L’Entente Sportive de Bingerville fonce dans le mur. La lanterne rouge de la Ligue 1 pourrait changer d’entraîneur dans les jours qui suivent.
Bingerville est plus que jamais au bord du gouffre. La faute à un entraîneur frileux. La faute aussi à un effectif pauvre. La faute enfin à un président qui hésite à changer de staff technique. Les résultats, eux, sont sans appel. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre la situation. Pour la première fois depuis sa montée en Ligue 1 en 2002, l’Entente Sportive de Bingerville risque surtout d’être reléguée en division inférieure. On aime pourtant cette formation stable dans ses finances et qui n’a jamais animé la rubrique des faits divers. Cependant, les hésitations du président Diabaté Bachir pourraient lui être fatales. Assis dans les gradins du stade Robert Champroux, dimanche, l’entraîneur brésilien Gustavo Carlos avait mal de voir les Sang et Or souffrir devant l’Asec et chuter (3-0). Au-delà du résultat, c’est le manque de combativité et d’implication qui a sauté aux yeux. Le jeu proposé est sans relief. Pis, aucune stratégie ne se dégage. Les joueurs semblent aussi résignés. «Les dirigeants sont en train de voir s’il y a moyen que je dirige l’équipe. Mais cela risque d’être compliqué car Camara Ibrahim a signé pour quatre ans…», a soufflé l’entraîneur en chef d’Ivoire Académie, partenaire de l’ES Bingerville. Au président bingervillois de prendre ses responsabilités. Pourquoi ne pas associer Gustavo Carlos à Camara Ibrahim à défaut de virer le second ?
Guy-Florentin Yaméogo
Bingerville est plus que jamais au bord du gouffre. La faute à un entraîneur frileux. La faute aussi à un effectif pauvre. La faute enfin à un président qui hésite à changer de staff technique. Les résultats, eux, sont sans appel. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre la situation. Pour la première fois depuis sa montée en Ligue 1 en 2002, l’Entente Sportive de Bingerville risque surtout d’être reléguée en division inférieure. On aime pourtant cette formation stable dans ses finances et qui n’a jamais animé la rubrique des faits divers. Cependant, les hésitations du président Diabaté Bachir pourraient lui être fatales. Assis dans les gradins du stade Robert Champroux, dimanche, l’entraîneur brésilien Gustavo Carlos avait mal de voir les Sang et Or souffrir devant l’Asec et chuter (3-0). Au-delà du résultat, c’est le manque de combativité et d’implication qui a sauté aux yeux. Le jeu proposé est sans relief. Pis, aucune stratégie ne se dégage. Les joueurs semblent aussi résignés. «Les dirigeants sont en train de voir s’il y a moyen que je dirige l’équipe. Mais cela risque d’être compliqué car Camara Ibrahim a signé pour quatre ans…», a soufflé l’entraîneur en chef d’Ivoire Académie, partenaire de l’ES Bingerville. Au président bingervillois de prendre ses responsabilités. Pourquoi ne pas associer Gustavo Carlos à Camara Ibrahim à défaut de virer le second ?
Guy-Florentin Yaméogo