L’eau, source de vie, est une denrée rare pour bon nombre de populations. Surtout l’eau potable. En Côte d’Ivoire, l’Etat a initié des actions favorisant un large accès des ivoiriens à ce service public d’eau potable. Mais en dépit des nombreux efforts consentis par l’Etat depuis la mise en œuvre du Programme national d’hydraulique humaine (Pnhh), beaucoup reste à faire. C’est justement dans ce cadre que se tiennent à Yamoussoukro, du 26 au 28 août 2009, les états généraux de l’Eau potable (Egep), organisés par l’Onep (Office national de l’eau potable), en collaboration avec la Sodeci. Ce sera donc l’occasion, pour les participants, de diagnostiquer les problèmes d’approvisionnement en eau potable des populations, tant en milieu rural qu’urbain. Au cours d’une séance de travail avec les journalistes, le mercredi dernier au Postel 2001, M. Paul Kpénahi, président du comité scientifique, a indiqué qu’il s’agit d’identifier les problèmes en eau, trouver des solutions et mettre en place des mécanismes d’approvisionnement en eau potable. « Les solutions techniques sont connues, l’enjeu principal, c’est le financement qui viendra mettre fin dans un premier temps aux coupures intempestives de l’eau et permettre l’accès à l’eau potable à la population qui n’en dispose pas, d’ici à 2015 », a souligné M. Kpénahi. Au total, ce sont plus de 645 milliards de Fcfa qui sont nécessaires pour la couverture de tout le pays et pour maintenir un niveau d’approvisionnement en eau adéquat des populations.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA