Le taux d'utilisation de médicaments génériques à San Pedro est de 24% contre le taux national qui est de 16%. C'est la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Mugef-Ci) qui l'a révélé au cours d'un séminaire d'information, de formation et de sensibilisation des principaux prescripteurs de la délégation régionale de San Pedro sur le Guide des médicaments génériques remboursables. Cette formation qui a rassemblé 20 médecins prescripteurs -correspondants de sud-ouest avec pour cadre l'hôtel Sophia de San Pedro les 24 et 25 juillet derniers.
Le Pr Henri Dié Kakou, médecin-conseil de la Mugef-Ci qui a, d'entrée de jeu, pris la parole au nom de M. Holland Nda, président du conseil d'administration de cette structure, empêché, a révélé que le taux de prescription des médicaments génériques est faible au plan national. Pour ce qui concerne San Pedro, la part des médicaments génériques est de 24 % avec un coût moyen d'environ 2900 francs contre 16 % sur le plan national pour un coût moyen compris entre 2815 et 4500 francs. Une raison pour féliciter les prescripteurs de San Pedro et les encourager à faire mieux et aller au-delà des 40% qui sont l'objectif de la Mugef-Ci en 2010.
La paupérisation des mutualistes en particulier, et de la population ivoirienne en général, comme le constate la Mugef-Ci est galopante. Elle se traduit par entre autres d'énormes difficultés pour ceux-ci d'honorer leur ticket modérateur, c'est-à-dire la contre-partie du prix payé dans les officines des pharmacies pour les médicaments et dans les cliniques pour les actes médicaux. C'est sans doute la raison pour laquelle M. Holland Nda avance que les fonctionnaires mutualistes sont aux abois. Et cette situation les contraint à la mendicité. C’est donc pour jouer pleinement sa partition que cette structure vient de mettre à la disposition des médecins prescripteurs le Guide des médicaments génériques remboursables. Guide qui est un ouvrage scientifique et outil de gestion révolutionnaire conçu à l'effet de permettre à tous les mutualistes où qu'ils se trouvent et quelle que soit leur bourse d'avoir accès aux médicaments génériques sans retenu. Il répond aussi à un souci de résoudre la problématique de la prolifération "des pharmacies par terre" qui jalonnent les rues de la ville et les marchés. Outre le taux de substitutions des médicaments génériques qui est très faible dans les officines, le Pr Henri Dié Kakou a déploré la méconnaissance de ces produits qui ne sont autres que la copie conforme et légale des produits de spécialité. Qu’il ne faut pas confondre avec les médicaments de contre-façon ou falsifiés qui n'ont pas d'autorisation de vente. Pour lui cette psychose s'explique par l'insuffisance de sensibilisation des prescripteurs eux-mêmes à la qualité des génériques. D'où l'invite de la Mugef-Ci aux praticiens prescripteurs à la révision des programmes pré-doctoraux, l'amélioration de la collaboration entre prescripteurs et dispensateurs par une meilleure communication. Aussi a- t-elle encouragé les médecins à la prescription des médicaments génériques et à l'organisation de campagnes médiatiques de sensibilisation et valorisation de ces produits, notamment sur les antennes des radios de proximité en zone rurale.
Edmond K. Konan
Correspondant régional
Le Pr Henri Dié Kakou, médecin-conseil de la Mugef-Ci qui a, d'entrée de jeu, pris la parole au nom de M. Holland Nda, président du conseil d'administration de cette structure, empêché, a révélé que le taux de prescription des médicaments génériques est faible au plan national. Pour ce qui concerne San Pedro, la part des médicaments génériques est de 24 % avec un coût moyen d'environ 2900 francs contre 16 % sur le plan national pour un coût moyen compris entre 2815 et 4500 francs. Une raison pour féliciter les prescripteurs de San Pedro et les encourager à faire mieux et aller au-delà des 40% qui sont l'objectif de la Mugef-Ci en 2010.
La paupérisation des mutualistes en particulier, et de la population ivoirienne en général, comme le constate la Mugef-Ci est galopante. Elle se traduit par entre autres d'énormes difficultés pour ceux-ci d'honorer leur ticket modérateur, c'est-à-dire la contre-partie du prix payé dans les officines des pharmacies pour les médicaments et dans les cliniques pour les actes médicaux. C'est sans doute la raison pour laquelle M. Holland Nda avance que les fonctionnaires mutualistes sont aux abois. Et cette situation les contraint à la mendicité. C’est donc pour jouer pleinement sa partition que cette structure vient de mettre à la disposition des médecins prescripteurs le Guide des médicaments génériques remboursables. Guide qui est un ouvrage scientifique et outil de gestion révolutionnaire conçu à l'effet de permettre à tous les mutualistes où qu'ils se trouvent et quelle que soit leur bourse d'avoir accès aux médicaments génériques sans retenu. Il répond aussi à un souci de résoudre la problématique de la prolifération "des pharmacies par terre" qui jalonnent les rues de la ville et les marchés. Outre le taux de substitutions des médicaments génériques qui est très faible dans les officines, le Pr Henri Dié Kakou a déploré la méconnaissance de ces produits qui ne sont autres que la copie conforme et légale des produits de spécialité. Qu’il ne faut pas confondre avec les médicaments de contre-façon ou falsifiés qui n'ont pas d'autorisation de vente. Pour lui cette psychose s'explique par l'insuffisance de sensibilisation des prescripteurs eux-mêmes à la qualité des génériques. D'où l'invite de la Mugef-Ci aux praticiens prescripteurs à la révision des programmes pré-doctoraux, l'amélioration de la collaboration entre prescripteurs et dispensateurs par une meilleure communication. Aussi a- t-elle encouragé les médecins à la prescription des médicaments génériques et à l'organisation de campagnes médiatiques de sensibilisation et valorisation de ces produits, notamment sur les antennes des radios de proximité en zone rurale.
Edmond K. Konan
Correspondant régional