On savait Alain et Franck Guéi aux côtés de Laurent Gbagbo. Prêts à accompagner le chef de la refondation dans sa difficile mission de conservation du pouvoir acquis de façon “calamiteuse” un certain mois d`octobre 2000 au détriment de leur père, le Président Robert Guéi. Dimanche, on a découvert Francis et Méita Guéi, cette fois, avec le ministre des Transports, Albert Toikeusse Mabri, président de l`Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire), candidat déclaré à la présidentielle de novembre 2009. Selon le président Mabri qui a présenté ses nouveaux soutiens au cours du meeting qu`il a animé à Kabacouma, ces enfants de Robert Guéi sont restés dans la ligne, celle de la dignité et la sérénité face au dieu argent qui, malheureusement, a enivré certains de leurs frères. Les militants de l`Udpci ont salué cette présence réconfortante de Francis et Méita qui n`ont certes pas officiellement pris la parole mais qui se sont bien démarqués de Franck Guéi dont les partisans tentaient au même moment d`organiser une contre-manifestation autour de la tombe en construction du général défunt. Les deux jeunes gens ont toujours contesté les prises de positions de Franck Guéi souvent aux antipodes de la tradition Dan dont ils sont issus. Mais à l`instar de leur aîné, ils ne s`étaient jamais affichés politiquement. Maintenant que Franck travaille à visage découvert pour la réélection de Laurent Gbagbo, peut-être Francis et Méita ont-ils décidé de se déterminer. A Kabacouma, outre la présence des enfants du père fondateur de l`Udpci, Mabri était accompagné de certains membres de la direction du parti notamment l`honorable Woï Messé dont les accointances avec le président du Conseil général de Man, Siki Blon Blaise, ont longtemps inquiété les militants. Blon Blaise étant en voie de suspension du parti, il était bon que le député de Biankouma choisisse clairement son camp pour ne pas se voir appliquer le fameux “qui s`assemble se ressemble” fortement en vigueur dans le parti arc-en-ciel ces derniers jours.
Au cours du meeting longtemps retardé par une forte pluie, les populations de Kabacouma se sont insurgées contre certaines allégations donnant le président de l`Udpci pour usurpateur qui garderait par dévers lui un sabre représentant la puissance du village confié en son temps à Robert Guéi alors tout puissant chef de la junte militaire. Comment les gens intelligents peuvent-ils mentir de la sorte ? Tu es notre fils. Tu ne nous dois rien. Tout ce que nous voulons c`est ta victoire contre Gbagbo pour restaurer la dignité de notre peuple”, a déclaré le patriarche Singo Momi, chef de terre de Kabacouma au cours de la cérémonie de libation. Visiblement heureux de se voir ainsi innocenter publiquement par ses présumées victimes, le ministre Mabri a déclaré qu`il savait très bien que le village “ne trahirait jamais sa destinée`. Nous n`avons rien à nous reprocher, tout ce que nous avons fait, nous l`avons fait avec votre bénédiction. Ceux qui ont volé vont petit-à-petit se dévoiler et subir les conséquences de leurs actes”. Il a ensuite invité les populations à se mettre en orde de bataille pour assurer la victoire de l`Udpci au soir du 29 novembre 2009. Ce serait , selon lui, la victoire pour la Côte d`Ivoire mais aussi une victoire sur ceux qui ont `gratuitement` ôté la vie à Robert Guéi. Signalons que pour définitivement convaincre l`opinion sur la parfaite unité de vues entre Kabacouma et le président Mabri Toikeusse, les populations lui offert un boubou d`apparat de chef qu`il a, séance tenante, enfilé avant son tour de parole. Savourant son énorme succès de la journée, Mabri Toikeusse a déclaré le soir à la presse qu`il avait les moyens de mener une campagne électorale correcte et à même de le conduire au palais présidentiel. Il a plaidé pour la cohésion au sein de son parti et indiqué que “ce serait une bonne chose que Blon Blaise revienne au parti”. Toutefois, a-t-il précisé “nous n`avons attaché personne à l`Udpci”.
JEAN MARC SAHI
Au cours du meeting longtemps retardé par une forte pluie, les populations de Kabacouma se sont insurgées contre certaines allégations donnant le président de l`Udpci pour usurpateur qui garderait par dévers lui un sabre représentant la puissance du village confié en son temps à Robert Guéi alors tout puissant chef de la junte militaire. Comment les gens intelligents peuvent-ils mentir de la sorte ? Tu es notre fils. Tu ne nous dois rien. Tout ce que nous voulons c`est ta victoire contre Gbagbo pour restaurer la dignité de notre peuple”, a déclaré le patriarche Singo Momi, chef de terre de Kabacouma au cours de la cérémonie de libation. Visiblement heureux de se voir ainsi innocenter publiquement par ses présumées victimes, le ministre Mabri a déclaré qu`il savait très bien que le village “ne trahirait jamais sa destinée`. Nous n`avons rien à nous reprocher, tout ce que nous avons fait, nous l`avons fait avec votre bénédiction. Ceux qui ont volé vont petit-à-petit se dévoiler et subir les conséquences de leurs actes”. Il a ensuite invité les populations à se mettre en orde de bataille pour assurer la victoire de l`Udpci au soir du 29 novembre 2009. Ce serait , selon lui, la victoire pour la Côte d`Ivoire mais aussi une victoire sur ceux qui ont `gratuitement` ôté la vie à Robert Guéi. Signalons que pour définitivement convaincre l`opinion sur la parfaite unité de vues entre Kabacouma et le président Mabri Toikeusse, les populations lui offert un boubou d`apparat de chef qu`il a, séance tenante, enfilé avant son tour de parole. Savourant son énorme succès de la journée, Mabri Toikeusse a déclaré le soir à la presse qu`il avait les moyens de mener une campagne électorale correcte et à même de le conduire au palais présidentiel. Il a plaidé pour la cohésion au sein de son parti et indiqué que “ce serait une bonne chose que Blon Blaise revienne au parti”. Toutefois, a-t-il précisé “nous n`avons attaché personne à l`Udpci”.
JEAN MARC SAHI
