Passé par un match de barrage pour arriver en finale, l’Africa Sport s’est donné les moyens de remporter (1-2) la 46ème Coupe nationale de Côte d’Ivoire devant une équipe de l’Asec qui s’y attendait le moins.
Jeudi 6 août. Stade Félix Houphouët-Boigny. 18h05’. Le président de la République, Laurent Gbagbo, himself, met la médaille d’or au coup d’Adou Tayoro Peter, capitaine de l’Africa Sport d’Abidjan. Et lui remet le trophée de la 46ème édition de la Coupe nationale. Le 15ème objet d’art de l’histoire du club vert et rouge. Le perdant du jour, l’Asec, reste à 16 trophées. Le défenseur axial oyé brandit fièrement dame Coupe, les yeux brillants de joie. Ses coéquipiers, sur le podium avec l’entraîneur italien, Gianni Bortoletto, explosent dans un océan de bonheur. Avec eux, les Membres associés. Dont l’équipe venait de vaincre ce qu’il conviendrait d’appeler le signe indien, car elle n’avait plus battu le rival éternel, sur le terrain, depuis quelques lunes.. Pour arriver à ce succès qui garantit déjà au club du président Kuyo Téa une place en Coupe de la Confédération, l’Africa Sport a livré ce qu’on appelle un “match de Coupe”. N’ayant pas les moyens techniques pour contrer l’adversaire, Comara Karamoko, Seri Jean Micheal et leurs copains ont misé sur leurs propres valeurs : l’engagement et le combat physique. «C’est le mental qui a fait la différence dans cette finale. On a corrigé nos erreurs par rapport aux deux défaites subies contre l’Asec. C’est ce qui nous vaut cette victoire. Je suis fier et content pour le club », note Adou Peter. Avec une entame poussive de l’Asec ponctuée par une réalisation de Mangoua Kessé (24ème) suite à une phase de jeu d’école, l’Africa a eu mal à prendre ses marques dans cette partie. Même menés (1-0) à la mi-temps, les Vert et rouge n’ont pas baissé la garde. « Dans les vestiaires, je leur ai dit merde ! Vous avez votre avenir entre vos mains, il faut y aller à fond ! Ils m’ont écouté, le résultat est là », confie Kuyo Téa. Et très rapidement, l’Africa comble son retard dès les premières notes de la seconde partie avec un but signé Comara Karamoko (48ème). Une égalisation qui relance la partie. Les expulsions de Comara Karamoko (Africa) et Kouassi Martial (Asec 68ème) déstabilisent quelque peu les dispositions tactiques, mais l’Aigle reste plus stable grâce à sa présence physique. Et la sortie d’Antoine N’gossan libère la défense de l’Africa dont les éléments ne se faisaient plus de souci à monter pour créer le surnombre. Sur une poussée, Coulibaly Dalla (90ème), d’un croisé, surprend Angban Vincent, masqué. Le match est plié (2-1). L’Asec ne peut profiter des 4 mn additionnelles. Et l’Africa signe son succès et s’offre l’une des meilleures cérémonies de l’indépendance. « J’avais quelques appréhensions, mais finalement on gagne. Répêché et champion, ça fait partie du football », reconnait Kuyo Téa, le patron de l’Africa.
Par Tibet Kipré
Jeudi 6 août. Stade Félix Houphouët-Boigny. 18h05’. Le président de la République, Laurent Gbagbo, himself, met la médaille d’or au coup d’Adou Tayoro Peter, capitaine de l’Africa Sport d’Abidjan. Et lui remet le trophée de la 46ème édition de la Coupe nationale. Le 15ème objet d’art de l’histoire du club vert et rouge. Le perdant du jour, l’Asec, reste à 16 trophées. Le défenseur axial oyé brandit fièrement dame Coupe, les yeux brillants de joie. Ses coéquipiers, sur le podium avec l’entraîneur italien, Gianni Bortoletto, explosent dans un océan de bonheur. Avec eux, les Membres associés. Dont l’équipe venait de vaincre ce qu’il conviendrait d’appeler le signe indien, car elle n’avait plus battu le rival éternel, sur le terrain, depuis quelques lunes.. Pour arriver à ce succès qui garantit déjà au club du président Kuyo Téa une place en Coupe de la Confédération, l’Africa Sport a livré ce qu’on appelle un “match de Coupe”. N’ayant pas les moyens techniques pour contrer l’adversaire, Comara Karamoko, Seri Jean Micheal et leurs copains ont misé sur leurs propres valeurs : l’engagement et le combat physique. «C’est le mental qui a fait la différence dans cette finale. On a corrigé nos erreurs par rapport aux deux défaites subies contre l’Asec. C’est ce qui nous vaut cette victoire. Je suis fier et content pour le club », note Adou Peter. Avec une entame poussive de l’Asec ponctuée par une réalisation de Mangoua Kessé (24ème) suite à une phase de jeu d’école, l’Africa a eu mal à prendre ses marques dans cette partie. Même menés (1-0) à la mi-temps, les Vert et rouge n’ont pas baissé la garde. « Dans les vestiaires, je leur ai dit merde ! Vous avez votre avenir entre vos mains, il faut y aller à fond ! Ils m’ont écouté, le résultat est là », confie Kuyo Téa. Et très rapidement, l’Africa comble son retard dès les premières notes de la seconde partie avec un but signé Comara Karamoko (48ème). Une égalisation qui relance la partie. Les expulsions de Comara Karamoko (Africa) et Kouassi Martial (Asec 68ème) déstabilisent quelque peu les dispositions tactiques, mais l’Aigle reste plus stable grâce à sa présence physique. Et la sortie d’Antoine N’gossan libère la défense de l’Africa dont les éléments ne se faisaient plus de souci à monter pour créer le surnombre. Sur une poussée, Coulibaly Dalla (90ème), d’un croisé, surprend Angban Vincent, masqué. Le match est plié (2-1). L’Asec ne peut profiter des 4 mn additionnelles. Et l’Africa signe son succès et s’offre l’une des meilleures cérémonies de l’indépendance. « J’avais quelques appréhensions, mais finalement on gagne. Répêché et champion, ça fait partie du football », reconnait Kuyo Téa, le patron de l’Africa.
Par Tibet Kipré