ABIDJAN - Deux Français résidant en Côte d`Ivoire ont été inculpés par la justice ivoirienne dans le cadre de l`enquête sur la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer en avril 2004 dans le pays, a-t-on appris jeudi auprès du parquet d`Abidjan.
Ces deux Français ont été inculpés "dans la dernière semaine de juillet"
dans le cadre de ce dossier, a déclaré à l`AFP le procureur de la République Raymond Tchimou, joint par téléphone à Paris depuis Abidjan, confirmant une information du quotidien français Libération.
Les inculpés sont l`homme d`affaires Jean-Michel Aron-Brunetière et Jean-Yves Garnault, conseiller du président ivoirien Laurent Gbagbo, a simplement ajouté le procureur.
Interrogés par l`AFP, les deux hommes ont dit être poursuivis pour "complicité d`arrestation arbitraire, enlèvement et séquestration".
Ils ont tous deux "démenti formellement toute implication dans cette affaire".
Le procureur Tchimou a indiqué se trouver actuellement à Paris dans le cadre d`une commission rogatoire internationale pour entendre trois autres Français dont il souhaite la mise en examen.
En juillet 2008, peu après l`annonce d`une convocation de la Première dame Simone Gbagbo par le juge français enquêtant sur cette affaire, Tchimou avait avancé une "piste française" pour élucider ce dossier.
Il avait demandé l`inculpation de quatre Français qui avaient fait partie d`une société d`expertise sur le cacao pour laquelle Kieffer avait travaillé comme consultant.
Outre Aron-Brunetière, il avait cité Eric Latham, Stéphane de Vaucelles et Robert Dulas.
Deux de ces Français, qui dirigeaient cette société, Commodities Corporate Consulting (CCC), chargée en 2001 de restructurer la filière cacao, auraient proféré "des menaces de mort" à l`encontre de Kieffer, avait affirmé le procureur.
Le journaliste aurait en effet, selon Tchimou, exercé des "chantages" à partir d`informations compromettantes sur ces responsables et s`apprêtait même "à révéler un réseau de blanchiment d`argent" impliquant la CCC.
Les inculpations des deux Français sont intervenues quelques jours après qu`un nouveau témoin a évoqué l`implication de l`entourage de Simone Gbagbo dans la disparition du journaliste.
Interrogé par la chaîne de télévision France 3, Alain Gossé, qui s`est présenté comme un major de l`armée ivoirienne, avait montré du doigt la "garde rapprochée" de la Première dame.
Me Rodrigue Dadjé, avocat de celle-ci, avait dénoncé un "témoignage faux et mensonger".
Kieffer a été vu vivant pour la dernière fois le 16 avril 2004 sur un parking d`Abidjan, alors qu`il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de la Première dame. Son corps n`a jamais été retrouvé.
Ces deux Français ont été inculpés "dans la dernière semaine de juillet"
dans le cadre de ce dossier, a déclaré à l`AFP le procureur de la République Raymond Tchimou, joint par téléphone à Paris depuis Abidjan, confirmant une information du quotidien français Libération.
Les inculpés sont l`homme d`affaires Jean-Michel Aron-Brunetière et Jean-Yves Garnault, conseiller du président ivoirien Laurent Gbagbo, a simplement ajouté le procureur.
Interrogés par l`AFP, les deux hommes ont dit être poursuivis pour "complicité d`arrestation arbitraire, enlèvement et séquestration".
Ils ont tous deux "démenti formellement toute implication dans cette affaire".
Le procureur Tchimou a indiqué se trouver actuellement à Paris dans le cadre d`une commission rogatoire internationale pour entendre trois autres Français dont il souhaite la mise en examen.
En juillet 2008, peu après l`annonce d`une convocation de la Première dame Simone Gbagbo par le juge français enquêtant sur cette affaire, Tchimou avait avancé une "piste française" pour élucider ce dossier.
Il avait demandé l`inculpation de quatre Français qui avaient fait partie d`une société d`expertise sur le cacao pour laquelle Kieffer avait travaillé comme consultant.
Outre Aron-Brunetière, il avait cité Eric Latham, Stéphane de Vaucelles et Robert Dulas.
Deux de ces Français, qui dirigeaient cette société, Commodities Corporate Consulting (CCC), chargée en 2001 de restructurer la filière cacao, auraient proféré "des menaces de mort" à l`encontre de Kieffer, avait affirmé le procureur.
Le journaliste aurait en effet, selon Tchimou, exercé des "chantages" à partir d`informations compromettantes sur ces responsables et s`apprêtait même "à révéler un réseau de blanchiment d`argent" impliquant la CCC.
Les inculpations des deux Français sont intervenues quelques jours après qu`un nouveau témoin a évoqué l`implication de l`entourage de Simone Gbagbo dans la disparition du journaliste.
Interrogé par la chaîne de télévision France 3, Alain Gossé, qui s`est présenté comme un major de l`armée ivoirienne, avait montré du doigt la "garde rapprochée" de la Première dame.
Me Rodrigue Dadjé, avocat de celle-ci, avait dénoncé un "témoignage faux et mensonger".
Kieffer a été vu vivant pour la dernière fois le 16 avril 2004 sur un parking d`Abidjan, alors qu`il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de la Première dame. Son corps n`a jamais été retrouvé.