Les festivités marquant les dix (10) ans d’activités du programme de formation GPE (Gestion de la Politique Economique) ont démarré le mardi 25 Août 2009 au CIRES à Cocody en présence de M. Soumaïla Cissé, Président de la commission de l’UEMOA. «Je puis vous assurer que ces journées seront pour vous, l’occasion de vous rendre compte que le programme GPE constitue une alternative crédible et performante pour vos besoins en formation de tous genres. Il ne demande qu’une seule et unique chose : être sollicité par vous pour tout besoin de formation». C’est en ces termes que le président du comité directeur du programme, Pr Mama Ouattara, s’est adressé à l’assistance au cours de son allocution marquant le début des festivités consacrant le 10ème anniversaire du programme GPE. Créée en 1998, la GPE continue d’attirer des auditeurs par son expertise. Elle est aujourd’hui un partenaire privilégié des pouvoirs publics ivoiriens et africains. De fait par la volonté de l’ACBF (Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique) et l’Institut de la Banque Mondiale à travers l’appui du gouvernement japonais, le programme GPE a accueilli et formé sur 10 promotions, 330 auditeurs de 10 nationalités différentes. Si en dix ans l’impact sur le profil de carrière des diplômés de la GPE est notable avec une participation en première ligne aux activités principales de leurs directions respectives, le nombre des auditeurs venant du secteur privé demeure insignifiant. C’est pourquoi, le Dr Paul Seca Assaba, Directeur dudit programme, a lancé un appel à l’endroit des structures du privé notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire afin de bénéficier de l’expertise de sa structure dans le renforcement de capacité. Cette cérémonie a été l’occasion pour M. Guidado Sow, représentant résident de la commission de l’UEMOA de faire un plaidoyer en faveur du développement économique et social pour une intégration sous-régionale réussie et plus forte. « Nos Etats doivent taire leurs légères différences et ne mener que le seul combat qui vaille : celui du développement économique et social dont le moteur, jusqu’ici grippé, peut être relancé grâce à une intégration bien pensée et mise en œuvre selon un processus dont le fil conducteur doit être le bien-être des populations », a-t-il déclaré.
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