailleurs de fonds pour les rails et du groupe Bolloré pour le matériel roulant.
"Il faut réhabiliter les infrastructures dans les six prochaines années"
pour "relancer l`exploitation", a indiqué Diawara, soulignant l`importance de cet axe sur l`économie sous-régionale.
Le trafic marchandises était passé de 500.000 tonnes en 1995, date de la concession de Sitarail au groupe Bolloré, à 1,2 million de tonnes en 2002.
La fermeture des frontières terrestres, dès les premiers jours de la crise politico-militaire de septembre 2002 en Côte d`Ivoire, a fait chuter ce trafic à 160.000 tonnes en 2003.
L`activité du transport ferroviaire a repris depuis quelques années, notamment grâce à l`accord de paix interivoirien signé dans la capitale burkinabè en 2007, pour se situer à 830.000 tonnes en 2008.
Le trafic voyageur s`est maintenu ces dernières années à quelque 500.000 passagers par an.
La convention de concession accorde 67% de parts de Sitarail au groupe Bolloré, 30% aux deux Etats (répartis entre eux à parts égales) et le reste aux employés.
175 milliards de FCFA (267 millions d`euros) pour relancer le trafic entre les deux pays, fortement réduit après l`éclatement de la crise ivoirienne en 2002.
"Ce plan vise à réhabiliter et à moderniser les 1.150 km de rails qui relient les deux pays", a indiqué à l`AFP le Burkinabè Lassiné Diawara, président du conseil d`administration de Sitarail, filiale du groupe français Bolloré.
M. Diawara a dit compter sur des financements des bailleurs de fonds pour les rails et du groupe Bolloré pour le matériel roulant.
"Il faut réhabiliter les infrastructures dans les six prochaines années"
pour "relancer l`exploitation", a indiqué Diawara, soulignant l`importance de cet axe sur l`économie sous-régionale.
Le trafic marchandises était passé de 500.000 tonnes en 1995, date de la concession de Sitarail au groupe Bolloré, à 1,2 million de tonnes en 2002.
La fermeture des frontières terrestres, dès les premiers jours de la crise politico-militaire de septembre 2002 en Côte d`Ivoire, a fait chuter ce trafic à 160.000 tonnes en 2003.
L`activité du transport ferroviaire a repris depuis quelques années, notamment grâce à l`accord de paix interivoirien signé dans la capitale burkinabè en 2007, pour se situer à 830.000 tonnes en 2008.
Le trafic voyageur s`est maintenu ces dernières années à quelque 500.000 passagers par an.
La convention de concession accorde 67% de parts de Sitarail au groupe Bolloré, 30% aux deux Etats (répartis entre eux à parts égales) et le reste aux employés.