Amener les médecins prescripteurs à maitriser le Guide des médicaments génériques (Gmg), édition 2009. Tel est le but visé par la Mugef Ci (Mutuel général des fonctionnaires et agents de l’état de Côte d’Ivoire), à travers le séminaire de formation qu’elle a organisé les 29 et 30 Juillet dernier, au Ranhôtel de Bouaké. 31médecins prescripteurs, en provenance des villes de Béoumi, de Boundiali, de Bouaké, de Brobo, de Dabakala, de Ferké, Katiola, Korhogo, de M’Bahiakro, Niakara, de Tengrela et de Sakasou, ont pris part à cette session de formation. Conçu en collaboration avec des spécialistes nationaux, le nouveau guide sur lequel les réflexions ont porté, aux dires du Professeur Henri Dié Kacou, coordonateur scientifique dudit séminaire, regroupe tous les médicaments actuellement disponibles. Son bon usage, affirme t-il, va concourir à l’augmentation du taux national de prescription des médicaments génériques,
évalué aujourd’hui à 19%. « A Bouaké, ou à Korhogo, quand le praticien prescripteur est dans un service spécialisé, il prescrit peu de médicaments génériques, à la périphérique, il prescrit pratiquement le même taux. Cela montre que tous les prescripteurs ne connaissent pas les médicaments génériques, d’une manière générale. Cela est probablement lié à la formation reçue par les médecins. Car, ces derniers ont eu une formation en noms de spécialités, aux noms scientifiques des médicaments qu’on appelle les dénominations communes internationales. Ce guide de médicaments génériques 2009, donne des informations sur tous les médicaments génériques aujourd’hui disponibles et qui sont remboursés par la mutuelle. Il était important de le présenter aux prescripteurs des zones Cno, en vue de son utilisation efficiente », précise le médecin-conseiller de la Mugefci. Cette promotion des médicaments génériques,
poursuit-il, obéit au souci de la Mugefci de garantir l’accès aux soins de santé pour chaque adhérents, quelque soit son pouvoir d’achat. « Les prix continuent d’être le principal facteur limitant l’accès aux soins. Le fonctionnaire mutualiste et sa famille sont dans une situation précaire. Et se tournent de plus en plus vers les pharmacies par terre. Le médicament générique constitue l’alternative. Car, les populations ont besoin uniquement du principe actif pour se soigner », croit-il.
Marcel Konan
Correspondant régional
évalué aujourd’hui à 19%. « A Bouaké, ou à Korhogo, quand le praticien prescripteur est dans un service spécialisé, il prescrit peu de médicaments génériques, à la périphérique, il prescrit pratiquement le même taux. Cela montre que tous les prescripteurs ne connaissent pas les médicaments génériques, d’une manière générale. Cela est probablement lié à la formation reçue par les médecins. Car, ces derniers ont eu une formation en noms de spécialités, aux noms scientifiques des médicaments qu’on appelle les dénominations communes internationales. Ce guide de médicaments génériques 2009, donne des informations sur tous les médicaments génériques aujourd’hui disponibles et qui sont remboursés par la mutuelle. Il était important de le présenter aux prescripteurs des zones Cno, en vue de son utilisation efficiente », précise le médecin-conseiller de la Mugefci. Cette promotion des médicaments génériques,
poursuit-il, obéit au souci de la Mugefci de garantir l’accès aux soins de santé pour chaque adhérents, quelque soit son pouvoir d’achat. « Les prix continuent d’être le principal facteur limitant l’accès aux soins. Le fonctionnaire mutualiste et sa famille sont dans une situation précaire. Et se tournent de plus en plus vers les pharmacies par terre. Le médicament générique constitue l’alternative. Car, les populations ont besoin uniquement du principe actif pour se soigner », croit-il.
Marcel Konan
Correspondant régional